D4) En déduire que ∀v∈H1
0(Ω),Q2(u0, v)≥0.
D5) Montrer que Q2(u0,|v|) = Q2(u0, v),∀v∈H1
0(Ω) et Q3(u0,|v|)6= 0, si v6= 0.
D6*) en déduire que
Q2(u0, v)>0,∀v∈H1
0(Ω) \ {0}.(10)
D7) Montrer que u0est un minimum local strict, c’est à dire qu’il existe η0>0tel que si
0<ku−wkH1
0(Ω) < η0, alors F(w)> F (u0)[On pourra utiliser la question B2 ].
D8) Montrer que v= 0 est la seule solution dans H1
0(Ω) de l’équation −∆v+V(x)v+ 3u2
0v= 0.
Partie E
On considère dans cette partie un paramètre ε∈R, l’espace H=H2(Ω)∩H1
0(Ω) et l’application
Lεdéfinie pour v∈Hpar
Lε(u) = −∆u+εd
dx1
u+V(x)u+u3.(11)
E1) Montrer que pour tout ε∈Rdonné , Lεdéfinit une application de Hvers L2(Ω), de classe
C1. Calculer dLε(v)w, pour v, w dans H.
E2) Montrer que dLε(u0)est une application inversible de Hvers L2(Ω), pour tout ε∈R(ici,
u0désigne l’application construite à la question A7).
E3) On définit l’application Lde R×Hvers R×L2(Ω) par L(ε, v)=(ε, Lε(v)). Montrer que
Lest de classe C1. Calculer dL(ε, v)(η, w)pour tous ε, η dans R, et v, w dans H.
E4) Montrer que dL(0, u0)est une application inversible de de R×Hvers R×L2(Ω).
E5*) En appliquant le théorème d’inversion locale à l’application Len (0, u0), montrer qu’il
existe une constante ε0>0tel que si |ε| ≤ ε0alors, l’équation Lε(u) = 0 possède une solution
non nulle uε.
Partie F
F1) Montrer que la fonction Fdéfinie sur H1
0(Ω) par (2) satisfait la condition de Palais-Smale.
F2) On considère l’ensemble Pdes chemins continus joignant u0et −u0, c’est à dire
P={p∈C0[0,1], H1
0(Ω), p(0) = u0, p(1) = −u0},
et l’on pose
c= inf
p∈P Max
s∈[0,1]F(p(s)).
Vérifier que c>β.
F3) Montrer que c≤0[Indication : on pourra considérer la restriction de Fà la droite de
vecteur directeur u0, et utiliser la question A9.].
F4) montrer que cest une valeur critique de F.
F5) Soit {λn}n∈N∗les valeurs propres de l’opérateur Ldéfini par L(v) = −∆v+V(x)vpour
v∈H1
0(Ω), rangées par ordre croissant. Montrer que l’hypothèse (6) est équivalente à λ1<0.
F6*) on suppose ici de plus que
λ2<0.(12)
Montrer que (12) entraîne c < 0.
F7) En déduire que si (12) est vérifiée, alors il existe une solution non nulle u2de (4), différente
de u1et −u1.