Organisation fonctionnelle du système nerveux central – le système moteur Mouvements résulte de la contraction et la relaxation coordonnée de groupes de muscles. avec détente réciproque des antagonistes. Ont decrit 3 groupes de muscles: agonistes antagonistes synergiques Synergiques sont ces muscles qui stabilisent les articulations proximales et de maintenir des postures appropriées pour rendre le mouvement plus efficace. Activité volontaire est initiée par le neurone moteur supérieure (UMN) qui se compose de neurones du cortex moteur (zone précentral) et ses connexions de fibres. L'assouplissement des antagonistes et l'activité des synergistes sont coordonnées par le cervelet. Le maintien de la posture est médiée en grande partie par le système extrapyramidal et les réflexes vestibulaires et la colonne vertébrale. Les influences de la partie supérieure du neurone moteur, le système extrapiramidal et action du cervelet sur la cellule de la corne antérieure de la moelle épinière ou les noyaux moteurs du tronc cérébral, qui ont des liens avec des groupes de fibres musculaires. L'unité inférieur du moteur qui est la voie finale commune se compose de la cellule de la corne antérieure et ses connexions efférentes. Alors que plus le neurone moteur (LMN) innerve les groupes de fibres musculaires. 1 La partie supérieure du motoneurone (UMN) . Ce poste comprend les cellules corticales (cellules pyramidales) qui sont situés dans l'aire motrice (pré-centrale gyrus) (aires 4 et 6 de Brodman), et leurs axones qui passent par le tronc cérébral et la moelle épinière pour atteindre le noyaux du tronc cérébral ou des cellules de la corne antérieure du côté opposé. Dans la zone du moteur, qui représente le côté opposé des parties du corps sont représentés de haut en bas dans l'ordre de périnée, les pieds, la jambe, la cuisse, le tronc, le bras, de la représentation est proportionnelle à l'importance de la partie fonctionnelle, de sorte que la mains, le visage, les pieds et recevoir une large zone du cortex moteur que les autres parties. À partir du cortex moteur, les fibres se projete vers le bas à travers la région souscorticales pour atteindre la capsule interne lorsque les fibres entre en contact étroit et ils occupent les deux tiers antérieurs de la branche postérieure de la capsule interne. Dans la capsule interne, les fibres de la tête sont à l'avant et ceux pour les membres inférieurs sont à l'origine. Encore plus loin derrière dans le bras postérieur de la capsule interne sont les fibres sensitives, des fibres visuelles, auditives. De la capsule interne, les fibers moteur passent à travers le mésencéphale (où ils sont détenus dans les penduncles cérébraux), la protubérance (où ils se décomposent en petits faisceaux et sont traversés par des faisceaux de fibres d'autres), et le medulla oblongata (où ils s'agréger pour former des pyramides médullaires). Dans le cerveau mi-, en penduncles cérébraux le tractus pyramidal est en relation étroite avec le noyau du nerf 3e, dans le pont, il est à proximité du noyau du nerf 7 et dans la moelle, il est à proximité du noyau du nerf 12. Par conséquent lésions à ces niveaux aussi impliquer les noyaux des nerfs crâniens correspondante. Dans le tronc cérébral (cerveau moyen, Pons, et de la moelle) du faisceau pyramidal donne des fibres à l'UMN noyaux des nerfs crâniens du côté opposé. A l'extrémité inférieure de la moelle, la majeure partie de la voie pyramidale (environ 80%) traverse vers le côté opposé et ce faisceau pyramidal croisé descend dans le tube cortico-spinal latéral sur toute la longueur de la moelle épinière de fournir la corne antérieure cellules. Les fibres non croisées descendent dans la moelle épinière comme le tractus cortico-antérieure et à différents segments 2 de la colonne vertébrale elles traversent aussi vers le côté opposé de fournir des cellules de la corne antérieure. Ainsi, il peut être vu que la partie supérieure du motoneurone contrôle le tronc cérébral et les noyaux épinière du côté opposé. Les lésions du faisceau pyramidal résulte dans la perte de l'activité volontaire. depuis l'UMN exerce normalement fibres qui inhibent les réflexes d'étirement médiées par les lésions LMN de l'UMN résultat dans l'exagération de ces réflexes d'étirement. Les réflexes cutanés superficiels (réflexes de protection) sont également modifiées. Upper moteur lésions neuronales sont cliniquement caractérisé par les signes suivants: 1. Perte de puissance volontaire 2. Augmentation de la rigidité également connu comme la spasticité. Dans cette résistance au mouvement passif les muscles se détendent, une fois cette phase est dépassée. Les muscles fléchisseurs du membre supérieur et des muscles extenseurs du membre inférieur sont au maximum affectés. 