Lexique vivion

publicité
Lexique du cours de 1ère
La représentation visuelle du monde
Accommodation : déformation réflexe du cristallin grâce à la
contraction des muscles ciliaires et permettant une vision nette
pour les objets proches. Elle est nécessaire pour les objets situés
entre le punctum proximum et le punctum remotum (au delà du
punctum remotum commence l’« infini » et le cristallin est au «
repos ». Le punctum proximum représente la limite de
l’accommodation et les objets plus proches seront vus flous.
Accoutumance : état de l'organisme qui réagit de moins en moins
à une substance (il faut augmenter les doses pour retrouver un
même effet).
Acuité visuelle : degré de finesse avec lequel sont perçus les
objets. Elle se mesure en dixième. L’acuité normale est de 10/10
mais peut atteindre 20/10. Elle est bien meilleure en vision centrale
grâce aux cônes et leur câblage avec les neurones en aval. La
vision périphérique est beaucoup plus approximative du fait du
câblage de très nombreux bâtonnets avec un seul neurone
ganglionnaire.
Astigmatisme : trouble de la vision caractérisé par une baisse de
l’acuité visuelle de près comme de loin. Un même point d’un objet
donne deux images différentes sur la rétine. Du fait d’une vision
déformée des objets, les lettres proches sont confondues
(exemple m et h). (Nb l’astigmatisme est souvent associé à la
myopie et à l’hypermétropie). C’est la cornée (parfois le cristallin)
qui a une forme anormale, ceci est d’origine congénitale ou suite à
une affection cornéenne. Traitements : on corrige ce défaut par le
port de verres correcteurs « cylindriques ». Ainsi un point d’un
objet ne forme qu’une image sur la rétine. On pratique aussi une
opération chirurgicale (laser) sur la cornée.
Axone : prolongement du neurone qui conduit l'information depuis
le corps cellulaire vers d'autres cellules.
Bâtonnets : photorécepteurs le plus abondant de la rétine (125
millions de neurones de type bâtonnet). Ils sont essentiellement
1
dans la rétine périphérique. Très sensibles, ils sont saturés et non
fonctionnels sous de forts éclairages. Ils permettent par contre
une vision nocturne correcte ou sous des éclairages modérés. Ils
permettent de distinguer des mouvements au sein du champ
visuel.
Cataracte : se caractérise par une opacification du cristallin
entraînant une baisse de vue. Traitement : l'intervention consiste à
enlever le noyau du cristallin opacifié. L'absence de cristallin
entraînant l'apparition d'un défaut optique (hypermétropie très
forte), est corrigée en introduisant dans l'œil en fin d'intervention
de cataracte une petite lentille optique à sa place.
Cécité : absence ou perte de la vue, chez la personne aveugle. On
parle de cécité quand l’acuité visuelle est nulle ou inférieure à
1/20. Entre 1/20 et 3/20, on parle de malvoyance. La cécité peut
être d’origine oculaire ou d’origine corticale.
Champ visuel : ensemble des points de l’espace visibles par l’œil
immobile. Le champ visuel est de l’ordre de 160° pour chaque œil
avec un recouvrement de 120°. Le champ visuel avec les deux
yeux ouverts est donc de 160 + 160 Ŕ120 = 200°. Rongeurs et
chevaux ont une vision panoramique de 360°. Le champ visuel
pour le vert est restreint, celui du rouge intermédiaire et celui du
bleu le plus grand, traduisant la répartition des différents types de
cônes. Ce sont les bâtonnets qui permettent de voir jusqu’à 200°
de notre environnement.
Chiasma : les deux nerfs optiques se croisent. Certaines fibres
changent d’hémisphère cérébral, d’autres pas. Au final, la partie
gauche du champ visuel sera projetée dans le cortex occipital
droit et la partie droite du champ visuel sera projetée dans le
cortex occipital gauche.
Choroïde : enveloppe de l’œil opaque située « derrière » la rétine
qui stoppe les radiations n’ayant pas été captées par celle-ci. Elle
a aussi un rôle nourricier de la rétine.
