entrambi su base metafisica, visione sub specie aeternitatis « geome-
trica », « razionale », al contempo però non disgiunta dal sentire, la
« faculté des sentiments » [Lévy-Bruhl, 1894, 61]1.
« La raison selon Jacobi est donc divinatrice : c’est une révélation,
c’est une aspiration vers un absolu auquel nous croyons, sans le voir. [...]
“La faculté des sentiments”, disons-nous, est chez l’homme la faculté supé-
rieure à toutes les autres, celle qui seule distingue son espèce parmi les ani-
maux, et l’élève au-dessus d’eux, non pas en degré, mais en nature, c’est-à-
dire hors de toute comparaison. Elle est, en un mot, identique à la raison.
Ou bien, en d’autres termes non moins exacts : ce que nous appelons rai-
son, ce que nous considérons comme une faculté supérieure au pur entende-
ment (qui a pour unique objet la nature), provient exclusivement de la
faculté des sentiments. Comme les sens fournissent des données à
l’entendement dans la sensation, de même la raison lui en fournit dans le
sentiment » [Lévy-Bruhl, 1894, 61-62].
Questa è conoscenza di terzo genere, « adaequatam cognitionem
essentiae rerum », come si esprime Spinoza [Ethica, pars II,
prop. 40, scholium II]. Ed è anche, esattamente, la forma di cono-
scenza che Lévy-Bruhl descrive in più punti nell’intero arco della
propria produzione intellettuale. Alcune esemplificazioni : ne L’idée
de responsabilité, egli discute « l’idée commune de responsabilité » e
l’inestricabile rapporto che vi è in essa fra sentimenti suscitati dalla
condotta, « croyance » nella « participation » (o « solidarité »)
dell’intero uomo ai propri atti, e idea di responsabilità [Lévy-Bruhl,
1884, 1-8]. Ne La morale et la science des mœurs si legge, all’interno
del capitolo consacrato a Le sentiment moral : « Les sentiments et les
représentations sont inséparables les uns des autres » [Lévy-Bruhl,
1903, 224]. E ancora :
« En morale, les notions de bien, d’obligation, de mérite, de justice, de
propriété, de responsabilité, etc., sont des concepts d’une complexité
extrême, impliquant un grand nombre d’autres concepts, imprégnés de
sentiments et de croyances plus ou moins perceptibles à la conscience et à
la réflexion, chargés, en un mot, de tout un passé d’expériences sociales.
Clairs pour l’action, à qui la tradition en enseigne l’usage, ils sont étrange-
ment obscurs pour l’analyse scientifique » [ibid., 20].
Revue philosophique, no3/2005, p. 323 à 333
326 Francesco Saverio Nisio
1. Questa strada interpretativa, pur priva di riferimenti espliciti a Spi-
noza, è stata parzialmente esplorata da Fondane [Fondane 1940] in un testo
pubblicato sulla Revue philosophique, all’epoca diretta dallo stesso Lévy-Bruhl.
Il saggio venne edito in due parti a cominciare dal numero successivo alla
scomparsa di Lévy-Bruhl. L’avvertimento redazionale che apre l’articolo
espone concisamente i limiti nei quali l’interpretazione veniva accolta da parte
di Lévy-Bruhl. Invece Goldman si avvicina maggiormente a cogliere il tenore
reale di questa « science of metaphysics », ricollegandola appunto alla presenza
di Spinoza nell’opera di Lévy-Bruhl, anche se per via riflessa : « On peut même
avancer que Lévy-Bruhl éprouve de l’admiration pour Jacobi, à l’instar de
celle que ce dernier avait pour Spinoza » [Goldman, 1998, 11].
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