3. Exagérées réflexes ostéo-tendineux: Quand les réflexes ostéo-tendineux sont exagérés, simple augmentation de l'amplitude peut se produire même sans troubles neurologiques, par exemple. anziety. L'inégalité entre les réflexes correspondants de chaque côté est de grande valeur diagnostique. Dans les lésions UMN bilatéraux au-dessus du niveau de la Pons, le réflexe mandibulaire est également exagérée. Lorsque la lésion UMN est bien établi, clonus peut se développer. Dans la pratique clinique, clonus rotulien et clonus sont les couramment recherchées. 4. Altération des réflexes superficiels: Les abdominaux et les réflexes crémastérien sont perdus. La réponse plantaire: Cela devient extenseur. C'est ce qu'on appelle en tant que signe de Babinski l'. Normalement en caressant la face latérale du pied du talon à la pointe du gros orteil avec un objet pointu d'un ensemble de réponses se produit. Les fléchit gros orteil, les quatre derniers orteils aussi fléchir. Contraction 3 minimale du tenseur du fascia lata, des adducteurs de la cuisse et le couturier se produit. Cette réponse est toute dénommé réponse plantaire du 'fléchisseur'. Dans lésion UMN quand un stimulus nociceptif est appliqué à la face latérale du pied, le gros orteil s'étend (dorsiflexes), et les autres orteils en éventail et une flexion dorsale. Avec plus forts stimuli, les chevilles et dorsiflexes de la hanche et fléchir le genou. Si la lésion UMN est petite, cette réponse anormale est elicitable qu'à partir de la marge latérale de la semelle du pied. Comme la lésion s'étend, la réponse peut être obtenue en appliquant le stimulus sur une zone plus large, comme la face médiale du pied et la jambe. Ceux-ci sont connus sous des noms différents. Signe d'Oppenheim: extenseur de réponse plantaire provoquée par caresser le tibia de la jambe. Signe de Gordon: Presser le tendon d'Achille pour susciter la réponse extensore plantaire. Signe Chaddock: Un léger coup appliqué à la face latérale de la face dorsale du pied pour susciter la réponse des extenseurs. Le signe de Babinski est d'une grande valeur pour statuer sur la présence ou l'absence d'une lésion UMN. La réponse plantaire est normalement extenor chez les bébés jusqu'à l'âge de un an par lequel le temps de la cortico-contacts deviennent myélinisés. Quand le bébé apprend à marcher, la réponse plantaire devient fléchisseur. La réponse plantaire est bilatérale des extenseurs dans le sommeil profond et un coma. 5.Absence de perte de poids des muscles : Dans lésion UMN, contrairement à une lésion LMN, la cachexie est absent. C'est parce que l'unité inférieur du moteur est intact, de sorte que l'activité réflexe et les influences trophiques sont conservés. non utilisation prolongée peut donner lieu à une légère atrophie. 6. Réactions électriques des muscles touchés ne sont pas altérés. Depuis l'UMN commence dans le cortex et descend un long chemin, il est essentiel de déterminer le niveau auquel elle est interrompue. Lésions corticales: Ils sont caractérisés par une paralysie localisée d'un côté du visage, ou un membre de la zone. Seules de grandes lésions produisent une hémiplégie totale. Présence d'autres dysfonctionnements corticaux comme l'aphasie et de l'épilepsie jacksonienne est évocatrice de lésions corticales. 4 Capsule interne: Comme toutes les fibres pyramidales sont détenus dans une petite zone dans cette structure, les lésions à ce niveau vont produir la paralysie complète de l'autre côté résultant dans l'hémiplégie dans lequel la face supérieure et les membres inférieurs et la moitié du tronc sont paralysés. Extension des résultats des lésions en arrière dans l'hémianesthésie et hémianopsie aussi bien. Lésions du tronc cérébral: Les lésions dans le mésencéphale, la protubérance et le bulbe entraîneront une lésion du neurone moteur sur le côté opposé (hémiplégie croisée) et une paralysie du nerf crânien de la meme cote = syndrome alterne moteur: Mésencéphale lésion homolatérale lésion du nerf 3ème et une hémiplégie du côté opposé. Pontines lésion homolatérale lésion du nerf 6 et 7 et une hémiplégie du côté opposé. Médullaire lésion homolatérale lésion du nerf 12 et une hémiplégie du côté opposé. Lésions de la moelle épinière: puisque la majeure partie de la voie pyramidale a franchi à la baisse de la marge de l'medula, lésions inférieures à ce niveau produisent des lésions UMN ipsilatérale. Le niveau de la lésion est déterminée par la présence d'autres signes d'accompagnement tels que la perte sensorielle et l'implication des neurones moteurs inférieurs au niveau du segment concerné. En purs lésions des voies pyramidales, le niveau supérieur est déterminé par la perte de la puissance volontaire et des anomalies réflexes. Syndrome pyramidal