UNIVERSITÉ DE PARIS DESCARTES ___________ FACULTÉ DE MÉDECINE ___________ Année 2016 MÉMOIRE Pour le DIPLÔME UNIVERSITAIRE DE FORMATEURS A L’ENSEIGNEMENT DE LA MEDECINE SUR SIMULATEUR Par Le Docteur BARTHÉLEMY François-Xavier Né le 23 juillet 1984, à la Roche sur Yon. ___________ Projet de mise en place d’un Centre d’Enseignement Vendéen par la Simulation Médicale ___________ Présenté et soutenu publiquement le 5 avril 2016 ___________ Directeur de mémoire : Docteur François LECOMTE 2 Projet de mise en place d’un Centre d’Enseignement Vendéen par la Simulation médicale – 2016 – Dr Barthélemy François-Xavier 3 PRINCIPALES ABRÉVIATIONS AFGSU : Attestation de formation aux gestes et soin d’urgence CESU : Centre d’enseignement des soins d’urgences CHD : Centre hospitalier Départemental CRM : crew ressource management DPC : Développement Professionnel Continu EPP : Evaluation des pratiques professionnelles GHT : Groupement hospitalier territorial HAS : Haute autorité de santé HPST : Hôpital patient santé territoire IDE : Infirmier diplômé d’état IFPS : Institut de formation des personnels de santé OGDPC : Organisme Gestionnaire du Développement Professionnel Continu SDIS : Service départemental d’incendie et de secours SHAM : Société Hospitalière d'Assurances Mutuelles SNS : Stratégie nationale de santé 4 Sommaire INTRODUCTION ....................................................................................................................................... 6 I – Pourquoi un centre de Simulation en Vendée ................................................................................... 6 A : La simulation, une pédagogie performante ................................................................................... 6 B : Un outil de DPC priorisé par le Projet régional de santé................................................................ 8 C : Un projet novateur en Vendée....................................................................................................... 9 D : Les avantages d’un centre de simulation en Vendée .................................................................. 10 II – Les ressources du centre ................................................................................................................. 12 A : Les ressources matérielles ........................................................................................................... 12 1/ Le matériel Audio/Vidéo ........................................................................................................... 12 2/ Les mannequins ........................................................................................................................ 13 3/ Matériel d’urgences/réanimation............................................................................................. 15 4/ Consommables .......................................................................................................................... 15 B : Les ressources environnementales .............................................................................................. 15 1/ Une option à envisager : la simulation in Situ… ........................................................................ 18 C : Les ressources humaines .............................................................................................................. 19 III – Les partenariats envisagés.............................................................................................................. 21 IV – Programme de Simulation.............................................................................................................. 22 V – Budget de fonctionnement ............................................................................................................. 23 A : Recettes........................................................................................................................................ 23 B : Dépenses ...................................................................................................................................... 23 1/ L’investissement initial.............................................................................................................. 23 2/Coût de fonctionnement............................................................................................................ 24 Conclusion ............................................................................................................................................. 25 Bibliographies ........................................................................................................................................ 26 Annexe ................................................................................................................................................... 27 5 INTRODUCTION La médecine d’urgence qu’elle soit adulte ou pédiatrique mais aussi l’anesthésie la réanimation et l’obstétrique ont la nécessité de se confronter à des situations médicales dont la prise en charge est peu enseignée dans le cursus médical traditionnel. La simple acquisition de connaissances théoriques est insuffisante (mais évidemment nécessaire) car la mise en œuvre de stratégies diagnostiques et thérapeutiques se déroule dans un intervalle de temps où l’échelle n’est pas en mois ni même en jour mais en heures voire en minutes (exemple : réanimation d’un arrêt cardiaque). Le plus souvent, la médecine d’urgence nécessite un travail en équipe dont l’apprentissage se fait à l’heure actuelle essentiellement par le compagnonnage, technique pédagogique d’une efficacité aléatoire. La recherche impérative de sécurité rapproche services de soins critiques, des domaines technologiques où le risque et les préoccupations sont identiques. C’est le cas de l’industrie nucléaire et particulièrement de l’aviation (1). Dans ces domaines, les facteurs humains et organisationnels représentent les causes les plus fréquemment retrouvées dans la survenue d’un incident ou d’un accident. Cependant, améliorer la sécurité se heurte à de nombreux obstacles. D’une part, il est difficile de réaliser une formation adéquate à la gestion de problèmes rares que la plupart des intervenants ne rencontreront peut-être qu’une fois ou deux dans leur vie professionnelle. D’autre part, il est également difficile de formaliser des situations de crises moins rares mais régulières. Dans ces disciplines l’utilité du recours à la simulation réaliste a été bien établie et son usage est devenu un élément obligatoire de la formation initiale, pour la certification afin d’obtenir le droit d’accès à une profession. En médecine, l’intérêt du recours à la simulation est défendu depuis une vingtaine d’années (2) (3). Peu répandue en France, la simulation réaliste s’est développée d’abord en anesthésie et elle est désormais utilisée par de nombreux centres hospitalo-universitaires en Europe et aux Etats-Unis (4). Le CHD Vendée en collaboration avec les autres centres hospitaliers du département, l’institut de formation des personnels de santé (IFPS) et le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) de la Vendée principalement a décidé de mettre en œuvre un projet de centre d’enseignement par simulation, au sein du Centre d’Enseignement des Soins d’Urgence (CESU). Cependant peu de recommandations sont disponibles pour l’implantation « type et idéale » d’un centre de simulation médical. Etant donné les enjeux financiers et pédagogiques, cette démarche nécessite une