Cônes : photorécepteurs de la rétine (6 millions de neurones de
type) présents en très grande densité au niveau de la fovéa ou
2
rétine centrale. Ils sont aussi présents dans la rétine périphérique
mais en nombre réduit. Ils permettent la vision des couleurs. Trois
types différents de pigments et de cônes (sensibles au rouge, au
vert et au bleu) envoient des informations et permettent au cortex
de générer une perception visuelle colorée. Les cônes sont aussi
responsables de la grande acuité visuelle de la fovéa. Leur
correspondance avec un nombre réduit de neurone ganglionnaire
rend le pouvoir de discrimination très grand.
Cornée : première enveloppe transparente traversée par les
rayons lumineux. Elle a une épaisseur de 2 mm environ.
Cortex : couche superficielle du cerveau.
Cortex occipital : zone du cortex située à l’arrière de l’encéphale
qui reçoit les informations en provenance de la rétine. Il contient
les aires visuelles primaires.
Couleurs primaires : il s’agit du rouge, du bleu et du vert. La
combinaison de ces trois couleurs en proportions variées permet
par addition de reconstituer toutes les couleurs (vert + rouge =
jaune) et la couleur blanche (rouge + blanc + vert).
Cristallin : lentille située entre les deux humeurs de l’œil. Elle
fonctionne comme une lentille convergente. Ses déformations
involontaires constituent l’accommodation et permettent une
vision nette.
Daltonisme : c’est un défaut dans la vision des couleurs. C’est
l’absence ou la rareté d’un des trois types de cônes qui altère la
bonne perception de la couleur des objets. D’origine génétique, le
daltonisme est une maladie qui touche presque exclusivement les
garçons. Les gènes sont en effet portés par le chromosome x
possédé en un seul exemplaire par les garçons.
Décollement de la rétine : affection oculaire grave. Il est dû à la
séparation de la rétine des membranes plus externes du globe
oculaire avec lesquelles elle est normalement en contact intime. Il
peut être la conséquence directe d'un traumatisme du globe
oculaire, avec ou sans plaie de ce dernier. Le plus souvent, il se
3
produit en l'absence de traumatisme, quel que soit l'âge; la myopie
est un facteur aggravant, mais l'affection peut également atteindre
les sujets non-myopes. Le décollement de la rétine est toujours
entraîné par la présence d'une déchirure de la rétine.
Dégénérescence maculaire : voir macula
Dendrites : prolongements du neurone qui amènent l'information
vers le corps cellulaire.
Dépendance (addiction) : besoin, envie répétée de consommer un
produit.
Encéphale : centre nerveux situé dans la boite crânienne. Il
contient le cerveau et le bulbe. Il est le lieu d'analyse et
d'intégration des différentes informations sensorielles (par ex. Les
messages en provenance des photorécepteurs). Il génère
également différents messages moteurs qu'il envoie aux
effecteurs (par ex. Mouvement des yeux pour fixer un objet). Il est
composé de substance grise périphérique, le cortex, ainsi que de
substance blanche fibreuse plus centrale.
Fibre nerveuse : partie allongée d'un neurone qui propage l'influx
nerveux. Soit du corps cellulaire vers la terminaison la synapse
(lieu de contact avec un autre neurone) ;- c'est alors un axone. Soit
vers le corps cellulaire ; c'est alors une dendrite.
Fovéa : zone capitale située au centre de la macula, dans l’axe
optique. Son diamètre est de 0.3 mm. La fovéa est la zone
regroupant la majeure partie des cônes (et quasiment dépourvue
de bâtonnets) et permettant une vision très fine.
Glaucome : maladie oculaire grave pouvant mener jusqu’à la
cécité ayant pour cause, une élévation quasi constante de la
pression intra-oculaire.
Hallucinogène : substance à l'origine de sensations qui ne sont
pas dues à des perceptions réelles.
4
Humeurs : liquides. Dans l’œil, les rayons traversent la cornée
puis l’humeur aqueuse puis le cristallin puis l’humeur vitrée
gélatineuse. Tous ces milieux sont normalement transparents.
Hypermétropie : trouble de la vision caractérisé par une baisse de
l’acuité visuelle à toute distance mais c’est surtout la vision de
près qui est affectée. Le punctum proximum est repoussé au delà
des 25 cm d’un œil normal. L’œil est n’est pas assez convergent et
l’image se forme en arrière de la rétine. On corrige ce défaut par le
port de verres ou de lentilles convergents ou par opération
chirurgicale. Nb : l’hypermétrope corrige parfois de lui-même la
vision des objets lointains par un surcroît d’accommodation mais
ceci peut générer à la longue des migraines et ce défaut doit être
détecté et corrigé. On pratique aussi une opération chirurgicale
sur la cornée.
