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Dossier de presse alimentation et santé, septembre 2014
Coop au service d'une alimentation saine
Sommaire
1. Le point sur l'alimentation ................................................................................................ 2
1.1. Surpoids et maladies liées à l'alimentation ................................................................... 2
1.2. Mauvaises habitudes alimentaires et manque d'exercice ............................................. 3
2. Tendances de consommation ........................................................................................... 3
2.1. Etude Coop: les tendances alimentaires sous la loupe ................................................ 3
2.2. Besoins individuels....................................................................................................... 4
3. Alimentation et santé: les principes de Coop .................................................................. 5
3.1. Engagement et action de Coop .................................................................................... 5
3.2. Collaboration avec des organismes de référence ......................................................... 5
4. Evolution de l'assortiment ................................................................................................ 6
4.1. Des lignes de produits dédiées à des besoins spécifiques ........................................... 6
4.2. Amélioration de la qualité nutritionnelle des marques propres Coop ............................ 6
4.3. Une offre équilibrée dans les restaurants Coop ............................................................ 7
4.4. Les aliments bio sont-ils meilleurs pour la santé? ........................................................ 7
5. Etiquetage détaillé ............................................................................................................. 7
5.1. Des consommateurs en quête de transparence ........................................................... 7
5.2. Profil nutritionnel .......................................................................................................... 7
5.3. Label "5 par jour".......................................................................................................... 8
6. Promotion de l'exercice physique et d'une alimentation saine ...................................... 8
6.1. L'exercice physique en Suisse ..................................................................................... 8
6.2. Duel intercommunal Coop La Suisse bouge .............................................................. 8
7. Services d'information ...................................................................................................... 9
8. Interlocuteurs ................................................................................................................... 10
8.1. Service médias de Coop ............................................................................................ 10
8.2. Liens .......................................................................................................................... 10
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1. Le point sur l'alimentation
1.1. Surpoids et maladies liées à l'alimentation
Notre santé et notre bien-être dépendent autant de la pratique régulière d'une activité
physique que de l'équilibre de notre alimentation. Boire et manger sain nous rend plus
performants tout en améliorant notre qualité de vie.
Le surpoids et l'obésité (forte surcharge pondérale) ont connu ces dernières années une forte
progression, jusqu'à devenir un problème de santé publique majeur. Selon les résultats de
l'Enquête suisse sur la santé, 41 % des adultes de notre pays sont en surpoids ou obèses, et
la tendance est à la hausse.
1
Les principales causes de ce phénomène résident dans la forte
diminution de l'activité physique dans les loisirs comme dans la vie professionnelle, et dans
une alimentation inappropriée. Les dépenses occasionnées en Suisse par le surpoids et
l'obésité et les maladies qui en découlent ont doublé depuis 2004 et sont estimées à
5,8 milliards de francs pour l'année 2006, soit environ 7,3 % des dépenses de santé publique
totales.
2
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) estime que dans les pays industriels,
plus d'un tiers des dépenses de santé publique sont occasionnées par des maladies liées à
une mauvaise alimentation obésité, diabète sucré, cholestérol, hypertension artérielle et
les maladies cardiovasculaires qui en découlent, ainsi que par le cancer.
3
Aujourd'hui, bon nombre de programmes scolaires traitent de l'alimentation et / ou de l'activité
physique (cf. 6.3.) avec, semble-t-il, un certain succès. Une étude alisée en 2002 a révélé
qu'un enfant sur 5 était en surpoids en Suisse. La même étude réitérée en 2007 a montré que
cette proportion avait baissé: 19,4 % en 2002 contre 15,1 % en 2007.
4
Ce chiffre est resté
stable jusqu'en 2010.
5
Or, le surpoids et l'obésité ne sont pas le seul problème de société lié à l'alimentation. Alors
que la population suisse bénéficie globalement d'un apport suffisant en nutriments essentiels,
certains groupes présentent des carences en micronutriments (vitamine D, acide folique, iode
et fer, notamment) et en fibres alimentaires. L'insuffisance pondérale est un autre phénomène
répandu, en particulier chez les femmes jeunes, et souvent lié à des troubles alimentaires.