réflexion rigoureuse et un programme organisationnel préétabli. I – Pourquoi un centre de Simulation en Vendée A : La simulation, une pédagogie performante La médecine reste au XXIème siècle une pratique à risque et l’erreur médicale coute cher à la société (5) (6). Or Les évènements indésirables sont souvent liés à des facteurs humains, mais aussi à des erreurs systémiques. Pour y remédier, l’amélioration de la qualité des soins est obligatoire et 6 passe par une formation continue des personnels médicaux et paramédicaux. Cette formation continue peut se faire dans le cadre d’un enseignement traditionnel et magistral, qui a fait ses preuves depuis de nombreuses années mais qui comporte des limites notamment dans l’enseignement de situations de crises, du travail d’équipe, de la communication, de la gestion du stress, ou encore de l’annonce d’une mauvaise nouvelle. Ces compétences non techniques (figure 1) peuvent être enseignées par la simulation. Figure 1: Répartition des dysfonctionnements observés en salle de réanimation. (Source : programme qualité du service des urgences) En médecine, en particulier aux urgences, plus de 70% des erreurs médicales sont dues à des éléments humains. Un constat similaire s’observe dans l’aviation, où plus de 70% des incidents en vol sont liés à des erreurs de l’équipage. L'industrie aéronautique a pris conscience de ce problème dès les années 1980 en développant les compétences relationnelles (« non-technical skills », (Tableau 1) et la formation en équipe (« Crew Ressource Management », CRM). Cette formation s’appuie sur des simulateurs haute-fidélité reproduisant de manière fidèle l’environnement d’un cockpit d’avion. Ils permettent de simuler des conditions de vol, de s’entraîner à la gestion de pannes. Il est dès lors adéquat de développer un outil de simulation pour mettre en place une formation spécifique multidisciplinaire des équipes médico-soignantes intervenant ensembles. Catégorie Elément Tableau 1 : Taches non technique travaillées en simulation médicale catégorie Conscience de la situation Prise de décision Gestion des tâches Leadership Communication et travail d’équipe Elément Collecter les informations Comprendre les informations Projeter et anticiper l'état futur Considérer les options Sélectionner et communiquer les options Mettre en œuvre et réviser les décisions Planifier et préparer Être flexible / savoir répondre au changement Partager les rôles Cadrer et maintenir les normes Aider les autres Faire face aux pressions Echanger l’information Établir une compréhension commune Coordonner les activités d'équipe 7 La méthode pédagogique par simulation a pour intérêt de contextualiser une situation médicale souvent vécue par le créateur du scénario et de tendre vers la « vraie vie ». Ainsi elle permet de favoriser le transfert d’apprentissage avec notamment le savoir-faire (acquérir des réflexes) mais aussi le savoir agir (résolution de problèmes complexes). La simulation en santé s’adresse à tous les professionnels de santé et permet à la fois de/d’ : - former à des procédures, à des gestes ou à la prise en charge de situations - acquérir et réactualiser des connaissances et des compétences techniques et non techniques (travail en équipe, communication entre professionnels, etc.) - analyser ses pratiques professionnelles en faisant porter un nouveau regard sur soimême lors du débriefing - aborder les situations dites « à risque pour le patient » et améliorer la capacité à y faire face en participant à des scénarios qui peuvent être répétés - reconstituer des événements indésirables, de les comprendre lors du débriefing et de mettre en œuvre des actions d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins. Quel que soit le lieu où se déroule la simulation, centre de simulation, simulation in situ ou ateliers de simulation délocalisés, il est impératif qu’elle soit structurée et organisée selon les règles de bonnes pratiques définies par l’HAS (7). Récemment David A. Cook et Al ont publié sur JAMA (8) une méta-analyse analysant plus de 10000 articles, 609 études, dont 137 randomisées, ont été incluses, et plus de 400 documents retenus concernent des rapports pré et post tests. Les résultats montrent que l’utilisation de la simulation se révèle comme étant (8) significativement efficace en termes de mémorisation des connaissances (plus de 100 études), de gain de temps, de compétences sur les produits (plus de 400 communications), et en termes d’effets directs sur les patients pris en charges ultérieurement. Une session d’enseignement par simulation comporte 3 étapes essentielles : - le briefing, qui consiste à mettre l’apprenant en situation, à placer le contexte et à « entrer » dans le scenario - la session de simulation, qui peut se réaliser avec différents types de simulateurs (simulateur humain, bras de perfusion, bassin d’accouchement…) - le débriefing, fait par les formateurs, partie indispensable et interactive sans laquelle la simulation est inutile. C’est en effet pendant le débriefing que se fera le fameux transfert d’apprentissage. B : Un outil de DPC priorisé par le Projet régional de santé La récente loi Hôpital patient santé territoire (HPST) confirme l’obligation de formation continue et d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) pour tous les professionnels de santé sous le terme unifié de Développement Professionnel Continu (DPC). L’article 59 de la loi précise que le DPC (développement professionnel continue) comprend l’EPP, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins 8 ainsi que la prise en compte des priorités de santé publique et la maitrise médicalisée des dépenses de santé. La HAS confirme l’obligation d’EPP dans les itérations successives de la certification et en fait une pratique exigible prioritaire dans la version 2012 (7). L’objectif de développer la simulation en santé dans le cadre du programme national pour la sécurité des patients (PNSP) figure dans la « feuille de route » de la stratégie nationale de santé (SNS) (9). Le PNSP recommande de « faire de la simulation en santé sous ses différentes formes une méthode prioritaire, en formation initiale et continue, pour faire progresser la sécurité ». Le 8 décembre 2015, le ministère a confirmé la simulation comme orientation nationale du DPC des professionnels de santé pour 2016-2018. En pratique, le DPC a pour objectif l’évaluation des pratiques professionnelles, le perfectionnement des connaissances, l’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, et la prise en compte des priorités de santé publique et de la maîtrise médicalisée des soins. Il s’agit d’une démarche individuelle, permanente, obligatoire, et annuelle. Elle s’impose à tous les professionnels de santé, médecins et non médecins. Les programmes de DPC sont caractérisés par des méthodes et des modalités proposées par la profession et validées par la Haute Autorité de Santé (HAS). Ces programmes comportent au moins une approche évaluative avec l’analyse partagée des pratiques et une phase cognitive avec le renforcement des connaissances. Chaque professionnel de santé doit obligatoirement s’engager chaque année dans au moins un programme de DPC. Ceci n’exclut pas, par ailleurs, la possibilité de suivre d’autres actions de formation couvrant certains besoins spécifiques de son exercice ou de sa spécialité. Selon la Haute Autorité de Santé, la simulation peut être utilisée dans le cadre du DPC car elle intègre les objectifs pédagogiques (définis en début de session de simulation : compétences techniques et non techniques), et l’analyse des pratiques (7). Les Agences Régionales de Santé veillent à la mise en œuvre au niveau régional des dispositifs nationaux, notamment en matière de DPC. Le Centre hospitalier Vendée est déjà inscrit à l’OGDPC médical et à l’OGDPC non médical afin de pouvoir valider les formations médicales et paramédicales au sein du centre. L’accréditation DPC des différentes formations proposées par le centre de simulation sera donc simplifiée. Ce projet de création d’un centre de simulation s’intègre pleinement dans ces nouvelles orientations nationales et les obligations de formations relatives à la mise en place du DPC. C : Un projet novateur en Vendée Une journée d’information sur la simulation médicale et paramédicale devra se dérouler au Centre Hospitalier Vendée à la Roche Sur Yon sous la forme de courtes présentations par des experts en simulation médicale (annexe 4). Cette première approche permettra de comprendre les enjeux les objectifs et les avantages de la simulation avec une démonstration active de simulation médicale, elle se déroulera à priori lors de l’inauguration des locaux des urgences et du CESU. La Vendée ne possède actuellement pas de centre de simulation médicale. Les centres de simulation les plus proches sont situés en Loire Atlantique, à Nantes, dans le Maine et Loire, à Angers et dans la Vienne, à Poitiers. Il existe donc un large secteur dépourvu d’offre de formation. Ce projet aura une vocation départementale voire inter–départementale. L’enjeu est d’importance, puisqu’il s’agit de proposer à l’ensemble des professionnels de santé publics et privés 9 d’un département de 608 000 habitants un accès de proximité à une offre de formation élargie, innovante et pleinement reconnue par les autorités compétentes. Le centre de simulation proposera ainsi ses formations à l’ensemble des professionnels hospitaliers médicaux et non médicaux du Centre hospitalier Vendée, des établissements partenaires (centres hospitaliers membres du groupement hospitalier de territoire et EPHAD de proximité) des infirmier(e)s sapeur-pompier, des médecins corresponds SAMU ainsi qu’aux professionnels libéraux qui sont eux aussi concernés par le DPC, qu’ils soient du département de la Vendée ou d’ailleurs. L’accès aux formations sera également ouvert aux professionnels d’autres établissements (IFPS) notamment pour participer à la formation initiale. La réalisation de ce projet met en œuvre des moyens matériels, humains et financiers. Nous présenterons dans un premier temps les ressources nécessaires à la mise en place du centre, puis l’organisation (notamment les partenaires) et enfin le futur programme de DPC. D : Les avantages d’un centre de simulation en Vendée La formation par la simulation qui tend à se généraliser a déjà montré sa supériorité dans de nombreux domaines (aviation/ nucléaire mais aussi la médecine (10) (11)) par rapport à d’autre modèle d’apprentissage. Beaucoup de centre de formation l’ont déjà adopté, les centres de simulation de type 3 vont être obligatoires dans les CHU avant 2017 à la demande de la ministre de la santé. Les bénéfices d’un centre de simulation sont déjà bien connus, les voici contextualisés pour le département de la Vendée. - - Optimiser les formations en un temps réduit : o réactivation les connaissances antérieures o maitrise des gestes techniques peu fréquemment utilisés, optimisation du matériel et des ressources (12) o apprentissage dans un contexte authentique o diminution du cout des formations en interne surtout en incluant du personnel extérieur o formation par la simulation faite avec du matériel utilisé localement, des protocoles locaux… sur les acteurs en santé o attractivité du recrutement médical des sites ayant accès à la formation par la simulation haute-fidélité o amélioration de la confiance en soi pour l’ensemble du personnel o amélioration de la satisfaction lors des prises en charges o évaluation des intérimaires et des nouvelles recrues avec proposition de formations personnalisées en fonctions de leurs difficultés 10 o - - - - prise de connaissance individuelle des difficultés du travail en équipes sur les patients o diminution des aléas dus au travail en équipe, o diminution des événements indésirables liés aux soins, et donc diminution de la DMS (durée moyenne de séjour) o amélioration de la confiance envers les équipes qui sont formées sur mannequin haute-fidélité sur le coût o diminution des coûts de formations si elles sont faites en interne (transport / tps de formations / coût à la journée …) o réduction des primes d’assurance (à négocier avec le SHAM) o augmentation des revenus grâce à la production de formations payantes d’un point de vue éthique o « jamais la première fois sur le patient » o Pas de formation sur le patient sans son consentement, qu’il soit endormi au bloc opératoire ou qu’il soit décédé Impossibilité pour les centres de simulation proches, déjà existants, d’inclure dans les programmes de simulation l’ensemble du personnel devant se former (par exemple : cela représente uniquement pour le personnel soignant des urgences plus de 100 médecins en Vendée et plus de 350 paramédicaux, pour l’IFSI (180 étudiants IDE par promotion sur la Roche Sur Yon, 50 sur la promotion de saint jean de mont) … 11 II – Les ressources du centre A : Les ressources matérielles 1/ Le matériel Audio/Vidéo Une des caractéristiques de la simulation est de pouvoir visionner dans une salle annexe ce qui se passe dans la salle ou se joue le scénario. Ainsi les intervenants qui ne jouent pas le scenario participent eux aussi à la séance en visionnant et analysant les actions qui sont effectuées dans la salle de simulation. L’enregistrement audio et vidéo permet de revenir sur des séquences courtes intéressantes pendant le débriefing. Plusieurs systèmes existent sur le marché pour filmer et capter le son, certains sont fixes d’autres sont mobiles et permettent de faire de la formation in situ avec un montage plus ou moins long à installer avant la journée de Simulation. A terme il parait intéressant de pouvoir bénéficier des deux systèmes afin de pouvoir répondre aux différentes demandes. Mais de façon simplifiée, l’optimisation de la mobilité du matériel induit une perte en qualité sonore et surtout vidéo ou entraine un surcout non négligeable pour atteindre la même qualité. Dans tous les cas il faut installer : - 3 caméras dans la salle de simulation et un vidéoprojecteur dans la salle de débriefing (figure 1) - 1 micro d’ambiance, 4 micros cravates individuels, avec haut-parleur dans la salle de débriefing - 1 paire de talkie-walkie pour communiquer entre le pilote et le facilitateur Figure 2 : schéma type d’une pièce de simulation 12 Figure 3 : élément retransmit dans la salle de débriefing / de cours 2/ Les mannequins Afin de pouvoir débuter en simulation, le centre de simulation doit pouvoir se doter d’un minimum de simulateurs. La location de mannequin étant possible, on pourra de façon ponctuelle louer un mannequin « haute-fidélité » d’accouchement, junior, nouveau-né… en fonction de la formation dispensée si cela se révèle nécessaire. Voici les simulateurs qu’il semble important d’acquérir pour créer un centre de simulation : Parmi les mannequins « haute-fidélité » ou plutôt haute-technicité : SimMan 3G® : SimMan respire, parle, pleure, cligne des yeux, a une oculomotricité qui réagit à la lumière, saigne, sue, cyanose, convulse, calcul la vitesse de perfusions des drogues, peut être intubé avec