COMMUNICATIONS 37 Le n o y a u des schizozoïtes renferme alors un k a r y o s o m e peu v o l u m i n e u x et, autour de ce dernier, de la chromatine diffuse, peu sidérophile, localisée en un pôle de la membrane nucléaire. Les schizozoïtes nouvellement formés, a v a n t de se séparer, paraissent parfois p o u v o i r demeurer assez longtemps unis entre eux. Il m ' a été, en effet, possible d'observer plusieurs individus qui, quoique bien d é v e l o p pés, étaient demeurés reliés entre eux par de longs prolongements p r o toplasmiques (fig. /j). Les schizontes m y c é t o ï d e s plurinucléés de 0. francisci se rencontrent assez rarement chez les Akis parasités et ce n'est que lorsque l'infestation était fortement prononcée qu'il m ' a été possible de les observer. De plus, ces schizontes m y c é t o ï d e s ne semblent pas évoluer chez Akis iingilana, à la surface des cellules épithéliales dés tubes de Malpighi, ainsi que cela a lieu, d'après les observations de L É G E R , chez les autres Ophryocystis. T o u s les schizontes m y c é t o ï d e s d'O. francisci que j ' a i observés se trouvaient au contraire à l'intérieur du protoplasme de la cellule malpighienne, ou tout au moins étaient profondément enfoncés dans le protoplasme de ces cellules. De plus, là où se trouvaient les schizontes, les cellules malpighiennes se montraient fortement altérées, à tel point que la partie du p r o t o plasme de la cellule qui regarde la lumière du tube était entièrement détruite ; certains schizontes se trouvaient ainsi au niveau des n o y a u x de la cellule malpighienne (fig. a), ou étaient accolés à un des côtés de ce noyau. Il se peut d o n c que chez 0. francisci, le sporozoïte pénètre directement, dans le protoplasme de la cellule malpighienne pour y é v o luer en schizonte m y c é t o ï d e . Je pense qu'une telle destruction cellulaire résulte de l'action des schizontes m y c é t o ï d e s sur la cellule hôte, et que l'on ne doit pas voir là la simple élimination d'une partie de la cellule malpighienne dans la lumière d u tube, bien qu'un tel processus de régénération cellulaire des tubes de Malpighi ait été assez souvent observé chez l'insecte, car ce processus s'établit en un m ê m e temps sur quelques cellules malpighiennes, et n o n sur toutes à la fois. La présence de grains de pigments que l'on rencontre dans les cellules malpighiennes n'est pas en relation avec le parasitisme des Ophryocystis, les tubes de Malpighi non infestés possédant en effet souvent de tels pigments. A c ô t é des schizontes m y c é t o ï d e s qui viennent d'être décrits, Ophryocystis francisci possède, c o m m e tous les Ophryocystis, d'autres schizontes qui sont, cette fois-ci, paucinucléés et non plus multinucléés ; de tels schizontes ont été n o m m é s par L É G E R « schizontes grégarinoïdes ». Les schizontes grégarinoïdes, à l'inverse des schizontes m y c é t o ï d e s , n ' o n t que 2 ou 4 n o y a u x chez 0. francisci, ces éléments sont assez développés et mesurent 6 à 8 p. L a figure 6 représente un schizonte paucinucléé à 2