Ensemble des symptômes et signes résultant de l'atteinte, à quelque niveau que ce soit, de la voie cortico-spinale (faisceau pyramidal), support de la commande motrice volontaire. Le syndrome pyramidal se caractérise par l'association de signes déficitaires (traduisant l'atteinte du faisceau cortico-spinal) et de signes de spasticité(liés à la libération d'activités motrices réflexes normalement inhibées par la voie cortico5 spinale). La survenue de ces deux composantes peut être synchrone (en cas d'atteinte lentement progressive) ou décalée dans le temps (en cas d'atteinte aiguë). Dans ce dernier cas, la paralysie est d'abord flasque (hypotonie) puis spastique (hypertonie pyramidale). Il est controlatéral à la lésion lorsque celle-ci siège au-dessus du bulbe (moelle allongée), ipsilatéral à la lésion lorsque celle-ci est médullaire (les fibres corticospinales passant la ligne médiane au niveau de la moelle allongée). I – Symptomes Faiblesse motrice d'intensité et de topographie variables. Les malades peuvent utiliser le terme de paralysie, mais aussi de gêne, d' « ankylose », de lourdeur, de maladresse, de mauvais équilibre, etc… Elle retentit sur les activités motrices courantes : marcher, courir, gravir les escaliers, se relever d'un siège, porter des charges lourdes, etc… La claudication motrice intermittente est évocatrice : le patient se plaint d'une faiblesse indolore d'un ou des deux membres inférieurs, survenant après un temps de marche, disparaissant au repos pour réapparaître par la suite. Ce symptôme s'observe surtout en cas d'atteinte médullaire (cf. infra, formes topographies). Des sensations de contractures et/ou de raideur pouvant s'exprimer comme douloureuses (liées à la spasticité) Des troubles de la phonation et de la déglutition peuvent s'observer en cas d'atteinte bilatérale (cf. infra, syndrome pseudo-bulbaire). Des mictions impérieuses (le malade ne peut se retenir d'uriner) traduisent une vessie spastique. II – Signes cliniques 1. Déficit moteur (déficit de la commande motrice volontaire) En cas de lésion aiguë et étendue, le déficit est massif, concernant toute la musculature, de topographie variable selon la localisation de la lésion : hémicorps (face, membre supérieur, membre inférieur) ou deux membres inférieurs, plus rarement un seul membre. En cas de lésion partielle ou progressive, le déficit prédomine sur certains groupes musculaires : 6 Au membre supérieur, sur les muscles extenseurs et entraînant l'atteinte des mouvements fins et rapides des doigts. On décrit trois signes cliniques : o Epreuve des bras tendus : les bras sont tendus à l'horizontale ; une chute progressive du membre supérieur concerné atteint le bras, parfois seulement le poignet ou les doigts. v o Lenteur des mouvements alternatifs rapides comme l'opposition pouce-index, en comparant un côté à l'autre. Au membre inférieur, atteinte des muscles fléchisseurs : o Le signe de Mingazzini : le patient en décubitus dorsal garde les cuisses fléchies et jambes maintenues à l'horizontale ; la chute progressive du membre inférieur (cuisse et/ou jambe) extériorise le déficit. o Le signe de Barré : le patient en décubitus ventral garde les jambes fléchies à 90° ; le déficit s'extériorise par la chute progressive de la jambe. A la face, sur le territoire facial inférieur : o Effacement du pli naso-génien, o Asymétrie lorsqu'on demande au patient de découvrir les dents (le territoire facial supérieur est respecté car il reçoit des fibres de chaque hémisphère cérébral) et se corrigeant lors des mouvements automatiques tels que le rire, réalisant alors la dissociation automatico-volontaire. 2. Troubles du tonus musculaire En cas de lésion aiguë et étendue : hypotonie (déficit flasque) En cas de lésion partielle ou progressive, ou bien quelques semaine après la phase hypotonique : hypertonie pyramidale, ou SPASTICITÉ, caractéristique du syndrome pyramidal. C'est une contracture musculaire ayant plusieurs caractères : Topographie o Au membre supérieur, elle prédomine sur les fléchisseurs pouvant imprimer une atteinte permanente en flexion du coude, du poignet et des doigts. o Au membre inférieur, elle prédomine sur les extenseurs avec jambe en extension, pied en varus équin, démarche en fauchant (+++) : 7 marche spastique (le pied « racle » le sol avec sa pointe et son bord externe). Elle s'accentue à l'action, pouvant n'apparaître, par exemple, qu'après un certain temps de marche (claudication motrice intermittente) Elle s'accentue avec l'angle et la vitesse d'étirement. Elle est élastique (cédant comme une lame de canif), contrairement à l'hypertonie extra-pyramidale, qui est dite plastique (cf. syndrome parkinsonien). Elle peut, quand elle est intense, être douloureuse 3. Anomalies