Introduction générale :
La macroéconomie est avant tout une approche qui est théorique qui consiste à analyser ou à étudier l’économie
d’un point de vue globale. Nous somme donc dans une approche complètement différente de celle enseignée en
Microéconomie qui s’intéressait aux comportements des agents économiques individuels.
Pour répondre à une question, soit j’opte pour une démarche individualiste soit pour une démarche beaucoup
plus globale, cette approche est celle de la macroéconomie. Ces deux approches possèdent leurs méthodes
d’analyses.
Remarque :
Qu’est ce que l’on entend par analyser l’économie d’un pt de vue globale ?
Il faut comprendre le fonctionnement d’une économie à un niveau globale, c’est nécessairement s’intéressé à des
variables économiques globales, donc à des variables macroéconomiques (Exemple : Niveau consommation,
d’investissement, d’emploi ou encore taux d’emploi, chaumage etc…). On parle également d’agrégats
économiques.
La macroéconomie accorde de l’importance a l’étude des relations qui existent entre les variables
macroéconomiques (Ex : Croissance du revenu nationale et le taux de chômage). Relation positive : Plus de
croissance revenue, plus d’emploi, baisse du chômage. Cependant, est-ce la hausse d’emploi qui entraine une
croissance des revenues ou l’inverse. Ainsi cette relation peut être contestée dans les faits. Exemple : Economie
de la Chine. 12% de croissance sur 10, le chômage devrait donc être très bas, ce qui n’est pas le cas.
Autre relation : celle de l’inflation et le chômage. Celle a un rapport négatif, car l’augmentation de l’une des
variables entraîne la baisse de l’autre. Evidemment, cette exemple est contestable (Angleterre qui a connu 25%
d’inflation et 25% de chômage).
« D’un point de vue globale »
C’est la question de la limite géographique de la macroéconomie. Est-ce qu’en Macroéconomie, on s’intéresse
uniquement à un pays ? Ex : UE et son élargissement ?
On peut aborder ainsi les pays comme des régions de l’Europe.
Europe Economique : Angleterre présent. Europe Monétaire : Angleterre Absente.
Qu’est ce qui empêcherai un économiste de proposer une analyse micro ou macro du
système bancaire français ? RIEN
Grâce aux travaux des monétaristes (Université de Chicago), les économistes proposent une analyse micro de la
macro. Milton Friedman est l’un des économistes qui est à l’origine de l’analyse micro de la macro.
Tout individu doit connaître l’économie, car la connaissance de la macro permet aux citoyens d’élire l’homme
politique qui a un programme prêt à agir sur des variables économiques. La variable environnement est celle qui
rassemble l’homme politique et l’homme économique.
Un courant économique apparu aux USA : « Le public choice ». J. Buchanan et G. Tullock sont à la base de ce
courant. C’est l’analyse économique des décisions politiques. La difficulté pour l’homme politique et l’individu
apparaît lorsqu’on a deux variables macroéconomiques avec l’une quantitative et l’autre qualitative.
Macroéconomie
Cours n°1
20/01/2012
Par ailleurs, la classe politique se doit de connaître la macro. L’homme politique est un agent rationnel qui
cherche à optimiser son bien être. Comment ? En ayant du POUVOIR. L’homme politique a le gout du pouvoir.
Pour atteindre ce but, il s’appuie sur des variables économiques.
C’est parce qu’il connaît les conséquences (économiques) de ses actes qu’il met en place sa politique.
L’analyse macro s’effectue en termes d’un raisonnement qui porte sur les marchés. Ce raisonnement fonctionne
simultanément car les marchés sont imbriqués. (Ex : Marché de la monnaie et marché bien services Lorsque
les intérêts d’un marché augmente, quasi instantanément, l’autre marché va réagir.)
Voici les 3 principaux marchés : Monnaie, Biens et Service et travail.
M. DRAGUI est le nouveau gestionnaire de la BCE, qui est l’autorité monétaire, responsable de l’offre de la
monnaie.
En macro, nous allons nous intéresser à l’équilibre global de ces marchés, qui est une situation économique à un
instant t. Evidemment, cette situation varie. En première année, nous allons l’étudier en statique.
Réciproquement, il peut être en déséquilibre.
Les marchés, en macro, sont des abstractions construites sur la base de tout un ensemble d’hypothèse :
Tous les agents économiques ont des contraintes et des objectifs, c’est-à-dire un comportement d’optimisation
mais c’est contraintes et objectifs sont considérées identiques. On peut donc obtenir par agrégation l’agent
économique appelé le ménage.
Il existe, en macro, un seul bien. Ce bien est consommé, investi et épargné. Le raisonnement macroéconomique
qui concerne un seul bien permet d’éviter ainsi les problèmes liés à l’agrégation de grandeur hétérogène.
Il existe une fonction de production qui ressemble à celle étudié en microéconomie puisqu’il s’agit d’une
combinaison de facteur K (capital) et L (travail). En revanche, c’est une fonction de production considéré comme
macroéconomique : y = F (K, L). Y =volume de production national, K et L désigne toujours les facteurs de travail
et capital mais d’un pt de vue global.
On considère que la monnaie est émise par une entité que l’on appelle les autorités monétaires BCE qui est
responsable de l’émission et de la gestion de l’euro.
Dans les modèles standards de macro, nous distinguons 3 types d’agents économiques : les comportements de
ses agents sont supposés représenter l’action agrégée de beaucoup de personnes ou d’organismes de l’économie.
Ces agents sont : Les ménages, les Etats et les entreprises.