Pourtant, les habitudes alimentaires des Suisses ne correspondent pas aux
recommandations officielles en faveur d'une alimentation équilibrée. Selon le 6e rapport sur la
nutrition en Suisse, publié en 2012, nous consommons trop peu de fruits et de légumes, et
trop de sucres, de sel, de graisses et d'énergie (calories).
6
1
Enquête suisse sur la santé, 2012. Neuchâtel: Office fédéral de la statistique (OFS), 2013. Document
consultable en ligne sur: www.bfs.admin.ch/bfs/portal/fr/index.html
2
Overweight and obesity in Switzerland. Prepared for the Bundesamt für Gesundheit (BAG), 2009. Document
consultable en ligne sur
http://www.bag.admin.ch/themen/ernaehrung_bewegung/05207/05218/05232/index.html?lang=fr
3
Recommandations pour une alimentation équilibrée. Berne: Office fédéral de la santé publique (OFSP), 2007.
Document consultable en ligne sur http://www.bag.admin.ch/themen/ernaehrung_bewegung
4
Aeberli, Isabelle et.al, Decrease in the prevalence of paediatric adiposity in Switzerland from 2002 to 2007, NS
Public Health Nutrition.
5
Aeberli Isabelle et.al, (2010) Stabilisation of the prevalence of childhood obesity in Switzerland, Swiss Medical
Weekly
6
Sixième rapport sur la nutrition en Suisse, 2012.
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1.2. Mauvaises habitudes alimentaires et manque d'exercice
Les principaux facteurs de surpoids sont un mode de vie sédentaire la position assise est
prépondérante, et la consommation fréquente d'aliments à forte densité énergétique.
7
La
pratique régulière d'une activité physique et une alimentation riche en fibres ont par
conséquent des vertus protectrices. Pour les enfants et les adolescents, mieux vaut un
environnement familial et scolaire favorisant une alimentation saine et l'activité physique.
2. Tendances de consommation
2.1. Etude Coop: les tendances alimentaires sous la loupe
"Les tendances alimentaires sous la loupe" est une initiative de Coop qui bénéficie du soutien
technique de la SSN. Il s'agit de sondages représentatifs des habitudes alimentaires de la
population suisse, qui ont été effectués et publiés régulièrement entre 2009 et 2011. Les
résultats de l'étude fournissent une base solide aux différents acteurs de la promotion d'une
alimentation équilibrée.
La première étude "Manger sain: préférences, connaissances et comportements" et le
6e rapport sur la nutrition en Suisse, publié en 2012, le confirment: les Suisses connaissent les
principes d'une alimentation saine.
8
L'étude Coop révèle aussi qu'il y a un fossé entre les
habitudes des gens et la perception qu'ils ont de leurs propres habitudes. 77 % des sondés
estiment que leur alimentation est "saine" ou "plutôt saine". La réalité est un peu différente. Si
l'apport en substances nutritives est globalement satisfaisant, bon nombre des groupes de
population sondés semblent avoir une alimentation inappropriée: trop de graisses animales,
de sucre et de sel, pas assez de glucides complexes, de fruits et de légumes.
9
(voir point 1.1).
La première étude ayant révélé l'intérêt des sondés pour les repas sains et rapides, la
seconde a été consacrée à ce sujet. 69 % des personnes interrogées estiment qu'il est
possible de manger à la fois rapidement et sainement. La population suisse tient à ce que les
repas pris à la maison en semaine soient rapides et sains. A la question "en quoi consiste un
repas rapide et sain", les réponses les plus fréquentes sont "les fruits, les salades et les
légumes".