des réflexes ostéo-tendineux (ROT) et des réflexes cutanés Anomalies des ROT o Lésion aiguë et étendue : aréflexie ostéo-tendineuse o Lésion progressive ou partielle ou bien après une lésion aiguë : hyper-réflexie ostéo- tendineuse: les ROT sont vifs, diffusés, polycinétiques. La vivacité désigne l'ampleur excessive de la réponse motrice. La diffusion peut être celle de la réponse motrice (lorsque celle-ci s'observe aussi sur d'autres segments du même membre ou sur le membre contro-latéral) ou celle de la zone réflexogène lors de la percussion avec le marteau à réflexes (par exemple, obtention de la réponse après percussion de la crête tibiale pour le réflexe rotulien, ou obtention du réflexe médio-claviculaire, qui est pathologique : la percussion avec le marteau à réflexes du doigt de l'examinateur posé sous la clavicule n'entraîne normalement pas de réponse ; en cas de syndrome pyramidal, on obtient une réponse motrice de l'ensemble du membre supérieur). Le polycinétisme signifie que plusieurs réponses motrices se succèdent jusqu'à entraîner un clonus inépuisable de la rotule ou du pied (« trépidation épileptoïde » du pied). Le clonus du pied, le meilleur signe de spasticité, se recherche en exerçant une dorsiflexion brusque du pied et en maintenant cette position : le pied est alors animé de mouvements brefs et rythmés de flexion-extension, typiquement inépuisables. 8 NB : comme la spasticité, dont elle fait partie, l'hyperréflectivitéostéo-tendineuse traduit l'exagération du réflexe myotatique (la recherche d'un clonus du pied équivaut à la recherche du réflexe achilléen : étirement du tendon). Le signe de Babinski : réponse en extension du gros orteil lors de la recherche du réflexe cutané plantaire (stimulation d'arrière en avant, du bord externe de la plante du pied) La réponse normale est une flexion du gros orteil. Parfois, un stimulus cutané quelconque peut déclencher un signe de Babinski . III - Examens complémentaires L'imagerie cérébrale ou médullaire cherche à visualiser la voie pyramidale, mais dans un but essentiellement étiologique. IV - Diagnostic différentiel 1. Réflexes vifs isolément Chez certains sujets, dits « neurotoniques», les ROT peuvent être vifs, parfois même polycinétiques avec une ébauche de clonus du pied, épuisable, sans que cela témoigne nécessairement d'un syndrome pyramidal. L'extension de la zone réflexogène n'est jamais observée dans ce cas. 2. Syndrome neurogène périphérique Pas de difficulté diagnostique si le déficit est hémicorporel (il ne peut être, alors, que central). Si le déficit intéresse les deux membres inférieurs ou les quatre membres, ou encore un seul membre, le diagnostic peut être difficile à la phase aiguë du syndrome pyramidal, où existe une aréflexie ostéo-tendineuse, comme dans le syndrome neurogène périphérique. C'est souvent le contexte pathologique, la topographie du déficit, et les signes associés qui permettent de trancher. Le signe de Babinski est évidemment très utile. 3. Syndrome extra-pyramidal Pas de véritable paralysie, mais lenteur des gestes (akinésie) Hypertonie extra-pyramidale (rigidité) plastique et non élastique 9 ROT normaux 4. Syndrome de négligence (ou aspontanéité) motrice Pas de véritable paralysie, mais sous-utilisation Lésion frontale 5. Trouble somatomorphe (trouble conversion) Le pseudo déficit est souvent caricatural. L'examen neurologique est normal (réflexes et tonus musculaires).Le contexte psychologique est habituellement évocateur. V - Formes topographiques 1. Cortex cérébral Déficit moteur atteignant l'hémicorps (hémiplégie) controlatéral à la lésion, allant d'une simple gène motrice à une paralysie complète. Prédominance brachio-faciale si lésion à la face externe de l'hémisphère. Prédominance crurale (membre inférieur) si lésion à la face interne de l'hémisphère Association fréquente à un déficit sensitif (proximité des cortex moteurs et sensitifs). 2. Capsule interne Déficit moteur atteignant l'hémicorps controlatéral à la lésion Proportionnelle : atteinte d'intensité à peu près comparable de la face, du membre supérieur et du membre inférieur. Pas de déficit sensitif associé. 3. Tronc cérébral Déficit moteur atteignant l'hémicorps controlatéral à la lésion d'intensité comparable du membre supérieur et du membre inférieur mais épargnant la face sans déficit sensitif associé mais possible atteinte ipsilatérale d'un ou plusieurs nerfs crâniens. 