La fonction principale d’un ménage est de consommé, notamment des biens et services, dans le but de satisfaire
des besoins. Le raisonnement porte principalement sur des biens finaux. Le macroéconomiste raisonne sur les
ménages sans faire de distinctions.
Les entreprises, elles, fabriquent et produisent.
L’Etat est un agent économique qui consomme et produit. Il joue un rôle actif en macro. Il dépense dépense
publiques qui est une variable macroéconomique assez importante. Cependant, à aucun moment l’Etat va
distinguer les dépenses pour un salaire de fonctionnaire ou encore une dépense pour acheter un avion de chasse.
L’Etat a beaucoup plus produit dans le passé qu’aujourd’hui.
Lorsque les dépenses dépassent les recettes l’agent éco se trouve en déficit dans le cas contraire, il est dans le
cas excédant. Les recettes de l’Etat ont diminué au fil du temps et l’Etat a du trouver les recettes substituables.
Lorsque les dépenses publiques est supérieur aux dépenses fiscales ont parle de déficit publique.
En macro, le raisonnement s’effectue sur des variables analysées en termes de stock ou de flux.
La formation de capitale constitue un flux. Le capitale fixe constitue le stock. Cependant, le capitale se déprécie,
c’est-à-dire qu’il perd de la valeur, tout simplement par usure. La dépréciation du capitale correspondrait à une
fuite d’eau de la baignoire (Exemple vu précédemment).
Par ailleurs, la quantité de chômeur dans un pays constitue un stock, les chômeurs à peine licencié constituent un
flux. Le raisonnement macroéconomique s’effectue également en termes de variable nominal et réel. On peut
ainsi résonner sur un revenu national réel comme on peut raisonner sur un revenu national nominal. L’approche
nominale est une approche purement monétaire. L’approche réelle considère nécessairement l’indice des prix qui
permet de corriger les phénomènes monétaires.
Si on résonne sur la base du taux d’inflation d’un pays, vaut-il mieux avoir 2000 euros en salaire nominal avec 2 %
d’inflation ou 3000 euros avec 6 % d’inflation. On corrige l’effet du salaire nominal.
Il est important de se poser la question de quelles sont les variables économiques, existe-il une variable plus
importante que les autres, une qui pourrait nous informer sur l’état de santé d’une économie.
Pour de nombreux économiste, cette fameuse variable est le PIB (Produit Intérieur Brut) qui représente à la fois le
revenu total de l’ensemble des acteurs de l’économie et la dépense total consacré à l’acquisition des biens et
services produits dans une économie.
Exemple : Un pays qui présente un PIB élevé en termes de volume (Deux mille milliard d’euros pour la France)
sera considéré comme un pays qui se porte bien.
Comment mesure-t-on un PIB ?
En science économique, on peut effectuer un raisonnement en PIB nominal ou en PIB réel, c’est très souvent le
PIB réel qui, encore une fois, est retenu par les économistes pour raisonner et expliquer l’état de sante d’une
économie.
Comment calculer la valeur du PIB réel ?
On multiplie, tout simplement, les quantités produites de chaque bien par leurs valeurs de marché (le prix) puis
on les additionne.
Qi = 1,....., n Quantité
Pi = 1,....., n Prix
𝑃𝐼𝐵 = 𝑃𝑖 𝑄𝑖
Cours n°2
27/01/2012
Cette formulation dépend des prix et des quantités produites. Le prix varie dans un pays ou dans un autre à cause
des phénomènes monétaires et par la politique monétaire du pays.
Exemple : Chaque monnaie possède sa valeur, ainsi il existe un taux de change (qui va avoir une conséquence sur
la détermination du PIB réel).
Très souvent, l’économiste mais également les médias vont avancer des chiffres qui représentent le PIB en
dynamique.
∆ PIB = PIB2 − PIB1 Variation du PIB entre 2 années
Le dynamise considère le temps comme une variable productrice de changement.
∆ PIB = ∂PIB/ ∂t
SI on résonne en termes de taux de croissance du PIB, en pourcentage, on a :
T(PIB)= (∆ PIB/ PIB1) × 100
Le PIB ne mesure que la valeur des produits finis, le PIB est égale à la somme des valeurs
ajoutés de chaque entreprise.
Exemple : Si on considère l’Hamburger divisé par McDo. Prix de vente du Hamburger : 2€, Valeur
Ajoutée McDo : 1,50€. Dans ce cas là, le PIB correspond à la somme des valeurs ajoutées soit 1,50
pour McDo et 50 centimes pour le boucher.
Variables pour représenter les flux :
Production réel des entreprises, notée Y.
Elle est tout simplement le PIB, le revenu national et le produit national d’une économie. Lorsque
l’économiste cherche à raisonner sur le taux de croissance il réfléchira sur cette valeur de Y
Le niveau de consommation global, notée C.
Le niveau d’investissement global, notée I.
L’épargne, notée S.
(SG : épargne du gouvernement et SP : épargne privé)
Le stock de capitale, notée K.
Le niveau de travail, notée L.
Souvent raisonné en termes de chômage.
Les dépenses du gouvernement, notée G.
Ce sont les dépenses publiques.
Les recettes fiscales, notée T.
La quantité de monnaie, notée M.
Le niveau général des prix, notée P.
Grâce à elle, on peut donc déterminer l’évolution des prix
Le taux d’intérêt, notée R.
On considère que R est le taux d’intérêt interbancaire.
Il peut influer le choix des agents économiques.
Elle représente aussi la valeur de la monnaie.
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