tous les algorithmes d’intubation en fonction des contraintes (langue gonflé, cou bloqué, ouverture de bouche bloqué …). il est auscultable tant au niveau pulmonaire cardiaque 13 qu’abdominale avec toutes les bruits possibles. Il est le mannequin de choix pour tous les professionnels médicaux et le travail en équipe portant sur des situations d’anesthésie réanimation – urgence ; pour plus de renseignement technique : - http://www.laerdal.com/fr/SimMan3G#/Specifications - http://laerdalcdn.blob.core.windows.net/downloads/f2656/SimMan_3G_brochure_2013_lowres.pdf Simulateurs dit « Moyenne fidélité » destiné plutôt à la formation paramédicale : Resusci anne (déjà en possession de l’IFPS (x 2)) : Ce mannequin est plutôt dédié aux formations des personnels infirmiers, il est intubable, respire avec un système de réserve d’air qu’il faut alimenter par une pompe à pied ce qui limite son autonomie à environ 15 minutes ; il est perfusable sur un de ses bras, est auscultable à la fois pour les bruits respiratoires et cardiaques. Il est en outre doté d’un système de brassard qui permet de prendre une tension au stéthoscope ce qui en fait un outil d’évaluation très intéressant pour l’apprentissage des élèves des écoles de santé à cet exercice. Enfin il est également possible de s’entraîner unilatéralement à la pose de drain thoracique ainsi qu’à la cricothyroïdotomie percutanée d’urgence. De plus le mannequin est capable de dire oui/non et d’émettre des cris, des pleurs, des bruits de vomissements assez réalistes. Le mannequin est défibrillable sur des zones spécifiques, il peut également être relié à un monitorage du cardioscope nécessitant d’apporter un matériel spécifique indépendant. Pour plus de renseignement - http://www.laerdal.com/fr/ResusciAnne. Simulateur dit « Basse fidélité » : mannequin de RCP (déjà en possession du CESU 85) D’autres simulateurs procéduraux sont nécessaires pour agrémenter les ateliers nécessaires aux formations, ses derniers sont déjà en possession du CESU, certains devant être renouvelés en fonction de leurs vétustés sur le budget CESU dans le cadre de son plan d’investissement : - 1 bras de perfusion, - 1 tête d'intubation adulte, - 1 tête d'intubation nouveau-né, - 1 nouveau-né pouvant être intubé, perfusé, massé de type Nouveau-né Anne, - 1 bassin d'accouchement avec nouveau-né, de type Mama Natalie chez Leardal Dans un premier temps, il nous faudra acquérir uniquement le mannequin SimMan 3g les autres simulateurs nécessaires pour débuter étant déjà en possession du CESU ou de l’IFPS. Le choix de la marque Leardal, est dû notamment à l’omniprésence de cette marque dans notre région. Ceci nous permettra d’avoir des formateurs en commun avec les autres centres de simulation sans avoir à 14 acquérir de nouvelle compétence technique et de pouvoir louer ou prêter plus facilement des mannequins sans avoir à investir dans de nouveaux logiciels informatique couteux. En effet chaque marque développe des logiciels qu’il faut apprendre à maitriser et à piloter, les mannequins fonctionnent quant à eux uniquement avec le logiciel fourni par le constructeur. 3/ Matériel d’urgences/réanimation Afin de pouvoir rendre le plus réaliste possible la séance de simulation, nous devons bénéficier de l’ensemble du matériel nécessaire au déchoquage en SMUR ou en SAUV habituellement utilisé en situation réelle. L’ensemble de ce matériel pourra être pris ponctuellement sur le matériel de réserve (scope, aspirateur, respirateur, pousses seringues ...). Une autre partie du matériel sera pris sur du matériel de récupération considéré comme trop vétuste pour être utilisé en situation réel, (brancard, sac de SMUR …) enfin lors de l’achat de matériel couteux, les fournisseurs nous fournissent parfois un lot pour s’entrainer (Kit intra osseux, défibrillateur …) ; il faudra donc négocier ce genre d’action lors des prochains achats. - 1 brancard, 1 pied à perfusion - 1 chariot de déchoquage / 2 sacs de SMUR - 1 Respirateur (Elysée 350) - 1 Défibrillateur / 1 aspirateur mucosité - 1 kit intra osseux - 3 pousses seringues électrique - 1 corpuls (moniteur multi-paramètres) 4/ Consommables Mise en place d’un réseau avec la pharmacie et les laboratoires pour le recyclage des drogues, matériels périmés avec circuit dédié et sécurisé. B : Les ressources environnementales Le lieu du centre de simulation sera implanté au sein des locaux du futur CESU 85 lui-même implanté dans les locaux du SAMU, de façon à être facilement identifiable et accessible aux personnes venant en formation. Nous profitons de la reconstruction des locaux du CESU 85 pour envisager une modulation des salles en zone d’enseignement d’AFGSU ou de simulation. Ci-dessous un exemple de salles de simulations avec régie et glace sans tain qui serviront de modèle pour la réalisation du centre de simulation du Centre hospitalier départemental Vendée (photos 3 et 4): 15 Photo 1 et 2: exemple de salle de simulation de CEnSIM 73 (Haute Savoie) Voici les plans du futur CESU intégrant la simulation. (Seule modification : salle de pilotage). Le CESU ne sera pas impacté par la mutualisation de ces salles par un centre de simulation étant donné que les trois salles ne seront pas en activité en même temps tous les jours. Figure 4 : plan général du SAMU / CESU 85 16 Figure 5 : plan du centre du futur CEVeSim Photo 3 : exemple de salle de débriefing 17 Conformément aux règles de bonnes pratiques en vigueur recommandées par la Haute Autorité de Santé, le centre de simulation disposera des locaux suivants (figure 2) : - Une salle de simulation haute-fidélité (photo 1 et 2) reproduisant une chambre hospitalière avec un poste de contrôle/pilotage. - Une salle de simulation basse fidélité (gestes courants, intubation, perfusion, entretien simulé filmé). - Une salle de débriefing (ou salle d’enseignement) (photo 3) pour la projection de la session de simulation aux autres apprenants avec notamment un tableau blanc, un écran de projection, un vidéo projecteur, un retour son, et enfin des chaises et pupitres. - Une salle de stockage. (voir plan) 1/ Une option à envisager : la simulation in Situ… La simulation in situ (4) se définit par le fait que la séance de simulation est réalisée dans l'environnement habituel de travail des participants. Cette pratique présente plusieurs avantages et aurait donc toute sa place dans un projet intégré dans le GHT et multi « partenaires »: - flexibilité de la formation ; - conditions et environnement réels de travail ce qui permet d’identifier les problèmes et menaces latentes du système de soins. - scénarios réalisés avec les « vraies » équipes ce qui accentue le réalisme ; - diminution des coûts de formation ; - évaluation des matériels existants et donc catalyseur de changement du système et d’amélioration des soins ; - possibilité d’organisation à des périodes différentes du fonctionnement habituel (nuit, week-end…). Elle permet à la fois d'appréhender des problèmes humains, techniques et organisationnels « locaux ». Elle peut venir en complément d’une séance dans un centre de simulation. La confrontation à d'autres équipes est également très enrichissante. La simulation in situ prend tout son intérêt dans la répétition de scénarios de crise (exemple typique de l'arrêt cardio-respiratoire) pour lesquels une équipe doit être particulièrement entraînée. Elle permet également de tester et de se former à des organisations nouvelles ou à de nouveaux locaux. Plusieurs contraintes à ce type de simulation sont cependant décrites : contraintes