10 4. Moelle épinière Déficit bilatéral atteignant les 4 membres : tétraplégie (atteinte complète) ou tétraparésie (atteinte incomplète) en cas d'atteinte de la moelle cervicale Déficit bilatéral atteignant les 2 membres inférieurs : paraplégie (atteinte complète) ou paraparésie (atteinte incomplète) en cas d'atteinte de la moelle dorsale ou lombaire Déficit unilatéral atteignant le membre supérieur et le membre inférieur, ipsilatéral à la lésion (le faisceau pyramidal a décussé dans le bulbe) 5. Le syndrome pseudo-bulbaire Résultant de l'atteinte bilatérale des fibres motrices cortico-bulbaires, il comporte : une paralysie labio-glosso-pharyngée : voix nasonnée (dysarthrie paralytique avec, au maximum, aphémie), fausses routes alimentaires, reflux alimentaires par le nez, difficulté à effectuer les mouvements rapides de la langue et des lèvres, mais sans amyotrophie de la langue (présente dans le syndrome bulbaire). une abolition du réflexe du voile du palais et du réflexe nauséeux d'autres signes sont fréquemment mais inconstamment associés : faciès spastique (« crispé ») vessie spastique : mictions impérieuses, au maximum incontinence urinaire (le malade ne peut pas se retenir). marche à petits pas avec conservation du ballant des bras rétropulsions labilité émotionnelle : rires et pleurers spasmodiques ROT vifs, diffusés, signe de Babinski L'ESSENTIEL A RETENIR Déficit moteur o Extenseurs du membre supérieur (épreuve des bras tendus, signe de Garcin) o Fléchisseurs du membre inférieur (signe de Mingazzini, signe de Barré) o Territoire facial inférieur Spasticité (hypertonie pyramidale) o Prédomine sur les fléchisseurs du membre supérieur 11 Prédomine sur les extenseurs du membre inférieur (démarche en fauchant) o Accrue à l'action. Elastique ROT vifs, diffusés (extension de la zone réflexogène), polycinétiques (clonus du pied) = spasticité Signe de Babinski (extension du gros orteil lors de la stimulation du bord externe de la plante du pied) Atteinte d'un hémicorps controlatérale à la lésion en cas d'atteinte supramédullaire (hémiplégie = paralysie complète) Atteinte des 4 membres : tétraplégie (paralysie complète) si atteinte moelle cervicale Atteinte des 2 membres inférieurs : paraplégie (paralysie complète) si atteinte moelle dorsale Syndrome pseudo-bulbaire (paralysie labio-glosso-pharyngée) par atteinte bilatérale des fibres cortico-bulbaires. o Neurone moteur inférieur (LMN) Les cellules motrices des noyaux des nerfs crâniens du tronc cérébral et les cellules de la corne antérieure de la moelle épinière sont neurones moteurs inférieurs. Les axones de ces cellules atteignent le nerf mixte périphérique (à partir de la moelle épinière, elle émerge comme la racine nerveuse antérieure) et de fournir des plaques motrices d'un groupe de muscles. La cellule de la corne antérieure, son axone et le groupe des fibres musculaires qu'il fournit comportent une unité inférieur du moteur. Tous les muscles sont fournies par plusieurs telles unités motrices. La cellule de la corne antérieure est influence par le cervelet impulses, et afférences sensorielles des racines nerveuses postérieures. Le neurone moteur inférieure est une partie intégrante de l'arc réflexe spinal. Il est la voie finale commune de toute l'activité du moteur (à la fois volontaire et réflexe) de tous les muscles. Intégrité de la partie inférieure du motoneurone est essentielle pour maintenir l'alimentation normale et la taille de la fibre musculaire et si la partie inférieure du neurone moteur est endommagé, les muscles correspondants s'atrophient. 12 Les signes de lésion moteur inférieur neurone qui apparaît dans les 2-3 semaines suivant la lésion. 1. Les lésions des cellules de la corne antérieure ou la racine antérieure donner lieu à une perte segmentaire de la fonction. Les lésions du nerf périphérique donner lieu à une paralysie des muscles innervés par ce nerf. souvent des lésions des nerfs périphériques sont associés à des troubles sensoriels. 2. Altération des réflexes: Tous les réflexes ostéo-tendineux, les abdominaux et les réflexes crémastérien sont perdus. 3. Le tonus musculaire est perdu = hypotonie corespondante. 4. Fibres musculaires dénervées contracter spontanément. La contraction des fibres musculaires simples est appelé fibrillation. Ce n'est pas visible, mais peut être détecté par l'électromyographie. Groupes de fibres musculaires qui sont endommagés, mais qui sont encore capables de se contracter spontanément donner lieu à des fasciculations visibles. 6. Les muscles atrophiés apparaît dans les 2-3 semaines suivant la lésion. 7. L'activité électrique du muscle est modifiée, ce qui peut être détecté par electromyography. Le modèle de la perte du moteur dépend sur le site de l'affection du neurone moteur inférieur. Syndrome neurogene périphérique Le SNP comprend : Un neurone moteur (corps cellulaire dans la corne antérieure de la moelle) Un neurone sensitif (corps cellulaire dans le ganglion spinal) Un contingent végétatif, ou autonome (cf chapitre correspondant) I - Symptomes 1. Faiblesse maladresse, gène, lourdeur …d'un ou plusieurs membres, traduisant le déficit moteur. 