La troisième étude Coop avait pour thème "Alimentation et santé". Elle a révélé qu'on sous-
estime fréquemment le lien entre ces deux paramètres, en particulier pour les maladies
comme le cancer ou les maladies des articulations. La population est en revanche plus
consciente du lien entre alimentation et surpoids, avec ses conséquences: cholestérol trop
élevé et maladies cardiovasculaires, mais elle sous-estime l'influence de l'alimentation sur les
allergies.
La quatrième étude s'intitule "Les Suisses et la cuisine". La majorité de la population suisse
semble très attachée à la cuisine. Plus de la moitié des sondés préparent au moins un repas
chaud par jour. Tous privilégient les produits frais de saison. Un quart seulement indiquent
recourir régulièrement aux plats cuisinés.
La cinquième étude Coop, "L'alimentation des enfants au quotidien", montre que 98 % des
familles interrogées préparent au moins un repas chaud par jour, sans toutefois prévoir de
menus "spécial enfants". Dans la majorité des cas, la quasi-totalité des repas se prennent à la
7
Report of a Joint WHO/FAO consultation. Diet, nutrition and the prevention of chronic diseases. WHO-Technical
Report Series 916. Geneva: OMS, 2003. Document consultable en ligne sur:
www.who.int/dietphysicalactivity/publications
8
Sixième rapport sur la nutrition en Suisse, 2012.
9
Sixième rapport sur la nutrition en Suisse, 2012.
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maison, surtout le soir. Beaucoup de parents ont le souci de donner à leurs enfants une
alimentation saine. Plus de la moitié des sondés s'informent sur le sujet.
La sixième étude Coop, "Manger? En toute sécurité!" porte sur la sécurité des aliments. Elle
cerne les exigences et les inquiétudes de la population, mais aussi ses connaissances en
matière de sécurité des aliments. Plus d'un tiers des sondés estiment probable qu'ils
consomment des aliments nocifs pour la santé.
La septième et dernière étude Coop, "Les tendances alimentaires sous la loupe", souligne
l'attachement des Suisses à la bonne chère. À la différence des Romands qui aiment aller au
restaurant, les Alémaniques mangent volontiers en famille ou entre amis. Pour les Romands,
c'est la convivialité qui compte, tandis que les Alémaniques privilégient la qualité des aliments.
Même le menu de Noël ne fait pas l'unanimité: si près de la moitié des Suisses déclarent
manger une fondue chinoise ou bourguignonne, les avis divergent entre Romands et
Alémaniques pour ce qui est du poisson et de la palette fumée.
La SSN a apporté son soutien technique au projet "Les tendances alimentaires sous la loupe",
veillant à ce qu'il soit conforme aux dernières couvertes en matière de nutrition. "Disposer
d'une photographie en temps réel du comportement alimentaire de la population et de son
savoir en la matière nous aide à élaborer des informations et des recommandations ciblées",
déclare Christian Ryser, directeur de la SSN.
Retrouvez les résultats de toutes les études et des informations complémentaires sur:
tendances alimentaires
2.2. Besoins individuels
De manière générale, la demande d'aliments sains a connu ces dernières années une forte
augmentation, y compris en relation avec des particularités personnelles. Ainsi par exemple,
20 % des Suisses souffrent d'une intolérance au lactose (sucre du lait) et 0,5 % d'une
intolérance au gluten (maladie cœliaque).
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Les produits végétariens font de plus en plus
d'adeptes. Aujourd'hui, 2 % de la population ne consomment ni viande, ni charcuterie,
auxquels s'ajoutent 40 % de flexitariens, c'est-à-dire de personnes qui renoncent
volontairement de temps en temps à la viande.
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Les produits issus d'une production
respectueuse de l'environnement et des animaux ont eux aussi le vent en poupe.
Au fil des ans, les habitudes évoluent: comme le montre l'étude Coop "Les tendances
alimentaires sous la loupe", les Suisses privilégient de plus en plus les repas rapides mais
néanmoins sains.