techniques : - cette simulation nécessite le transport de matériel (mannequins, audio-vidéo, etc.) avec le risque d'altération de celui-ci, - le matériel utilisé au cours de la séance peut être à l'origine de dépenses notables ; contraintes « humaines » : - la simulation in situ nécessite des personnels formés à cette méthode pédagogique au même titre que dans un centre de simulation, tant pour le débriefing que pour l’utilisation des techniques de simulation et du matériel audio-vidéo par exemple, - le déroulement des scénarios peut être affecté ou compromis si des tensions internes entre les personnels du site existent (4), 18 - - - l’apprentissage par l’erreur devant des collègues peut être une expérience désagréable et mal vécue totalement opposée au bénéfice souhaité (4), la présence du cadre et du chef de service ne sont pas souhaitable, une séance de simulation réalisée sur le lieu de travail comporte également le risque de déconcentration des apprenants (interruptions de tâches, appels téléphoniques, etc.). Dans le même temps, ces contraintes peuvent permettre d’apporter plus de réalisme au scénario, il est parfois nécessaire en formation continue de se défaire de « mauvaises habitudes » et il est généralement plus difficile de le faire dans le contexte habituel de travail. des précautions d’hygiène doivent être respectées (par exemple lors de l’introduction de matériel de simulation au bloc opératoire). les séances de simulation ne doivent pas interférer avec le fonctionnement du service ou dans la prise en charge de patients en cours de soins. C : Les ressources humaines Une équipe pédagogique de professionnels spécialement formée et identifiée doit assurer la réalisation des formations (organisation et logistique). Ce comité pédagogique devra assurer la qualité scientifique des programmes de simulation. Son rôle sera d’établir une planification prévisionnelle, un rapport d’activité annuel, et de valider les actions entreprises : - programmes de simulation ; - adaptation des matériels et technologies aux objectifs des programmes de simulation ; - évaluation de l'impact des programmes de simulation ; - communications (publications, congrès, etc.) ; - programmes de recherche. • Responsable scientifique et pédagogique : Dr François-Xavier Barthélemy, Médecin urgentiste au Centre hospitalier Vendée, porteur du projet (CV en annexe 1) - Diplôme universitaire de formation à l’enseignement de la médecine sur simulateur (Université Paris V), - Formateur au SIMU 44 depuis 2013. - Fonction : Veiller à l’organisation globale et au bon fonctionnement de l’infrastructure, coordonner les différentes activités de l’infrastructure, gérer le matériel, coordonner les activités de recherche et d’évaluation de la structure. • Infirmier coordonnateur : reste à définir, IDE des SAMU/CESU/Urgences - Fonction : en Collaboration avec le responsable médical : Veiller à l’organisation globale et au bon fonctionnement de l’infrastructure, coordonner les différentes activités de l’infrastructure, gérer le matériel, coordonner les activités de recherche et d’évaluation de la structure. • Equipe de formateurs médicaux et paramédicaux (12 personnes) - Formateurs devant suivre une formation courte - Formateurs avec expérience pédagogique / Formateur AFGSU 19 - Issu des différents centres et instituts collaborant au projet. (2 de l’IFPS, 1 ISP, 1 MP, 2 des sables, 4 la Roche sur Yon, 2 Fontenay, 2 Challans,…) • Secrétariat assuré par la secrétaire du CESU - Organise l’agenda et le nombre d’inscrits aux formations - Organise la location des locaux • Technicien « hospitalier » du service technique, informatique et biomédical - Disponible avec un n° d’astreinte en journée - Disponibilité accrue les jours de formation • Référent administratif et comptable co-porteur du projet (M. Furic) - Gestion administrative et financière du projet 20 III – Les partenariats envisagés Le centre de formation a pour vocation d’accueillir tous les professionnels de santé concernés par le DPC. Aussi, il est très largement ouvert à la formalisation de partenariats, qu’ils soient de nature financière, technique ou autre. Les partenariats notamment financiers suivants sont envisagés : Ouvertures aux différents services médicaux du GHT (groupement hospitalier territorial) : Sages-femmes, gynécologues-obstétriciens Centre hospitalier Vendée et du secteur libéral pourront proposer des journées à l’accouchement. Pédiatrie dans le cadre notamment De l’ouverture des urgences pédiatrique en 2017 Formation médicale et paramédicale des services de pédiatrie De l’accueil du nouveau-né dans les services de maternité Service de réanimation et d’anesthésie de Vendée IFPS de la Roche sur Yon et IFSI de la croix rouge de Saint Jean de Monts mise à disposition des locaux et journée de formation pour les 3éme année de l’IFSI (place de l’ide dans les gestes d’urgences…) Formation intégrée aux équipes de réanimation, d’obstétrique, d’urgence… à intégrer aux stages Médecins correspondant Samu étant donné leurs importance toute particulière en Vendée. SDIS 85 Formation en collaboration avec les équipes de SMUR pour les MSP (médecin sapeur-pompier) et les ISP (infirmier sapeur-pompier) Mise à disposition des locaux et du matériel pour des journées spécifiques SDIS Les différents organismes et associations travaillant dans les soins d’urgence en Vendée Organismes de formations privés Locations des salles (ou de formations clé en main) avec mannequin et matériel audio-vidéo pour la formation de leurs employés. Conseil de l’ordre des Médecins avec la proposition de formation spécifique pour les professions libérales. Conseil Régional des Pays de Loire et Conseil Général de Vendée sur la base de subventions. Laboratoires, industries pharmaceutiques et entreprises privées notamment assurantiel comme la MACSF et la SHAM …. Le centre de simulation vendéen devra créer un partenariat privilégiés avec CHU de Nantes ou d’Angers en ce qui concerne les formations de formateurs ou des formations sur des thématiques particulières et plus pointues. Ce partenariat pourra s’envisager notamment sur la base de conventions avec prêt de formateur contre des formations pour les personnels paramédicaux et médicaux. 21 IV – Programme de Simulation Dans un premier temps le centre de simulation répondra aux demandes déjà formulées via le CESU 85 énoncées ci-dessous. Les différentes sessions se dérouleront sur une journée de simulation de 9h à 18h avec une pause repas de 1h, la première heure appelé pré-briefing, sera consacrée à la présentation du centre de simulation, des concepts principaux de la simulation et du contrat pédagogique. Un temps suffisamment long permettra aux participants de s’approprier le matériel, le rangement des médicaments et le mannequin de simulation... Ensuite la journée permettra de réaliser 5 ou 6 scénarios, sachant que chaque scénario se décompose en un briefing (présentation de la situation sur 2 minutes), mise en situation réelle (10-15 minutes) puis débriefing (30 à 45 minutes). Voici une proposition de différentes journées de simulation qui permettront de démarrer la première année. Nous proposerons la première année uniquement des formations en liens avec l’urgence en attendant que les autres services se forment à la simulation médicale haute-fidélité. 