L’activité du FEWS NET est financée par l’USAID. Les points de vue exprimés par les auteurs de la
présente publication ne reflètent pas forcément le point de vue de l’Agence américaine pour le
développement international (USAID) ou du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique.
MALI : La saison selon les images
Images de la deuxième décade d’Août 2015
MESSAGES CLÉS
Pluviométrie : La poursuite régulière des précipitations durant la 2ème décade d’août est observée dans toutes les régions du pays
occasionnant des cas d’inondation par endroits (figure 1a). Comparé à la moyenne quinquennale, le cumul pluviométrique est
dans l’ensemble normal à excédentaire excepté dans la Région de Sikasso, le Nord des régions de Koulikoro et de Ségou et par
endroits des régions du Nord où des déficits localisés sont notés (Figure 2a).
Végétation : Le développement du couvert végétal se renforce davantage et son niveau est en amélioration par rapport à la
décade passée partout dans le pays à la faveur de la poursuite des pluies (Figure 2a). Par rapport à la moyenne 2001-2010, la
production de la biomasse est dans l’ensemble normale avec des déficits localisées par endroits à travers le pays. Dans la région
de Mopti, le Nord de celle de Kayes et le Sud de celles de Gao et de Tombouctou, la production de biomasse excédentaire se
renforce (figure 2b).
Début de la saison : Par rapport au calendrier habituel, l’installation de la campagne est normale voire précoce particulièrement
dans les régions du nord et le sahel occidental. Un retard d’installation de la saison est noté dans la région de Kayes, le sud de
celles de Koulikoro et de Ségou et l’Est de Sikasso (Figure 3 b).
Besoins en eau : l’humidité résiduelle pour les besoins des plantes en eau reste satisfaisante partout à travers toutes les zones
agricoles du pays grâce à la régularité des pluies; ce qui permet aux plants d’avoir un aspect végétatif satisfaisant (Figure 4a).
Comparé à une année moyenne, le niveau d’humidité rédisuelle du sol reste normal à légèrement exécedentaire dans la plupart
des zones agricoles du pays à l’exception du Centre de la Région de Mopti et de Ségou où il est inférieur de 10 à 30% (Figure 4 b).