2. Troubles sensitifs divers : o Douleurs (décharges électriques, brûlures, crampes au repos) 13 o o Paresthésies (fourmillements, picotements) Anesthésie ou hypoesthésie (« comme après une anesthésie locale chez le dentiste », « peau cartonnée », etc… ) II - Signes cliniques 1. Déficit moteur Topographie variable (cf. formes cliniques) mais le plus souvent à prédominance distale. voir la vidéo Hypotonique Intensité variable, qu'il est possible de coter, muscle par muscle : o 5 force normale o 4 mouvement possible contre résistance o 3 mouvement possible contre la pesanteur o 2 mouvement possible si la gravité est éliminée o 1 trace de contraction musculaire o 0 aucune contraction musculaire visible 2. Amyotrophie Signe majeur mais habituellement absent au début de l'atteinte. 3. Fasciculation Contractions musculaires très brèves, superficielles, localisées à une partie d'un muscle, ne déplaçant pas le segment de membre, bien visibles à jour frisant, survenant spontanément ou après percussion du muscle. Grande valeur séméiologique (quasi pathognomonique) mais très inconstantes surtout présentes lors de l'atteinte des neurones des cornes antérieures de la moelle. 4. Abolition ou diminution des réflexes ostéo-tendineux C'est, avec l'amyotrophie, le meilleur signe clinique du syndrome. Inconstant, notamment quand le tronc nerveux ou la racine atteints n'est pas impliqué dans un arc réflexe cliniquement accessible. 14 5. Déficit sensitif voir la vidéo Déficit de la sensibilité thermo-algique (froid, chaud, piqûre) par atteinte des petites fibres myéliniques et des fibres amyéliniques. Déficit de la sensibilité au tact superficiel et de la sensibilité profonde (sens de position du gros orteil, perception des vibrations du diapason) par atteinte des grosses fibres myéliniques. Le déficit sensitif manque lors des atteintes électives de la corne antérieure de la moelle. 6. Troubles trophiques et signes végétatifs Peau sèche, amincie, dépilée, troubles vaso-moteurs Maux perforants plantaires, rétractions tendineuses, pieds creux, rarement arthropathies Signes de dysautonomie (dans certaines neuropathies touchant le système nerveux végétatif - autonome) : o hypotension orthostatique o impuissance o troubles vésicaux 7. Signes négatifs Pas de signes d'atteinte du système nerveux central, en particulier pas de signe de Babinski (cf. syndrome pyramidal), sauf si lésion associée du système nerveux central. III - Examens complémentaires 1. Electrodiagnostic neuro-musculair e Son but est triple : Confirmer l'existence d'un syndrome neurogène Préciser la topographie de l'atteinte Orienter l'étiologie Electromyogramme : le tracé neurogène 15 o o Tracé Tracé Tracé appauvri en unités motrices Accélération des unités lors de l'augmentation de l'effort : sommation temporelle, qui a pour fonction de compenser la perte d'unités motrices. EMG EMG interférentiel neurogène (simple (normal) : accéléré) : Vitesses de conduction nerveuse (VCN) o Les VCN motrices peuvent être diminuées (N : 45 m/s en moyenne). Diminution inconstante, s'observant surtout dans les processus démyélinisants ou compressifs. o Les VCN sensitives peuvent être diminuées. 16 2. La biopsie musculaire Non indiquée pour confirmer le Dg (cf. EMG) sauf dans certains cas, elle montre typiquement une atrophie fasciculaire (certains fascicules sont faits de fibres atrophiées, d'autres sont normaux). 3. Les autres examens complémentaires sont prescrits pour orienter l'étiologie (étude des causes). IV - Diagnostic différentiel 1. Syndrome myogène Déficit moteur et amyotrophie sont communs au syndrome myogène et au syndrome neurogène périphérique. En faveur du syndrome neurogène : l'aréflexie ostéo-tendineuse les symptômes et déficits sensitifs les fasciculations Mais, ces éléments peuvent manquer et le DgD est parfois difficile. 2. Atteintes du système nerveux central Syndrome pyramidal localisé à un membre o A la phase aiguë de l'atteinte pyramidale, le déficit moteur peut être aréflexique (cf. syndrome pyramidal), et risque d'être pris pour un syndrome neurogène. o Après quelques semaines, les ROT deviennent vifs, diffusés (cf. syndrome pyramidal) et il n'y a pas d'amyotrophie. Une lésion médullaire débutante peut être prise pour une polyneuropathie (cf. infra) surtout si elle atteint les cordons sensitifs postérieurs. Mais, les ROT sont habituellement vifs ou, au moins, non diminués. V - Formes topographiques 17 1. La plupart des syndromes neurogènes péripéhriques (SdNP) sont à la fois moteurs et sensitifs 2. Atteintes purement motrices : L'exemple type est le syndrome de la corne antérieure de la moelle : déficit moteur, amyotrophie, fasciculations (+++), sans aucun déficit sensitif. 