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- C’est une imitation faite par des personnages en action et non par le
moyen d’une narration, et qui par l’entremise de la pitié et de la
crainte, accomplit la purgation des émotions de ce genre.
- Organisation du spectacle + composition du chant + expression
(agencement des mètres)
- L’histoire (agencement des actes accomplis) est l’imitation de l’action.
- Pour toute tragédie :
• L’histoire : moyens de l’imitation
• Les caractères : moyens de l’imitation
• L’expression : mode de l’imitation
• La pensée : objet de l’imitation
• Le spectacle : objet de l’imitation
• Le chant : objet de l’imitation
- La plus importante de ces parties est l’agencement des actes
accomplis, puisque la tragédie imite non des hommes, mais l’action, la
vie.
- Bien loin d’imiter des caractères grâce à des personnes en action, les
auteurs conçoivent au contraire les caractères à travers les actions.
- Ce sont les actes accomplis et l’histoire qui sont la fin de la tragédie.
- Importance des péripéties.
- La tragédie est donc l’histoire ; en second lieu viennent les caractères.
En troisième lieu vient la pensée, c’est la faculté de dire les paroles
nécessaires et convenables.
- La quatrième partie est l’expression : manifestation de la pensée à
travers les mots.
- Le spectacle, s’il exerce une séduction, il est totalement étranger à l’art
et n’a rien de commun avec la poétique, car la tragédie réalise son effet
même sans son concours et sans acteurs.
Histoires
- Forme un tout et a une certaine étendue
- Les histoires bien agencées ne doivent ni commencer au hasard, ni
finir au hasard.
- Une certaine étendue et une unité
- Une certaine longueur que la mémoire puisse aisément retenir.
- Le plus long est toujours le plus beau, tant que l’ensemble demeure
parfaitement clair.
- Série d’évènements se succédant selon la vraisemblance ou la
nécessité.
- L’histoire n’est pas unique pour peu qu’elle concerne un personnage
unique : dans la vie d’un homme survient un grand nombre
d’évènements.