SQ1 POESIE Séance n°8 : (Modules ) Méthodologie àRédiger une

SQ1 POESIE Séance n°8 : (Modules ) Méthodologie
Rédiger une réponse à une question sur un texte littéraire (composition/ organisation/ insertions de citations)
Texte n°3 : « Un hémisphère dans une chevelure », Charles Baudelaire, Le Spleen de Paris ( Petits poèmes en prose), 1862
(Présentation du poème « Un Hémisphère dans une chevelure » : texte de Baudelaire publié en 1862 dans Le Spleen de Paris,
est la réécriture en prose d’un poème versifié, « La Chevelure », qui apparaît dans la section « Spleen et idéal » des Fleurs du mal
(1857). Le poète y célèbre de manière métonymique Jeanne Duval, sa « Vénus noire » à la « chevelure d’ébène ». )
Dans les deux paragraphes suivants qui constituent la réponse à la question « Montrez que la chevelure féminine sert de
point de départ à la rêverie du poète ouvrant un voyage microcosmique et macrocosmique » :
1/ Soulignez ou surlignez les articulations logiques (connecteurs) ;
2/ Relevez au moins quatre modes d’insertions différents de citations en les identifiant ;
3/ Dans la phrase en caractères gras, il manque une phase d’analyse : l’identification du procérelevé : à vous de combler
ce manque.
4/ Ajoutez la phrase de clôture du 1er paragraphe.
5/ Ajoutez la phrase d’ouverture du 2è paragraphe.
6/ Identifiez les figures de rhétoriques (d’analogie ou de construction) des phrases où figure un encadré.
L’auteur offre d’emblée une vision fragmentée de la figure féminine qu’il célèbre dans un portrait ouvrant sur un microcosme,
-- qui dévoile un monde en miniature. Le portrait de la figure féminine prend tout d’abord une forme métonymique : la
chevelure est la qui symbolise la beauté du corps féminin et qui engendre une vision fragmentée de la réalité : la femme n’est
d’abord évoquée par son parfum enivrant : comme en témoigne cette phrase à la ligne 1 qui ouvre le texte : « laisse-moi respirer,
longtemps, longtemps l’odeur de tes cheveux ». La au « mouchoir odorant » qui suit développe ce
pouvoir. Dans la suite du poème le parfum de la chevelure est évoqué avec des odeurs sucrées ou fleuries : à travers les
« fruits »(l.16) et «les feuilles »(l.16), les « pots de fleurs »(l.28), le « sucre »(l.31) et des parfums exotiques : le « tabac »(31),
«l’ opium »(l.31), le « goudron »(l.35), le « musc »(l.35), l’« huile de coco » (l.35). Plusieurs expressions permettent de comprendre
que la chevelure de la femme est noire : « l’espace »(l.14) « plus bleu » et « plus profond » dans le troisième paragraphe, la
métaphore du sixième : « la nuit de ta chevelure » (l32) décrivent sa chevelure noire et surtout l’adjectif « noires » pour les
« tresses » dans les dernières lignes. D’autres passages suggèrent le volume et l’abondance de la toison. C’est ainsi que l’on peut
comprendre que l’homme souhaite « plonger »(l.2) dedans. L’adjectif « fourmillant »(l.19) est appliqué au port mais évoque
également l’abondance des cheveux et leur structure complexe, comme le confirme l’expression « leurs architectures fines et
compliquées ». Plus loin « les rivages duvetés »(l.33) peuvent évoquer une chevelure soyeuse, bouclée et épaisse, (= métaphore)
tout comme les « tresses lourdes et noires » et les « cheveux élastiques et rebelles »(l.39). Cette dernière expression tend
d’ailleurs à personnifier les cheveux, ce qui invite à penser qu’il sont une métonymie de la femme, la « Vénus noire » que
Baudelaire aimait. Dans une longue , l’auteur compare la chevelure à une multitude
d’objets : certains renvoient à un univers en miniature : comme « l’eau d’une source » (l.3), « comme un mouchoir odorant (l.4)»,
« les fruits (…) feuilles » (l.16), le terme « fourmillant »(l.19), « roulis imperceptible »(l.22), « pots de fleurs et les gargoulettes »
(l.28).(Q4)Ainsi cette chevelure féminine évoque tout un monde en miniature………………………
(Q5)…En outre, elle fait voyager le locuteur vers de grands espaces. En effet, le titre « Un Hémisphère dans une
chevelure » contient tout un monde, un véritable macrocosme, tout entier contenu dans cette chevelure : pour le locuteur les
cheveux de J. Duval évoquent un monde tropical et exotique : le climat caractérisé par les « moussons »(l.13), les « charmants
climats »(l.1) ou encore l’ « espace (…) bleu »(l.15), l’« atmosphère parfumée par les fruits »(l.15). A la section six, l’« odeur de
tabac mêlé à l’opium et au sucre »(l.31), le « goudron, [le] musc et (…) l’huile de coco »(l.35) révèlent une synesthésie : des
sensations de toutes sortes entrent tout au long de la rêverie en correspondance. A la deuxième section, c’est un univers maritime
avec des « voilures et de mâtures »(l.12) pour désigner des « navires », avec des « mers »(l.13), et tout un
univers portuaire : avec des « navires de toutes formes »(l.20), un « port »(l.18), des marins, des « hommes vigoureux »(l.19). A
la quatrième section une « « chambre d’un beau navire »(l.26), le « roulis imperceptible du port » (l.27) sont également des
éléments de la vison macrocosmique du poète : grâce au parfum initial un voyage des sens et de l’esprit a donc lieu vers un
véritable « hémisphère ». D’ailleurs les références à « l’infini » par l’occurrence d’adjectifs de grandeur dans « grandes mers »
(l.13), et le « ciel immense » (l.l.22) rappellent la profondeur de la vision comme l’expression « plonger tout mon visage » (l.2), ou
l’adjectif « profond (l.15)» : la vision du poète est infinie car « [il] voi[t] resplendir l’infini de l’azur tropical »(l.32). Le souvenir de
la chevelure transporte donc le poète dans un « Hémisphère » aux limites sans cesse repoussées.
