A. Aoulmi – Lycée Pierre Corneille
Sciences économiques & sociales
2
3. La diversité des organisations productives
Document 4 – Qui produit ? Manuel Hatier - Doc 3 - page 39 Questions 1, 2, 3
B. Comment mesurer la production et la création de richesses nouvelles ?
1. La mesure de la valeur ajoutée
Mesure la production marchande
Document 5 – La valeur ajoutée comme création de richesses nouvelles
Lorsque la branche X produit le bien Y, la valeur de celui-ci contient la valeur des produits que la branche a utilisés sans les avoir produits. La valeur des
automobiles produites contient par exemple la valeur des pneus, de verre, d’acier, d’énergie, … produits par d’autres branches (ce sont les consommations
intermédiaires pour la branche automobiles). La valeur réellement produite par la branche n’est pas celle des automobiles mais celle qu’elle a ajoutée par son
activité aux différentes consommations intermédiaires qu’elle a dû utiliser au cours du processus de production. Cette valeur qu’elle a ajoutée est… la valeur
ajoutée (VA). La VA de la branche est donc l’excédent de la valeur des biens ou services produits sur la valeur des biens et services intermédiaires consommés
pour les produire. Elle représente la valeur nouvelle créée au cours du processus de production. La VA de la branche est donc la différence entre la production de
la branche et les consommations intermédiaires utilisées par la branche.
Jean-Paul Piriou, La Comptabilité Nationale, Repères, La Découverte - 2006
Questions
1. Proposez une équation permettant de calculer la valeur ajoutée à partir des termes suivants : quantités produites, prix de vente, consommation
intermédiaires
Valeur ajoutée = (……………………….. X ……………………….) - ……….........................
2. Pourquoi retranche-t-on les consommations intermédiaires des quantités produites pour évaluer la richesse créée ?
3. Si un agriculteur produit une tonne de blé en engageant des dépenses de 40€ et la vend 180€ à un meunier, quelle valeur ajoutée a-t-il créée ?
4. Si le meunier transforme cette tonne de blé en 200kg de farine qu’il revend à 250€ à une boulangerie industrielle, quelle valeur ajoutée a-t-il créée ?
Mesurer la production non marchande
Document 6 – Comment mesurer la valeur des productions non marchandes
L'une des principales caractéristiques des administrations publiques est la fourniture de services à titre gratuit ou quasi-gratuit. Leurs activités apparaissent ainsi
en position intermédiaire entre les activités marchandes et les activités exclues du champ de l’économie en ce sens qu’elles présupposent des liens de solidarité
entre les membres de la collectivité nationale et que le renforcement de ces liens figure souvent parmi leurs objectifs. Leur production étant constituée pour
l’essentiel de services gratuits, elle ne peut être évaluée comme celle des services marchands par référence aux prix du marché. Cependant, essentiellement
dans un souci de comparabilité internationale, (…) les services des administrations publiques sont intégrés] dans la sphère productive (…). Considérons, en effet,
l'exemple de l'éducation. Dans certains pays, l'éducation est essentiellement assurée gratuitement par le service public alors que, dans d'autres, seul le secteur
privé payant existe. Si la production non marchande n'était pas prise en compte, le pays où l'enseignement est assuré par le secteur privé se verrait attribuer
[une richesse créée supérieure] même si les systèmes d'éducation privés et publics sont rigoureusement identiques d'un point de vue pédagogique.
Puisque la production non marchande ne peut pas être valorisée à partir de son prix, elle l’est par la somme de ses coûts de production, c’est-à-dire la
consommation intermédiaire, la rémunération des salariés, la consommation de capital fixe ainsi que, éventuellement, les impôts sur la production diminués des
subventions sur la production.
www.comptanat.fr
Questions :
1. Pourquoi ne peut-on pas utiliser la formule de calcul de la valeur ajoutée pour mesurer la richesse créée par les administrations publiques ?
2. Pourquoi et comment est mesurée la production non marchande, notamment celle des administrations publiques ?
2. La mesure de la richesse créée à l’échelle nationale : le PIB
Document 7 – De la valeur ajoutée au PIB - Manuel Hatier - Doc 2 - page 40, Questions 3 et 4 et question complémentaire ci-dessous
cf. Méthode statistique
Question complémentaire :
1. En vous appuyant sur le document et l’énoncé ci-dessous, complétez le tableau de synthèse :
Dans un pays il n'y a que trois entreprises, une épicerie, une coopérative agricole et un producteur de plats cuisinés (Cuist’O). On suppose qu’il n’y a ni impôts ni
subvention sur les produits dans ce pays.
La coopérative produit des aliments (légumes, fruits, viande) pour une valeur de 50 000 €. Elle fabrique elle-même tout ce qui lui est nécessaire (semences,
engrais, nourriture des animaux, etc.), ce qui fait qu’elle n’a pas de consommations intermédiaires. Cuist’O achète les légumes, les fruits et la viande à la
coopérative agricole, produit des plats cuisinés et les vend à l’épicerie ses plats cuisinés 20 000 plats à 7,50 euros chaque. L’épicerie vend ses produits à ses
clients au prix de 10 euros chaque.
Consommations intermédiaires
3. Evolution du PIB en volume ou en en valeur : quelles différences ?
Cf. Méthode Statistique