Influx nerveux = message nerveux : message circulant le long de
la fibre nerveuse. Il correspond à la succession des potentiels
d'action. Chaque potentiel d’action est une petite dépolarisation
d’amplitude proche de 100 mv. Le codage de l’influx nerveux se
fait par la fréquence avec laquelle les potentiels d’action
parcourent la fibre.
Interneurone : neurone de petite dimension du système nerveux
central situé entre deux neurones. Il permet le transfert d’un
neurone à l’autre, c’est alors un interneurone stimulateur. Il permet
parfois de bloquer le passage du message nerveux entre ces deux
neurones. C'est alors un neurone inhibiteur.
Macula ou tache jaune : zone de 4 mm de diamètre au centre de la
rétine, dans l’axe optique. Sa dégénérescence est nommée DMLA
ou dégénérescence maculaire liée à l’âge.
Moelle épinière : centre nerveux situé au cœur des vertèbres. Elle
est composée d’une substance grise centrale en forme de papillon
et de substance blanche périphérique. Elle n’intervient pas dans la
vision mais est par contre capitale dans la réponse motrice
décidée suite à la perception visuelle (ex. Appui sur la pédale de
frein suite au passage du feu au rouge).
5
Myopie : trouble de la vision caractérisé par une bonne vision de
près mais par une vision lointaine défaillante. Le punctum
remotum n’est pas à l’infini comme dans le cas d’un œil normal.
L’œil est trop convergent et l’image se forme en avant de la rétine.
Traitements : on corrige ce défaut par le port de verres ou de
lentilles divergents devant l’œil ou désormais par opération
chirurgicale sur la cornée.
Nerf : ensemble de fibres emballés dans un tissu de protection. Ils
relient le système nerveux central aux récepteurs et aux organes
effecteurs des différentes parties du corps. Certains nerfs sont
uniquement sensitifs, d'autres uniquement moteurs, d'autres
mixtes (ex : nerf rachidien). Le nerf optique contient de 500 000 à 1
000 000 de fibres issues des neurones ganglionnaires.
Nerf sensitif : nerf conduisant des informations sensitives. Elles
circulent des récepteurs aux centres nerveux.
Nerf moteur : nerf conduisant des informations motrices. Elles
circulent des centres nerveux aux effecteurs.
Nerf optique : nerf véhiculant les informations sensitives depuis la
rétine vers le cerveau.
Neurone : cellule constituant l'unité de fonctionnement du
système nerveux. Il est spécialisé dans la génération et la
conduction de l'influx nerveux. Il possède un corps cellulaire
contenant le noyau ; des dendrites recevant des messages
d'autres neurones ; un axone qui conduit l'influx nerveux jusqu'à
d'autres neurones ou à des cellules différentes (cellules
musculaires, cellules endocrines).
Neurone bipolaire : interneurone stimulateur situé entre les
photorécepteurs et les cellules ganglionnaires au sein de la rétine.
Ils constituent la seconde couche de neurone de la rétine.
Neurone ganglionnaire : interneurone stimulateur constituant la
troisième couche de neurones de la rétine. Ils reçoivent
l’information des neurones bipolaires et la transmettent jusqu’au
6
corps genouillé au sein de l’encéphale. Les axones des neurones
ganglionnaires constituent le nerf optique.
Neurotransmetteur ou neuromédiateur : petite molécule libérée par
la terminaison de l'axone du neurone présynaptique dans la fente
synaptique en réponse à l'arrivée d'un influx nerveux. Il se fixe à
des récepteurs situés sur la membrane de la cellule
postsynaptique pouvant induire un potentiel d'action dans cette
cellule. (Ex de neuromédiateur : acétylcholine, dopamine,
sérotonine, noradrénaline...).
Œil : organe sensoriel globulaire d’environ 23 mm de large, doté
de milieux transparents et convergents, de membranes
réceptrices, la rétine et la choroïde et d’une membrane protectrice
: la sclérotique. Des muscles oculomoteurs permettent des
mouvements du globe et la fixation rapide d’un objet dans l’axe
optique.
Opsine : pigment photorécepteur des cônes (3 couleurs
permettent une vision trichromatique).
