Évaluer et traiter toute la personne
Le diagnostic du déficit de l'attention devrait tenir compte des interactions du
syndrome avec la santé physique et mentale de l'enfant. La NADDA croit qu'il est
inadéquat de traiter les seuls symptômes du déficit de l'attention. Il faut considérer la
personne dans son ensemble et voir toutes les répercussions du syndrome sur sa vie. On
peut ainsi agir sur les différents aspects de la maladie. On considère qu'une approche
globale du problème augmente les chances de succès du traitement.
Suspecter le déficit de l'attention, et non le présumer
Le déficit de l'attention devrait être suspecté lorsqu'un enfant présente des troubles
de l'attention ou de comportement, mais ne devrait pas être tenu pour acquis. Les
symptômes peuvent varier de légers à extrêmement sévères selon les individus et
peuvent être causés par d'autres maladies. Un diagnostic approprié peut aider à
identifier ces causes potentielles. Il permet en outre de voir s'il existe des conditions
coexistantes comme la dépression, l'anxiété, les troubles de la personnalité, etc. Un bon
diagnostic doit être basé non seulement sur un examen médical complet, mais aussi sur
une évaluation psychologique qui tient compte du comportement scolaire et social de
l'enfant.
Ne pas prendre une réponse positive aux médicaments comme preuve du déficit de
l'attention
Une réponse positive aux médicaments ne peut servir de base au diagnostic pour
plusieurs raisons. Tout d'abord, les stimulants peuvent avoir un effet positif sur
certaines personnes qui souffrent d'une autre maladie que le déficit de l'attention, et
même sur certaines personnes qui ne présentent aucun trouble. De plus, certaines
personnes qui présentent le syndrome ne trouvent pas de soulagement avec les
médicaments, soit parce que la dose n'est pas bien ajustée, soit parce que le médicament
n'est pas approprié. On ne peut donc pas éliminer l'éventualité de la présence du déficit
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