1 - Maitrise des voies aériennes chez l’adulte : programme détaillé de la journée (annexe 2) 2 - Prises en charges de situation d’urgences pré-hospitalière 3 - Prises en charges de situations d’urgences hospitalières adultes 4 – Aide à l’annonce d’une mauvaise nouvelle (avec acteur) en oncologie notamment, mais aussi pour les maires et les OPJ amenés à annoncer la mort d’un habitant d’une commune 5 - Prises en charges de situations d’urgences hospitalières pédiatriques 6 – Prise en charge d’une urgence au cabinet ou à domicile (IDE, Médecin Généraliste, AS, Dentiste) 7 – Session de formation de formateur à la simulation (à venir …) 8 – Prise en charge des situations d’urgences vitales en services de soins en attendant le SMUR ou la réanimation. 9 – Atelier de gestes techniques pour IDE et médecin urgentiste Les autres spécialités comme la réanimation, l’anesthésie, la pédiatrie viendront compléter ce programme en fonction de leurs investissements dans le centre de simulation. 22 V – Budget de fonctionnement L’organisation et l’équilibre financier du centre de formation reposent sur l’investissement initialement engagé, le budget de fonctionnement, et les recettes engagées à court, moyen et long terme. L’objectif retenu est d’atteindre l’équilibre budgétaire à la troisième année de fonctionnement, indépendamment de toute participation extérieure. Les sources et modalités de financement sont multiples (fonds publics et/ou privés, tarifs des prestations, fonds de recherches, subventions, etc.). Les partenaires financiers sont identifiés si dessus mais leur contribution doit être contractualisée, cette présentation doit permettre la mise en œuvre de contrat. A : Recettes Les recettes dégagées par la structure comprennent le financement du DPC des médecins et infirmières, aides-soignantes, ambulanciers, les frais de location des locaux à des organismes privés. Concernant la partie simulation, il est envisagé pour la première année 3 formations de 1 jour par mois sur 10 mois à raison de 12 à 15 participants maximum par session soit 360 à 450 personnes formées par an. 1 journée de formation = 3100 euros : prix à moduler en fonction des contrats négociés entre les différents partenaires du CEVeSim. Le centre devrait atteindre l’équilibre budgétaire à la troisième année avec un taux de remplissage des formations de l’ordre de 85%. Depuis déjà plusieurs année le CESU 85 est excédentaire, une partie des recettes budgétaires actuel doit être réinvestie dans ce nouveau projet à hauteur de 74000 euros. Dans un second temps, en cas de recettes moins importantes que prévues les excédents du CESU 85 des années à venir doivent permettre de compléter les revenus du centre de simulation avant de devenir complétement autonome sur le plan financier. Enfin, les recettes seront complétées par la location des locaux du centre à des organismes extérieurs, ainsi que d’éventuelles participations, difficilement chiffrables à ce jour, comme par exemple la présentation de nouveaux matériels de SMUR, le mécénat... Pour équilibrer l’investissement de départ le CEVeSim doit obtenir environ 40000 euro de subventions auprès de partenaires extérieurs (ARS/ Conseil départemental/Conseil régional …) B : Dépenses 1/ L’investissement initial Les dépenses initiales nécessaires à la mise en place du centre sont essentiellement constituées par l’achat du mannequin haute-fidélité, de formation de formateur, de matériel audio vidéo (3 caméras, micro d’ambiance, vidéo projecteur), des fournitures de bureau (ordinateur, tableau, chaise, tables). 23 Simulation haute-fidélité, pc simulateur, 110000 euros (annexe 3) pour le SIM man 3G tablette, formation 2 jrs leaps, maintenance et garantie Simulation basse fidélité (bassin 700 euros d’accouchement (le reste déjà en possession par le CESU) Matériel audio-video (l’une des solutions) 20500 solutions Leardal -> fixe Choix 1++ (Annexe 4 et 5) (annexe 4) 7500 euro solution Medesim -> mobile (annexe 5) 9000 solutions Leardal -> mobile 45000 solutions Simstation -> mobile avec la qualité du fixe Formation courte à la simulation pour groupe 10000 pour 3 jours (annexe 6) - > choix N°1 de 12 personnes sur la Roche sur Yon 15000 pour 5 jours (annexe 7) Mobilier / matériel divers 5000 euros Tableau 2 : Prévisionnel des dépenses d’investissement initial 2/Coût de fonctionnement Les frais de fonctionnement reposent principalement sur les frais annuels d’entretien et d’assurance du matériel et des charges de formateurs et de personnel fixe. (Annexe 8) Le cout d’une journée de simulation comprend donc : - Le salaire des formateurs (4 en moyenne) : o deux praticiens : 734 euros / journée o IDE (intégré dans la masse salarial agent fixe) + 1 AMB ou AS : 545 euros - Les frais annuels d’entretien et de consommable : 300 euros, - La masse salariale des agents fixe (10 % de tps de secrétariat (4000/ans) + 30% de tps IDE 15000/ans) : 610 euros - Les charges indirectes (électricité, chauffage, oxygène…) - Les frais d’amortissement - Le repas : 10 euros x 19 (4 formateurs + 15 intervenants) :181 euros Soit au total : 2370 euros pour une journée de simulation. Pour chaque journée de formation les entreprises qui envoient leurs agents en formation devront intégrer à la fois les frais fixés par les termes du contrat ainsi que le paiement de la masse salariale d’un remplaçant + de la personne envoyée en formation. 24 En fonction des demandes de chaque partenaire, des tarifs étagés pourront être établis, allant d’une location simple de la salle, des infrastructures et du matériel, jusqu’à la journée de formation « clé en main » totalement organisée par le centre de simulation. L’objectif du budget de fonctionnement est d’atteindre dès que possible un équilibre financier afin de permettre le déploiement de nouvelles formations en fonction des besoins qui seront exprimés. Conclusion La création d’un centre de simulation pour les situations d’urgence est une nécessité. En effet, la formation actuelle des professionnels de la santé est insuffisamment axée sur le travail des compétences relationnelles interdisciplinaires, de « leadership » et de « followership », encore moins en situation de crise. Nous offrons au travers de ce projet un concept novateur de formation mélangeant différentes catégories professionnelles en créant un vaste réseau partenaire de ce centre de simulation. Nous nous basons sur des concepts pédagogiques solides, avec l’aide d’outils modernes. Lorsqu’un professionnel de soin arrive en situation notamment d’urgence, le moment est mal choisi pour commencer à faire de la formation aux équipes. Avec l’aide de la simulation, cela devient possible. Nos patients devraient en bénéficier fortement, durablement et rapidement. 25 Bibliographies 1. On error management : lessons from aviation. RL., Helmreich. 2000, BJM, pp. 320: 781-5. 2. A comprehensive anesthesia simulation environment: re-creating the operating room for research and training. Gaba DM, DeAnda A. 1988, Anesthesiology, pp. 69: 387-94. 3. Anesthetic mishaps: breaking the chain of accident evolution. Gaba DM, Maxwell M, DeAnda A. 1987, Anesthesiology, pp. 66: 670-6. 4. A worldwide survey of the use of simulation in anesthesia. Morgan PJ, Cleave-Hogg D. 2002, Can J Anaesth, pp. 49: 659-62. 5. to err is human. Medicine, Institute of. 1999. 6. Human reduction strategies, In(Ed) P.Carayon : handbook of human factors and ergonomics in healthcare and patient safety, Hillsdale. R, Amalberti. New Jersey : LEA : s.n., 2006. 7. Référentiel HAS version 2010. 8. technoloy-enhanced simulation for health professions education : A systematic review and metaanalysis. Cook DA, HATALA R, Brydges R, et al. 2011, JAMA, pp. 306 (9):978-88. 