
Le protocole d’immunosupression est prescrit par les néphrologues et administré
en pré anesthésique immédiat.
En transplantation d’organe, les cibles principales du système immunitaire sont
les molécules allogènes (non soi) du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH)
exprimé à la surface des cellules du transplant. Les lymphocytes T jouent un rôle
déterminant dans cette réaction allogénique.
En l’absence de traitement immunosuppresseur le rejet est inéluctable. Ce
traitement est donc définitif et ne doit être modifié qu’après avis spécialisé.
Si l’immunosuppression inhibe les réponses immunes et réduit le risque de rejet,
en revanche elle augmente le risque d’infections et de tumeurs.
Le traitement immunosuppresseur fait généralement appel à un traitement
d’induction aux cours de la première semaine (anticorps polyclonaux type ATG ou
monoclonaux type antiRIL2).
Le traitement d’entretien fait généralement appel à des associations variables
d’immunosuppresseurs oraux : stéroïdes, anticalcineurines, antiprolifératifs
(azathioprine, mycophénolate)
Idéalement l’immunosuppression devrait être spécifique et inhiber uniquement la
réponse immune dirigée contre l’organe transplanté sans modifier les autres
réponses, notamment de défense vis-à-vis des agents infectieux ou des tumeurs.
Ce n’est pas encore le cas actuellement mais dans l’avenir, il sera peut-être
possible d’obtenir une véritable tolérance spécifique de l’organe transplanté. En
attendant les progrès proviennent essentiellement de l’individualisation de
l’immunosuppression.
Chirurgie peu hypothermisante sauf si geste se prolonge : couverture air chaud,
circuit fermé.
Incision de longueur moyenne (12 – 15 cm) dans le flanc, en décubitus dorsal.
Chirurgie propre Alltemeier I : Antibioprophylaxie par Rocéphine 1 g compte
tenu du terrain.