Photorécepteurs : ce sont des neurones très spécialisés chargés
de réagir aux radiations lumineuses. Ils constituent la première
couche de la rétine. Ils sont de deux types : cônes et bâtonnets
(voir définitions).
Pigments : molécules sensibles aux radiations lumineuses
présentes dans les photorécepteurs. Les bâtonnets contiennent
de la rhodopsine (généraliste), les cônes de l’érythrolabe (sensible
au rouge) du chlorolabe (sensible au vert) ou du cyanolabe
(sensible au bleu)
Point aveugle : petite zone de la rétine dépourvue de tout
photorécepteur. Les fibres nerveuses de la rétine y convergent et
constituent le nerf optique.
Potentiel d'action : signal de nature électrique, il correspond à un
changement de polarisation au niveau de la membrane de l'axone.
L'amplitude des potentiels d'action est constante, l'intensité de la
7
stimulation est codée en fréquence des potentiels d'action. Voir
influx nerveux.
Presbytie : vieillissement naturel du cristallin qui perd de son
élasticité et n’est plus capable d’accommoder de façon
satisfaisante. Du coup, le punctum proximum s’éloigne et
l’individu doit éloigner l’objet pour le voir distinctement. La
presbytie se corrige par des verres convergents pour la vision
rapprochée (journal). Débutant souvent entre 40 et 50 ans, presque
tous les individus plus âgés en sont atteints.
Psychotrope : substance chimique qui agit sur le psychisme. Les
drogues sont des psychotropes. Certaines modifient les
perceptions visuelles (ex. Hallucinogènes...)
Punctum proximum : point le plus proche que l'on peut observer
distinctement. 25 cm pour un œil normal
Punctum remotum : point le plus éloigné que l'on peut observer
distinctement. Il est normalement, sauf défaut de l’œil (myopie
notamment) situé à l’infini.
Rétine : tissus composé des cônes et des bâtonnets,
convertissant les stimuli lumineux en message nerveux.
Rétinopathie diabétique : lésions progressives de la rétine qui
provoque une baisse de la vision pouvant aller jusqu’à la cécité.
C’est une des complications les plus graves et les plus répandues
du diabète sucré. Elle est caractérisée par des lésions touchant
essentiellement les capillaires rétiniens. Ceux-ci peuvent
présenter des anomalies bien visibles à l'examen du fond d’œil.
Rhodopsine (ou pourpre rétinienne) : pigment photorécepteur des
bâtonnets.
Sclérotique : enveloppe périphérique de l’œil, blanche, résistante,
protectrice.
Sensation de plaisir : elle est liée à une libération importante de
dopamine au niveau du cerveau, dans le circuit de la récompense.
8
La plupart des psychotropes agissent en activant cette libération
de dopamine. On peut aussi et surtout connaître cette sensation
de plaisir de façon naturelle. (Ex. Lors d’un exercice physique
prolongée, lors de la vision d’un être ou d’une chose aimés...).
Strabisme : les deux axes optiques de chaque œil ne sont pas
parallèles. Deux images différentes vont se former. Doit être
détecté et traité précocement sous risque de perte de l’acuité
visuelle d’un des deux yeux.
Substance blanche : elle est constituée de fibres nerveuses
(axones de neurones). Elle est périphérique dans la moelle
épinière et centrale dans l'encéphale.
Substance grise : elle est constituée des parties des neurones
contenant les corps cellulaires organisés en réseaux. Elle est
périphérique dans l'encéphale et centrale dans la moelle épinière.
Système nerveux périphérique : ensemble des nerfs qui partent du
système nerveux central. On distingue les nerfs crâniens issus de
l'encéphale et les nerfs rachidiens partants de la moelle épinière.
Système nerveux central : l'encéphale et la moelle épinière.
Synapse : zone de contact entre l'extrémité de l'axone d'un
neurone présynaptique et une deuxième cellule postsynaptique
(neurone ou autre). Au milieu se trouve un espace : la fente
synaptique. Le message nerveux ne peut la franchir que dans un
seul sens. Pour la franchir, il doit changer de nature, le signal
électrique devient message chimique (libération du
neurotransmetteur) et peut redevenir électrique dans la cellule
postsynaptique. Selon la nature du neurotransmetteur libéré, la
synapse est inhibitrice ou excitatrice.
9
Téléchargement