Le terme « céréales » représente beaucoup
plus que le bol de cornflakes du petit
déjeuner.Les céréales sont, pour la majorité,
des plantes de la famille des graminées,
utilisées pour l’alimentation de l’homme (sous
forme de grains entiers ou de grains moulus)
et celle des animaux domestiques (grains et
plantes entières sous forme de fourrage). Leur
nom vient du latin « cerealis » qui fait
référence à Cérès, déesse des moissons dans
la mythologie
romaine. Sur le
plan historique,
la culture des
céréales est
intimement liée
à l’histoire de
l’humanité et à
l’évolution de
l’homme. Les
céréales furent,
avec les
légumes et les
fruits, les
aliments de
base de tous les
peuples de l’Antiquité. Ceci s’expliquait
notamment par un coût de production peu
élevé et une conservation facile ce qui
permettait la constitution de réserves.
En tant qu’aliment de base, la culture des
céréales n’a cessé d’évoluer en parallèle avec
les progrès techniques. En fonction des
conditions climatiques, économiques mais
aussi des us et coutumes, des localisations
spécifiques se sont réparties de la manière
suivante : le riz est majoritairement cultivé en
Asie, le blé dans les pays européens et ceux du
Moyen-Orient, le maïs dans le continent nord
et sud américain tandis qu’en Afrique noire
prédominent le millet et le sorgho.
Actuellement on observe que, plus le niveau de
vie d’un pays s’élève, plus la consommation
des céréales régresse (hormis chez les adeptes
du végétarisme) au profit des produits
carnés/laitiers (viandes, poissons,
charcuteries, fromages,...) et des graisses. Il
est très interpellant de constater que les
troupeaux de bétail des pays « riches »
consomment autant de céréales que la
population chinoise et hindoue réunies ! Il
s’avère que les arguments économiques établis
dans l’Antiquité (coût de production peu élevé,
constitution aisée de réserves,...) sont
toujours vrais de nos jours et expliquent
notamment l’importance que les céréales
représentent dans l’alimentation des
populations des pays « défavorisés ».
Actuellement, les céréales les plus cultivées et les plus
consommées dans le monde sont :
Le blé dur, le blé tendre (= blé blanc ou froment),
le riz, l’épeautre (variété de blé rustique), le
seigle, l’orge, le sarrasin (= blé noir), le maïs, le
millet et l’avoine. On doit aussi mentionner le
sorgho, le quinoa et l’amarante, variétés de céréales
dont l’usage est remis au goût du jour par les adeptes
de l’alimentation végétarienne et « bio ».
Elles sont consommées sous diverses formes : grains en
tant que tels (ex : riz) mais aussi semoule, boulgour,
farine, flocons, gruau, fécule,… qui correspondent à
différents stades de broyage (= granulométrie) de la
graine d’origine.
Ainsi la farine de blé tendre, de seigle et d’épeautre est
la base de la fabrication des produits de boulangerie et
de pâtisserie, la fécule de maïs donne le Maïzena®,
les pâtes alimentaires sont fabriquées à partir de la
farine de blé dur, le porridge se prépare avec les flocons
d’avoine, la semoule de maïs donne la polenta, les
grains de riz soufflés et grillés une variété de céréales «
petit déjeuner »,…
L’orge quant à lui est surtout utilisé dans la fabrication
du malt (produit de base en brasserie pour la bière, le
whisky,...).
En pratique, pour assurer le même apport en glucides, il
faut consommer le même poids de féculents qu’il
s’agisse de légumineuses, de pommes de terre ou de
céréales au cours des repas.
100g de pommes de terre cuites vapeur ou 100g de
pâtes pesées cuites ou 100g de riz pesé cuit ou 100g de
semoule cuite ou 100g de légumineuses cuites = +/-
20g de glucides.