Il échangea sa sœur et sa fille contre des avantages pour son règne. Même si ce genre de
pratique fut en ces temps habituel, on y sent un côté assez manipulatoire.
Dans ses démêlés avec la papauté (Boniface VIII), il tenta par le biais de son âme damnée,
Guillaume de Nogaret de kidnapper le pape pour le faire juger. Le pape fut sauvé par les
habitants d’Agnani, ville où le pontife s’était réfugié en Italie. L’objectif du roi était de faire
placer son pouvoir (temporel) en dessus du pouvoir papal (spirituel) dans l’objectif de taxer
les biens de l’Église en France. Boniface VIII mourut 1 mois après cet épisode. Philippe IV
réussit à faire nommer un pape d’origine française, Clément V, qu’il installa en Avignon. Ce
qui était sans doute plus pratique pour l’avoir « sous la main ».
Clément V sera d’une aide précieuse pour le roi lorsque celui-ci exterminera les Templiers.
Beaucoup de choses furent dites sur cette affaire, il est difficile de séparer le vrai du faux.
Cependant, ce qui en résulta, c’est que les finances françaises s’améliorèrent après l’exécution
des maîtres de l’ordre.
Les historiens sont très partagés sur ce souverain insaisissable aux facettes multiples. Ses
contemporains ont retenu sa dureté et sa belle figure imperturbable. Je le verrai bien de Type
base promoteur, car n’est-ce pas le type de personnalité qui esquive et déjoue tout
classement ?
Il me restait à trouver un roi ou une figure historique de type rebelle. Et, là, je peux vous
assurer que j’en ai fait des efforts !!!
Et finalement, un jour, j’ai rencontré un roi de Type rebelle, un des plus connus : François Ier.
François Ier selon diverses biographies était d’esprit curieux et ouvert. Il s’intéressait à tout,
sans pour ça être un érudit et était prêt à discuter de toutes sortes de sujets et avec tous, avec
une assurance souvent mal fondée. Il fut un roi très courageux, se rendant sur les champs de
bataille et combattant près de ses soldats.
Dans les affaires du royaume, il rejette l’étiquette (pourtant moins étouffante que celle
imposée par Louis XIV), manque souvent d’implication, se montre impulsif et agit souvent
comme « un enfant gâté » selon ses contemporains. Sans doute devrait-on y voir un
comportement en réaction, non ?
Dans les relations de la cour, il prend des libertés selon son humeur par rapport à la
bienséance d’alors, ce qui fait de la cour de France un endroit détendu où l’on s’amuse
beaucoup. Toujours selon son humeur, il impose des conventions, les change à son gré, ce
qui est sa façon de refaire les règles du jeu ! Alors que la religion joue un grand rôle à cette
époque, il se comporte avec légèreté sur ce sujet, gentiment rebelle vis-à-vis du clergé.
Marino Cavalli, ambassadeur de Venise le dépeint dans les affaires de l’État comme « docile
en tout, sauf dans sa volonté qu’on lui obéisse sur le champ » sans quoi il se bute et boude.
Dans la victoire comme lors de ses revers militaires, il est piètre stratège quoiqu’il se
distingue par un courage vif mais mal maitrisé.
François Ier aimait les plaisirs de la conversation. Toute sa vie, et surtout vis-à-vis des
femmes, il montra un sens de la formule et de la répartie très séduisant. Nous lui devons la
phrase « une cour sans femmes est comme un jardin sans fleurs ».
Il fut grand amateur de bonne chère et de bons vins et organisait des banquets où il se plaisait
à être très entouré.
J’espère que ce petit tour dans notre histoire de France vous aura intéressé.
Comme vous le savez tous, nous ne sommes pas monolithiques et ces rois ne le furent pas.
Dans certaines actions, ils révèlent des aspects ou qualités différents. Par exemple, François
Ier, dont la base semble de Type rebelle fut l’instigateur des bases de la grammaire française.
Ce qui est une façon assez travaillomane d’agir semble-t-il. Quoique vu la complexité de
notre langue, peut être y a-t-il un fond de rebelle ! Louis XIV est très connu pour ses