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Pour les professionnels de l'alimentation, l'évolution des besoins des
clients est un véritable défi à l'innovation. Coop accorde la même importance à l'analyse des
habitudes de consommation fournie par des études qu'aux contacts quotidiens avec ses
clients. Coop en tire des conclusions précieuses pour un développement judicieux de son
assortiment.
10
Frey, Isabelle; Rogler, Gerhard, Zöliakie: Die Rolle der Ernährung, Schweizer Zeitschrift für Ernährungsmedizin,
2009. S.4
11
Etude réalisée par les Etudes de marché Coop en collaboration avec l'institut Link, août 2012
12
Etude Coop "Tendances alimentaires sous la loupe", thème "manger rapidement et sainement", 2009
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3. Alimentation et santé: les principes de Coop
3.1. Engagement et action de Coop
Une alimentation saine, c'est d'abord une alimentation équilibrée et variée. Les friandises y
ont aussi leur place, à condition d'éviter tout excès. Coop offre un assortiment riche et varié
qui laisse les consommateurs maîtres de leurs choix et de leurs responsabilités.
Consciente de ses responsabilités à l'égard de la société, Coop, n°2 du commerce de détail
en Suisse, milite auprès de la population en faveur d'une alimentation équilibrée. Elle entend
par là: varier les aliments, manger des fruits et des légumes chaque jour, et veiller à la qualité
des graisses et des glucides consommés. Chez Coop, les clients n'ont que l'embarras du
choix: l'offre de produits est vaste, et les supports d'information nombreux. Un large
assortiment de produits bio, végétariens, allégés, enrichis, sans lactose ou sans gluten
permet de répondre aux besoins de chaque individu. Très attachée à la préservation des
traditions culinaires et alimentaires, Coop est en outre partenaire de Slow Food, un
mouvement international qui milite précisément dans ce sens.
Les mesures concrètes par lesquelles Coop encourage l'exercice physique et une
alimentation saine sont exposées aux chapitres 4 à 7.
3.2. Collaboration avec des organismes de référence
Coop collabore activement avec des organisations spécialisées et des organes officiels
chargés d'élaborer des mesures visant à améliorer les comportements alimentaires. Avec ses
partenaires commerciaux, Coop met à contribution son savoir-faire pour exploiter
judicieusement les enseignements de la science, les tendances de la consommation et les
exigences légales. Coop travaille en étroite concertation avec les institutions suivantes:
a) Office fédéral de la santé publique (OFSP)
En mai 2009, l'OFSP a lancé actionsanté, dont l'objectif est de fédérer des organisations
et des entreprises désireuses de contribuer à la promotion d'habitudes de vie saines.
Coop participe à "actionsanté" en s'engageant dans la mise en place de mesures
spécifiques et contraignantes (cf. 4.2).
Plus de détails: action santé
b) La Société Suisse de Nutrition (SSN)
La SSN est un acteur-clé reconnu de la prévention et de la promotion de la santé en
matière alimentaire. Elle apporte un soutien technique aux études Coop consacrées aux
tendances alimentaires (voir point 2.1).
Plus de détails: http://www.sge-ssn.ch/
c) Ligue suisse contre le cancer
La Ligue contre le cancer est une organisation nationale d'utilité publique qui lutte contre
le cancer, soutient les malades et leurs familles et effectue un important travail de
prévention.
Elle a créé le symbole "5 par jour", que Coop fait figurer sur ses produits (voir 5.3.).
Pour en savoir plus: www.liguecancer.ch/fr/
d) IG Zöliakie (Communauté d’intérêts suisse pour la maladie cœliaque)
L'IG Zöliakie est une association suisse alémanique qui œuvre en faveur des personnes
atteintes de maladie cœliaque ou de dermatite herpétiforme et qui fournit toutes les
informations utiles sur le régime sans gluten.
Coop entretient avec elle des contacts réguliers et soutient ses activités. Elle propose une
sélection de produits garantis sans gluten de la marque Schär.
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