9. Instruction DGOS/PF2 no 2013-383 relative au développement de la simulation en santé. soins, MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE - Sous-direction du pilotagede la performance des acteurs de l'offre de. 19 novembre 2013. 10. A novel critical skills curriculum for surgical interns incorporating simulation training improves readiness for acute inpatient care. Antonoff MB, Shelstad RC, Schmitz C, Chipman J, D'Cunha J. 2009, Vol. J Surg educ. 11. A theory-based curriculum for enhancing surgical skillfulness. Boehler ML1, Schwind CJ, Rogers DA, Ketchum J, O'Sullivan E, Mayforth R, Quin J, Wohltman C, Johnson C, Williams RG, Dunnington G. s.l. : J m Coll Surg, 2007. 12. Anesthesia simulators: benefits and limits of experience gained at several European university hospitals. Gouvitsos F, Vallet B, Scherpereel P. s.l. : Ann Fr Anesth Reanim, 1999, Vol. 18, pp. 787-95. 13. Facts and fiction.Training in centres or in situ. Moller TP, Ostergaard D, Lippert A. 2012, Trends Anaesth Crit Care, pp. 2(4):174-9. 14. Ce que la perspective de l'apprentissage et de l'enseignement contextualisés authentiques peut apporter pour optimiser la qualité pédagogiquedes stages d'externat. Vanpee D, Frenay M, Godin V et coll. 2010, pédagogie médicale, pp. 10:253-66. 26 Annexe Annexe 1 CURRICULUM VITAE Dr Barthelemy François-Xavier (Abrégé) Adresse professionnelle : Service Urgences - SAMU / SMUR - CESU CHD Vendée - Les Oudairies 85925 LA ROCHE SUR YON Cédex 9 Tel : 02 51 44 61 61 Fax 02 51 44 62 49 Mail : [email protected] N° Ordre 85/3713 Etudes - Diplômes - Qualifications : Juin 2002 : bac S spécialité mathématique (Vendée) Année 2004-2005 MSBM de biologie cellulaire et génétique moléculaire Année 2005-2006 MSBM d’anatomie d’imagerie et de morphogenèse Année 2009-2010 : Master 1 de science Sept 05 : AFPS avec le SAMU 44 / 2015-2016 : AGSU 2 en cours Juin 2010 : DU d’urgence au CHU Nantes Juin2011 : DIU de toxicologie médicale au CHU d’Angers Juin 2012 doctorat de médecine général Juin 2014 DESC de médecine d’urgence Activités hospitalières ou libérales: - mai 2015 : Co - responsable du CESU 85 - Novembre 2014 : Praticien Hospitalier Contractuel à la Roche sur Yon - Novembre 2012 - > nov2014 : Assistant Hospitalier spécialiste au CHU de Nantes 27 Annexe 2 Journée 1 : Maitrise des voies aériennes – programme formateur Lieux (réserver la sale) : Participants : (Penser à envoyer un email une semaine avant pour confirmer la date– envoyer fiches de prérequis / consensus – leur envoyer fiches post TEST) Formateur présent : Pré-briefing 9h-9h30 : - Accueil, se présenter, visite du centre de simulation, du CESU, (toilette, secrétariat, café …) - Présentation et particularité du SIM man 3G, - Explication du contrat pédagogique (confidentialité et droit à l’image, pas de jugement, milieu protégé, droit à l’erreur, pas de divulgation des scénarios, jouer à fond …) 4 ateliers 9h30 – 11h00 (prévoir la préparation des 4 ateliers) - Intubation au Mandrin long béquillé - Intubation à la Crico - Intubation au Fastrach - Préparation des drogues de sédation et d’entretien, algorithme d’intubation difficile Matériel nécessaire Non spécifique (non présent sur le CeVeSim) + spécifique - Elysée Mandrin long béquillé - Corpuls Crico - Aspi Fastrach Drogue d’induction et de sédation Pour chaque scénario : briefing, mise en situation réel, débriefing, topo, conclusion 28 Scenario 1 : 11h00 – 12h00 Nom du scénario : IMV G4 à intubé Description narrative du Cas (pré briefing) : IMV avec un flacon de TERCIAN et 2 boites d’Alprazolam chez un jeune de 27 ans alcoolisé Atcd : 1 IMV, opéré de ligament croisé en 2012 TTT : Xanax 0.5 Le soir A l’arrivé au SAU : G5, poussé en SAUV, Participants et rôles Formateurs Apprenants : Pilote : - Médecin arrive dans un 2éme temps Facilitateur (IOA) : - IDE De briefeur Principale - AS - Élève AS Les Objectifs pédagogiques Médicaux : CRM 1 - PLS en attendant l’intubation / Appel à l’aide précoce 2- préparation des drogue d’induction +/- de sédation Répartitions des Rôles : Leadercheep /follower 3 - préparation de l’éphédrine Communication – double check 4 - AS préparation de l’intubation ( aspi, plateau d’intubation) 5 - pré oxygénation / mise en place du respi 6 - dextro devant tout tb de conscience Matériels : Fin du scénario : Dossier résurgences - intubation du patient Habit civil, - arrivé du réanimateur tunique de l’hôpital, ECG, Bio, RP Réactions à effectuer en fonctions des actions effectuées par les apprenants Si pas PLS Désaturation /réflexe nauséeux / vomissement Si canule de Guedel Reflexe nauséeux / vomissement Si pas d’éphédrine préparée Collapsus de ventilation Corrections à apporter : - Power point sur l’intubation facile / les drogues d’induction et de sédation 29 Scenario 2 12h00 – 13h00 Nom du scénario : intubation chez un patient BPCO dyspnéique, avec tb de conscience Description narrative du Cas (pré briefing) : Patiente BPCO de 54 ans post tabagique sevré depuis 3 ans, allergie à l’iode, surpoid modéré Atcd : pancréatite aigüe alcoolique TTT : Symbicort / Ventoline, Pas de SMUR dispo et aggravation pendant le transport A l’arrivé au SAU : G6, poussé en SAUV, sat à 80% au MHC, en sueur Participants et rôles Formateurs Apprenants : Pilote : - Médecin arrive dans un 2éme temps Facilitateur (interne) : - IDE Debriefeur principale - AS - Interne Les Objectifs pédagogiques Médicaux CRM : 1 – position semi-assise Appel à l’aide précoce 2 – préparation des drogues d’induction + de sédation Répartitions des Rôles : Leadership /Follower (obligatoire et rapide) Communication – double check 3- préparation de l’éphédrine 4- AS préparation de l’intubation (aspi, plateau d’intubation) 5- pré-oxygénation par VNI mais inefficace donc intubation, 6 – ttt du bronchospasme : cortico, aérosol, +/- sulfate de magnésium Matériels : Fin du scénario : Dossier résurgences - intubation du patient Habit civil, - arrivé du réanimateur tunique de l’hôpital, ECG, Bio, RP, gaz du sang, Réactions à effectuer en fonctions des actions effectuées par les apprenants Si pas en position assise Désaturation /réflexe nauséeux / vomissement Si pas d’éphédrine préparée Collapsus de ventilation Corrections à apporter : - Power point sur le collapsus de reventilation / pré oxygénation 30 Scenario 3 : pause repas – 14h00 – 15h00 Nom du scénario : OAP Cardiogénique en détresse respi sans tb de conscience Description narrative du Cas (pré briefing) : Patiente de 85 ans, gène respi avec orthopnée depuis 3 jours dans un contexte de fête de famille, surpoids modéré Atcd : SCA ST + il y a 3 ans et 8 ans OAP en février dernier, cholcystectomie, ulcere gastrique TTT : lasilix, triatec, plavix, diffu k, co-olmetec A l’arrivé au SAU : G14, poussé en SAUV, sat à 85% au MHC, polypnée à 36, ne parle pas, cyanose mousse, sueur, médecin tous à l’internat Participants et rôles Formateurs Apprenants : Pilote : - Médecin arrive dans un 2éme temps Facilitateur (MAO) : - IDE Debriefeur principale - AS - élève AS Les Objectifs pédagogiques Médicaux CRM : 1 – position semi assise Appel à l’aide précoce 2 – préparation du matériel de VNI et explication à la patiente Répartitions des Rôles : Leadership /Follower 3- appel du senior rapidement, Communication – double Check 4- IDE à coté de la VNI pendant les premières minutes 5- Diminution de l’espace mort (filtre et raccord 6 – ttt de l’OAP, Morphine, Lasilix, Risordan, Natispray, Matériels : Fin du scénario : Dossier résurgences - patient sous VNI Habit civil, - arrivé de la famille tunique de l’hôpital, ECG, Bio, RP, gaz du sang, masque VNI de différent