3. Atteintes purement sensitives L'exemple type est l'atteinte isolée du ganglion spinal (lors du zona par exemple). L'ESSENTIEL A RETENIR Déficit moteur (topographie variable mais le plus souvent distale) Amyotrophie (souvent différée) Fasciculations (inconstantes) Aréflexie ostéo-tendineuse Troubles sensitifs « subjectifs » (douleurs, paresthésies) et « objectifs » : hypo ou anesthésie Troubles végétatifs possibles EMG : tracé neurogène : pauvre et accéléré Déficit moteur : diagnostic syndromique et topographique Il existe quatre grands syndromes moteurs, dont les caractéristiques sont rappelées dans le tablea. Il s’agit du : o syndrome pyramidal (atteinte du motoneurone central) ; o syndrome neurogène périphérique (atteinte du motoneurone périphérique) ; o syndrome myasthénique (jonction neuromusculaire) ; o syndrome myogène. La première étape consiste à faire le diagnostic syndromique et, par voie de conséquence, le diagnostic topographique de l’atteinte: o atteinte centrale (premier motoneurone) : responsable d’un syndrome pyramidal, la lésion peut se situer au niveau de : 18 hémisphère cérébral : cortex, centre semi-ovale, capsule interne ; tronc cérébral : mésencéphale, protubérance, moelle allongée (ou bulbe) ; moelle spinale : cervicale, dorsale, lombaire ; atteinte périphérique : responsable d’un syndrome neurogène périphérique, la lésion peut se situer au niveau de : corne antérieure de la moelle ; racine motrice ; plexus ; tronc nerveux ; atteinte de la jonction neuromusculaire : responsable d’un syndrome myasthénique ; atteinte des muscles : responsable d’un syndrome myogène. o o o Tableau 1.1 - Caractéristiques sémiologiques des quatre grands syndromes moteurs. Syndrome pyramidal Hémiplégie ± face ou paraplégie avec atteinte des muscles Extenseurs aux membres supérieurs raccourcisseurs aux membres inférieurs Syndrome neurogène périphérique Muscles innervés par un seul tronc ou une seule racine Atteinte bilatérale, proximale et distale : polyradiculonévrite Atteinte bilatérale, symétrique, distale et surtout membres inférieurs : polyneuropathie Syndrome myasthénique Syndrome myogène Muscles oculomoteurs Muscles des paupières Muscles pharyngolaryngés Muscles proximaux des membres Muscles proximaux, atteinte symétrique Réflexes ostéotendineux Vifs, diffusés, polycinétiques Signe de Hoffman Abolis Trépidation épileptoïde cheville Normaux Normaux Réflexe cutané plantaire Signe de Babinski Flexion ou indifférent Flexion Flexion Tonus Spasticité en flexion aux Normal Hypotonie Type de déficit moteur Normal ou hypotonie 19 membres supérieurs Spasticité en extension aux membres inférieurs (flasque si phase aiguë) Amyotrophie Non Marche Marche avec fauchage, ou spasmodique Oui ± fasciculations Non Oui ou hypertrophie Steppage à la marche Fatigabilité, symptômes fluctuants Marche dandinante 1. Atteinte du système nerveux central L’atteinte centrale se caractérise par la présence d’un syndrome pyramidal : le déficit moteur prédomine sur les muscles extenseurs des membres supérieurs (radiaux, interosseux) et les muscles raccourcisseurs des membres inférieurs (psoas, tibial antérieur) ; le tonus est exagéré (hypertonie spastique) ; présence de réflexes pathologiques (signe de Babinski, de Rossolimo ou de Hofmann…). Attention ! Dans les premiers 4 - 8 semaines d’une atteinte aiguë de la voie pyramidale (accident vasculaire cérébral, par exemple), une paralysie flasque est fréquente avec abolition des réflexes tendineux et hypotonie (« sidération ») : c’est en moyenne entre la première et la troisième semaine que se développe l’hypertonie spastique. Un déficit spastique est TOUJOURS d’origine centrale. Un déficit flasque est le plus souvent d’origine périphérique, mais il peut s’agir d’une atteinte centrale (à la phase initiale lors d’une lésion aiguë de la voie pyramidale). La répartition de l’atteinte motrice permet en elle-même d’orienter le diagnostic topographique (tableau 1.2) Hémiplégie : o elle suppose une atteinte du système nerveux central au-dessus de la moelle cervicale (moelle cervicale comprise) ; 20 l’atteinte de la face (paralysie faciale centrale) permet d’affirmer l’existence d’une lésion supramédullaire ; o le caractère proportionnel ou non de l’hémiplégie a aussi une valeur de localisation : un déficit moteur prédominant en brachiofacial orientera vers une atteinte corticale du faisceau pyramidal (par exemple, dans le cadre d’un infarctus cérébral du territoire de l’artère cérébrale moyenne) ; si le déficit est dit « proportionnel », c’est-à-dire qu’il a la même sévérité aux trois étages que sont la face, les membres supérieurs et les membres inférieurs, cela oriente vers une atteinte de la capsule interne. Syndrome alterne