Légende : xxxx : citation insérée en fin de phrase / XXXX citation insérée en début de phrase / xxx longues citations de mots entre
« « / xxxx citation insérée à l’aide d’une conjonction « comme » « par exemple ».
………énumération……………
…….
comparaison
métonymie
synedocque
La chevelure féminine sert de point de départ à la rêverie du poète qui ouvre un voyage microcosmique et macrocosmique.
L’auteur offre tout d’abord une vision fragmentée de la figure féminine qu’il célèbre dans un portrait ouvrant sur un
microcosme, -- qui dévoile un monde en miniature. Le portrait de la figure féminine prend tout d’abord une forme métonymique :
la « chevelure » est la métonymie qui symbolise la beauté du corps féminin qui engendre une vision fragmentée de la réalité : la
femme n’est d’abord évoquée par son parfum enivrant : comme le témoigne cette phrase à la ligne 1 qui ouvre le texte : « laisse-
moi respirer, longtemps, longtemps l’odeur de tes cheveux ». La comparaison au « mouchoir odorant » qui suit développe ce
pouvoir. Dans la suite du poème le parfum de la chevelure est évoqué avec des odeurs sucrées ou fleuries : à travers les
« fruits »(l.16) et «les feuilles »(l.16), les « pots de fleurs »(l.28), le « sucre »(l.31) et des parfums exotiques : le « tabac »(31),
«l’ opium »(l.31), le « goudron »(l.35), le « musc »(l.35), l’« huile de coco » (l.35). Plusieurs expressions permettent de comprendre
que la chevelure de la femme est noire : « l’espace »(l.14) « plus bleu » et « plus profond » dans le troisième paragraphe, la
métaphore du sixième : « la nuit de ta chevelure » (l32) décrivent sa chevelure noire et surtout l’adjectif « noires » pour les
« tresses » dans les dernières lignes. D’autres passages suggèrent le volume et l’abondance de la toison. C’est ainsi que l’on peut
comprendre que l’homme souhaite « plonger »(l.2) dedans. L’adjectif « fourmillant »(l.19) est appliqué au port mais évoque
également l’abondance des cheveux et leur structure complexe, comme le confirme l’expression « leurs architectures fines et
compliquées ». Plus loin « les rivages duvetés »(l.33) peuvent évoquer une chevelure soyeuse, bouclée et épaisse, tout comme les
« tresses lourdes et noires » et les « cheveux élastiques et rebelles »(l.39). Cette dernière expression tend d’ailleurs à personnifier
les cheveux, ce qui invite à penser qu’il sont une métonymie de la femme, la « Vénus noire » que Baudelaire aimait. Dans une
longue énumération métaphorique, l’auteur compare la chevelure à une multitude d’objets : certains renvoient à un univers
microcosmique : comme « l’eau d’une source » (l.3), « comme un mouchoir odorant (l.4)», « les fruits (…) feuilles » (l.16), le terme
« fourmillant »(l.19), « roulis imperceptible »(l.22), « pots de fleurs et les gargoulettes » (l.28).
Par ailleurs cette évasion microcosmique associée à la chevelure féminine permet un voyage macrocosmique. Le titre « Un
Hémisphère dans une chevelure » contient tout un monde, un véritable macrocosme, tout entier contenu dans cette chevelure :
pour le locuteur les cheveux de J. Duval évoquent un monde tropical et exotique : le climat caractérisé par les « moussons »(l.13),
les « charmants climats »(l.1) ou encore l’ « espace (…) bleu »(l.15), l’« atmosphère parfumée par les fruits »(l.15). A la section six,
l’« odeur de tabac à l’opium et au sucre »(l.31), le « goudron, [le] musc et (…) l’huile de coco »(l.35) révèlent une synesthésie :
des sensations de toutes sortes entrent tout au long de la rêverie en correspondance. A la deuxième section, c’est un univers
maritime avec des « voilures et de mâtures »(l.12) : synecdoque pour « navires », avec des « mers »(l.13), et tout un univers
portuaire : avec des « navires de toutes formes »(l.20), un « port »(l.18), des marins, des « hommes vigoureux »(l.19). A la
quatrième section une « « chambre d’un beau navire »(l.26), le « roulis imperceptible du port » (l.27) sont également des éléments
de la vison macrocosmique du poète : grâce au parfum initial un voyage des sens et de l’esprit a donc lieu vers un véritable
« hémisphère ». D’ailleurs les références à « l’infini » par l’occurrence d’adjectifs de grandeur dans « grandes mers » (l.13), et le
« ciel immense » (l.l.22) rappellent la profondeur de la vision comme l’expression « plonger tout mon visage » (l.2), ou l’adjectif
« profond (l.15: la vision du poète est infinie car « [il] voi[t] resplendir l’infini de l’azur tropical »(l.32). Le souvenir de la chevelure
transport donc le poète dans un « Hémisphère » aux limites sans cesse repoussées.
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