taille Réactions à effectuer en fonctions des actions effectuées par les apprenants Si pas en position assise Désaturation /réflexe nauséeux / vomissement Si pas d’explication de la VNI Mauvaise tolérance Si pas d’éphédrine préparée Collapsus de ventilation Corrections à apporter : - Power point sur la VNI 31 Scenario 4 15h00 – 16h00 Nom du scénario : Renfort intubation difficile sur intubation impossible au mandrin long béquillé Description narrative du Cas (pré briefing) : Patient de 38 ans, coma sur alcoolisation massive, en soirée, chirurgie maxillo-acial secondairement à AVP, Atcd : avp en 2012 multi opr notamment au niveau maxillo-facial, appendicectomie - > Cormack 4 connu sur MO TTT : aucun Echec d’intubation par la première équipe malgré mandarin long béquillé : après appel de la régule apprend qu’il est Cormack 4, Participants et rôles Formateurs Apprenants : Pilote : - Médecin : renfort intubation Facilitateur (1er médecin) : - IDE X2 Debriefeur principale : - AS x2 - élève AS Les Objectifs pédagogiques Médicaux CRM : 1 – Initialement avec le médecin facilitateur : échec Appel à l’aide précoce / Bilan d’intubation sur intubation difficile Répartitions des Rôles : Leadership /Follower 2- mise en place du mandrin long béquillé : échec, reprise au Communication – double Check BAVU, Préparation des drogues d’induction, 3 – préparation du Fastrach 4 – nouvelle ISR 5 - Pas de ballonage après reprise de la respi spontané 6 – intubation au fastrach Matériels : Fin du scénario : Dossier SMUR - patient intubé Habit civil, - rappel de la régulation bouteille d’alcool x3 vide, décor de maison ECG, valise d’intubation difficile, Réactions à effectuer en fonctions des actions effectuées par les apprenants Corrections à apporter au scénarii: - Power point sur l’algorithme Difficile / technique facilitant l’intubation 32 Scenario 5 16h00 – 17h00 Nom du scénario : NEO ORL avec réaction allergique grave en hôpital de jour sur chimio Cisplatine Description narrative du Cas (pré briefing) : Patient de 58 ans, détresse respiratoire 5 minutes après le début de la chimiothérapie, œdème de Quincke, progressivement trouble de conscience, érythème généralisé Atcd : éthylo tabagique non sevré, Néo ORL : première ligne de chimiothérapie TTT : Primperan, Doliprane, Wheezing streedor, langue lévres gonflées ++ Tb de conscience + désaturation malgré O2 et thérapeutique, Hypotension initialement malgré adré et remplissage Participants et rôles Formateurs Apprenants : Pilote : - Médecin : renfort intubation Facilitateur (interne d’onco) : - IDE X2 Debriefeur principale : - AS x2 - élève AS Les Objectifs pédagogiques Médicaux CRM : 1 – Adré en IM : 0.5mg ou IV : 0.1mg immédiat, puis cortico, Appel à l’aide précoce / Bilan polaramine Répartitions des Rôles : Leadership /Follower 2 - arrêt de la chimio Communication – double Check 3 – pré-oxygénation avec aérosols d’adré et de Bricanyl/atrovent 4 – ISR 5 – remplissage au serum phi,(pas de colloïde) 6 – intubation avec Crico Matériels : Fin du scénario : Dossier SMUR - patient intubé En tunique d’hôpital déjà perfusé, - rappel de la régulation Chambre d’hôpital ECG, valise d’intubation difficile, sac SMUR Réactions à effectuer en fonctions des actions effectuées par les apprenants Corrections à apporter : - Power point sur la crico les alternatives en cas d’échec à une première intubation 33 Fin de journée (17h – 18h) - Questionnaire d’évaluation et d’amélioration - Compléter fiche post TEST - Remettre les attestations de présences - Clôture de la journée – prospectus autres formations –les inviter à revoir les conférences de consensus - Axe d’amélioration pour les prochaines sessions Rangement à l’identique de la salle de simulation et de débriefing – débriefing des formateur 34 Annexe 3 35 36 Annexe 4 : Devis système audio vidéo fixe 37 Annexe 5 : devis système audio vidéo mobile 38 Annexe 6 39 40 Annexe 7 41 42 43 44 45 46 Annexe 8 ACQUISITION SIMULATEUR AU CESU DEPENSES Simulateur TTC Mobilier (montant réel sera sûrement moins élevé) Solution video+PC Bassin d'accouchement 110 421,46 € RECETTES Résultats excédentaires CESU années précédentes affectés à l'investissement (="réserves") 74 774,02 € 5 000,00 € 2012 13 507,75 € 22 020,84 € 700,00 € 2013 2014 2015 41 266,27 € 20 000,00 € - € Résultat CESU bénéficiaire sur 2015. Mais, en raison du déficit du budget global, aucun report n'est autorisé. TOTAL DEPENSES 138 142,30 € Investissements réalisés 2013 2014 2015 5 236,06 € - € 3 609,44 € 1 626,62 € Montant pouvant être utilisé par le CESU au titre des "réserves" Enveloppe d'intéressement TOTAL RECETTES ECART = Autres subventions 69 537,96 € 25 000,00 € 94 537,96 € 43 604,34 € Pour équilibrer l'investissement de départ, le CESU doit obtenir environ 40 000€ de subventions auprès de partenaires extérieurs (ARS, Conseil Départemental, Conseil Régional, SDIS, autres mécènes…) 47 COMPTE DE RESULTAT PREVISIONNEL - SIMULATEUR AU CESU CHARGES Nb jours formation N année d'acquisition N+1 N+2 N+3 N+4 Charges de personnel 56 570 € 56 570 € 56 570 € 56 570 € 56 570 € Charges de personnel non médical 10% AMA 30% IDE Vacataires 30 34 671 € 3 481 € 14 820 € 16 370 € 34 671 € 3 481 € 14 820 € 16 370 € 34 671 € 3 481 € 14 820 € 16 370 € 34 671 € 3 481 € 14 820 € 16 370 € 34 671 € 3 481 € 14 820 € 16 370 € Charges de personnel médical Vacataires 30 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € 21 899 € -€ -€ -€ -€ -€ 17 700 € 5 000 € 5 000 € 2 000 € 12 000 € 2 000 € 2 000 € 11 000 € 6 000 € 2 000 € 11 000 € 6 000 € 2 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € 3 000 € Dotations aux amortissements 3 000 € 700 € 20 044 € 20 044 € 20 044 € 20 044 € 20 044 € TOTAL CHARGES 94 314 € 81 614 € 81 614 € 87 614 € 87 614 € TOTAL CHARGES INDIRECTES 13 204 € 11 426 € 11 426 € 12 266 € 12 266 € 107 518 € 93 040 € 93 040 € 99 880 € 99 880 € Charges à caractère médical Charges à caractère hôtelier et général Maintenance Pièces d'entretien et de consommables Frais de formation formateurs (coût pédagogique) Frais de formation formateurs (coût RH) Frais matériel pédagogique Bassin d'accouchement TOTAL CHARGES 30 48 RECETTES Nb jours formation N année d'acquisition N+1 N+2 N+3 N+4 32 890 € 3 418 € 16 445 € 11 394 € 22 694 € 11 347 € 117 495 € 32 890 € 3 418 € 18 912 € 13 103 € 22 694 € 11 347 € 117 495 € 32 890 € 3 418 € 18 912 € 13 103 € 22 694 € 11 347 € 117 495 € 32 890 € 3 418 € 18 912 € 13 103 € 22 694 € 11 347 € 117 495 € 32 890 € 3 418 € 18 912 € 13 103 € 22 694 € 11 347 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 7 565 € 113 319 € 117 495 € 117 495 € 117 495 € 117 495 € 5 801 € 24 455 € 24 455 € 17 615 € 17 615 € 107 518 € 3 584 € 4 122 € 4 659 € 93 040 € 3 101 € 3 567 € 4 032 € 93 040 € 3 101 € 3 567 € 4 032 € 99 880 € 3 329 € 3 829 € 4 328 € 99 880 € 3 329 € 3 829 € 4 328 € 3 289 € 3 782 € 4 276 € 1 434 € 952 € 952 € 1 180 € 1 180 € 1 139 € 1 649 € 1 094 € 1 094 € 1 357 € 1 357 € 1 865 € 1 237 € 1 237 € 1 534 € 1 534 € Remboursements ANFH Recettes de formations CHD : formation complète clé en main CHD : location simulateur IFPS : formation complète clé en main IFPS : location simulateur Autres éts GHT SDIS MCS Conseil de l'Ordre TOTAL RECETTES RESULTAT 113 319 € 10 3 5 10 6 3 2 2 Coût moyen Charges à couvrir Coût pour une journée de formation Si 15% marge : IFPS, autre éts GHT? Si 30% de marge : autre établissement Coût pour une journée hors personnel (location du simulateur) Si 15% marge : IFPS, autre éts GHT? Si 30% de marge : autre établissement 1 310 € 1 481 € 49 50