moteur : il s’agit de l’association d’une hémiparésie ou d’une hémiplégie et d’une atteinte controlatérale d’un nerf crânien moteur (III, VII, XII). Ce syndrome indique la présence d’une lésion située dans le tronc cérébral. Tétraplégie ou paraplégie : o elle suppose une atteinte de la moelle spinale cervicale haute en cas de tétraplégie, cervicale basse, thoracique ou du cône terminal en cas de paraplégie ; o une paraplégie peut aussi être liée à une atteinte du système nerveux périphérique : syndrome de la queue de cheval ou atteinte pluriradiculaire (polyradiculonévrite, méningoradiculite). o Tableau 1.2 - Distribution du déficit moteur en fonction de la topographie lésionnelle. Hémiplégie Paraplégie Tétraplégie Atteinte bilatérale proximale des membres Atteinte bilatérale et symétrique, distale des membres Centrale : hémiplégie à prédominance brachiofaciale : cortex moteur hémiplégie proportionnelle : capsule interne hémiplégie + atteinte d’un nerf crânien controlatéral : Centrale : atteinte médullaire ou du tronc cérébral Périphérique : syndrome de la queue de cheval 21 Myopathie Polyradiculonévrite Polyneuropathie syndrome alterne du tronc cérébral Attention ! Un piège classique bien que rare est la paraparésie en rapport avec une lésion cérébrale de localisation bifrontale paramédiane (infarctus cérébral antérieur bilatéral, méningiome de la faux du cerveau), qu’il faudra savoir rechercher en cas de normalité des explorations médullaires. De même, la répartition d’un déficit sensitif associé au déficit moteur permet de préciser le diagnostic topographique En cas d’atteinte supramédullaire, l’examen de la sensibilité révèle habituellement un déficit à tous les modes dans le même territoire que l’atteinte motrice ; cependant, lorsque la lésion est de petite taille et/ou épargne les structures sensitives, le déficit moteur peut être isolé (exemple d’un AVC lacunaire). Dans les atteintes médullaires, les atteintes sensitives suivantes peuvent être retrouvées avec une grande valeur localisatrice : o un niveau sensitif sur le tronc ou le cou, qui témoigne d’un syndrome lésionnel ; o une atteinte sensitive dissociée (syndrome de Brown-Séquard, syndrome syringomyélique). 2. Atteinte du système nerveux périphérique L’atteinte du système nerveux périphérique se caractérise par un syndrome neurogène périphérique avec une atteinte de la motricité volontaire, automatique et réflexe : o fasciculations spontanées, qui peuvent être observées dès l’inspection ou décrites par le patient à l’anamnèse ; elles peuvent aussi être recherchées et déclenchées par la percussion des muscles (quadriceps, biceps) ; o déficit moteur d’intensité variable ; o muscles agonistes et antagonistes également touchés (contrairement au syndrome pyramidal) dans les neuropathies diffuses ; o muscles atteints correspondant à l’innervation d’une racine ou d’un tronc nerveux en cas d’atteinte focale ; o hypotonie ; o abolition des réflexes tendineux ; 22 amyotrophie des muscles atteints quand le déficit moteur se prolonge. Il existe trois grands syndromes de neuropathie diffuse selon le mode d’installation, la répartition et la distribution du déficit moteur : o la polyneuropathie : l’atteinte est bilatérale, symétrique, distale, à début synchrone et d’installation généralement chronique ; o la polyradiculonévrite : atteinte bilatérale, symétrique, proximale et distale, d’installation aiguë sur quelques jours ou d’installation chronique ; o mononeuropathies multiples : atteinte tronculaire bilatérale asymétrique et asynchrone (par exemple, atteinte du nerf fibulaire commun droit puis 1 semaine plus tard du nerf ulnaire gauche, etc.). Les neuropathies focales sont quand à elles en rapport avec une atteinte radiculaire, plexique ou tronculaire. o 3. Syndrome myasthénique L’atteinte de la jonction neuromusculaire (ou plaque motrice) se caractérise par : une fatigabilité musculaire avec apparition d’une faiblesse musculaire (ptosis, diplopie, dysphonie, dysphagie, faiblesse des membres) préférentiellement le soir ou après un effort ; amélioration voire disparition de cette faiblesse le matin ou avec le repos ; un examen neurologique normal ou pouvant montrer un déficit moteur qui apparaît avec l’effort et s’améliore avec le repos ; l’absence de signes pyramidaux, d’atteinte sensitive ou vésico sphinctérienne. 4. Syndrome myogène Le syndrome myogène est caractérisé par : un déficit moteur de topographie variée, en principe plutôt proximal, affectant les ceintures ; une marche dandinante, une difficulté à la montée des escaliers ou à se relever d’une position assise (signe du tabouret) ; une abolition du réflexe idiomusculaire alors que les réflexes tendineux sont conservés ; absence de troubles sensitifs. 23