mesure, la césure, l’accentuation d’un certain sens du vers ou de
présenter intentionnellement un polysémantisme prémédité.
Le nombre de loquèmes d’une proposition théoriquement
peut être assez grand que nous voulons. En réalité, dans les
langages humains, il existe un seuil psychologique qui ne peut pas
être dépassé por donner une juste interprétation au contenu
sémantique de la proposition. Ce seuil dépend en grande mesure
aussi du nombre des éléments commuables de chaque loquème
composé (par des conjonctions), en le cas des structures
régressives.
Fasciné probablement du livre The magical number seven de
George A. Miller, Victor Yngve limite a 7 la longueur de chaque
structure régressive. Nous considérons que 7 structures représente
un nombre trop grand pour être retenu dans la mémoire d’un
homme normal non-hypermnésique. S’il fallait pourtant établir un
seuil psychologique nécessaire à comprendre totalement un
message transmis par une proposition, cette proposition ne devrait
pas contenir plus que 3-4 loquèmes, dont le plus 1-2 soient
composés de maximum de 2-3 éléments. Dans le cas où il s’agit
de phrases, il est recommandable qu’elles contiennent le plus 4
propositions (sans loquèmes composés), ou 2-3 propositions, dont
les loquèmes composés ne dépassent le nombre 2-3.
4. Analysons en ce qui suit le rapport entre le nombre de
loquèmes p d’une proposition P et le nombre N de mots de cette
proposition. Au commencement il faut constater que p:N sera un
nombre compris entre 0 et 1 inclusivement. Pendant que le
nombre de loquèmes d’une proposition reste constant, indifférent
de la langue que nous parlons, nous utiliserons comme langue
étalon la langue latine, qui est concise et, de plus, elle est une
langue morte, donc une langue qui ne peut plus évoluer. En la
langue latine on peut exprimer les idées et les messages en le
moins de mots. Prenons le suivant exemple: le génitif singulier du
mot “lex” (= la loi) est le mot “legis”. En langue française ce
génitif est “de la loi”, donc 3 mots; en la langue allemande ce
même génitif est “des Gesetzes”, donc deux mots; en la langue