Projet # 43571 Copyright Geomar International 31/05/2005
Ces dernières sont moins nombreuses que les hommes, leur capacité de production
moins grande, car elles doivent faire face à des obstacles spécifiques qui ne leur
donnent pas les mêmes avantages et possibilités sur le marché.
Elles sont très présentes dans la commercialisation et dans la transformation, à
petite échelle et de manière artisanale.
De nombreux emplois rémunérés se créent dans la filière horticole et les femmes y
sont majoritaires comme main d’œuvre. Leurs conditions d’emploi, comme pour
l’ensemble des journaliers sont souvent précaires, mal rémunérées, et elles se
retrouvent dans les emplois au bas de l’échelle.
Leur « avantage comparatif » qui leur offre opportunités d’emploi et revenus s’appuie
sur un système de discrimination systémique qui les affecte et les maintient en
situation « désavantageuse ».
Elles subissent la persistance de normes et de règles sociales qui limitent leur accès
et leur contrôle sur les ressources (facteurs de production, formations techniques et
autres), qui restreignent leur capacité de s’investir et de performer dans la production
horticole (concurrence entre le travail productif et reproductif) et entravent leur
capacité de progresser dans les emplois.
Des pratiques de travail décent se développent peu à peu, grâce notamment à
EUREPGAP, qui ouvre la voie à des alternatives.
L’absence de promotion de modèles de femmes productrices ne permet pas aux
jeunes filles d’envisager un avenir dans le secteur agricole et au milieu dans son
ensemble de les accueillir.
Le manque de données statistiques désagrégées par sexe ne permet pas d’avoir un
portrait précis de la situation de l’emploi dans la filière horticole et entrave le
développement de programmes appropriés.
Le manque de concertation entre les différents acteurs ne favorise pas le
développement de politiques et programmes cohérents.
Recommandations
Il est recommandé que la stratégie s’articule autour de trois principes fondamentaux qui
guideront les choix opérationnels du PDMAS afin de permettre une meilleure intégration
des enjeux en matière d’égalité entre les hommes et les femmes :
L’inclusion : toutes et tous doivent profiter des retombées du développement;
L’équité : toutes et tous doivent profiter équitablement de ces retombées;
La participation : toutes et tous doivent avoir accès aux informations nécessaires et
doivent pouvoir participer aux processus de décisions qui affectent leur vie.