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Mythes et réalités sur le bisphénol A (BPA)
« Des centaines d’études prouvent que le BPA est dangereux mais elles sont ignorées »
Réalité: Ces études ne sont pas ignorées, au contraire : dans leur évaluation des risques liés au BPA, les
autorités européennes ont inclus plus de 1000 études. Dans son évaluation de la sécurité de 2010 portant
sur les matériaux à base de BPA en contact avec les aliments, l’EFSA a analysé plus de 800 études, qui
ont été menées depuis la dernière évaluation en 2008. Cette évaluation incluait bien entendu un grand
nombre de petites études ou d’études exploratoires, dont la plupart prétendait avoir identifié des effets
négatifs. Les autorités ont observé plusieurs limites méthodologiques, statistiques ou d’autre nature
dans ces études concernant les critères de qualité liés à la méthodologie, l’analyse et la reproductibilité
de ces études. En raison de leurs limites, ces études n’ont pas pu être reproduites et leurs résultats
ne peuvent donc être considérés comme validés. Les autorités doivent toujours fonder leurs décisions
sur des études validées avec une qualité garantie. Au regard de l’ensemble des données scientifiques
disponibles sur le BPA, les organismes de réglementation à travers le monde ont toujours conclu que le
BPA était sans danger.
« Les études financées par l’industrie ne sont pas objectives et ne devraient pas être
la base de décisions réglementaires »
Réalité: Conformément à la législation européenne sur les produits chimiques (REACH), la responsabilité de fournir des données scientifiques sur ses produits a été placée sur l’industrie. La réglementation
européenne impose à l’industrie chimique l’obligation de fournir les données scientifiques nécessaires
requises par les organismes de réglementation pour l’évaluation des risques des substances chimiques.
Par conséquent, des études exhaustives, dont la qualité est évaluée, sont conduites selon les bonnes
pratiques de laboratoire et les recommandations de l’OCDE. Elles doivent bien sûr être financées. Le fait
d’ignorer ces études serait en contradiction avec la législation européenne.
« Le bisphénol A est un plastifiant / un additif »
Réalité: Le BPA n‘est ajouté ni au polycarbonate ni aux résines époxydes, mais c’est l’intermédiaire,
qui, par polymérisation, constitue ces matériaux. Le BPA n’a pratiquement pas de vie en propre - plus de
99% du BPA est transformé en polymères tels que le polycarbonate et les résines époxydes. Au cours
du processus de polymérisation, le BPA devient ces matériaux. Ils ne pourraient être produits sans BPA.
Seule une infime quantité du BPA produit est utilisée comme antioxydant essentiel dans les PVC souples
et comme agent actif dans le papier thermique.
Mythes et réalités | 0312
www.bisphenol-a-europe.org
„Le bisphénol A est nocif pour l’homme à faible dose“
Réalité: Les études appuyant cette théorie ont été jugées à maintes reprises par les Autorités réglementaires indépendantes comme peu fiables pour une évaluation des risques chez l‘homme. Aucune
des études affirmant de tels effets n’a pu être reproduite par d‘autres équipes de recherche. Aucune des
différentes études des effets potentiels sur le métabolisme à très bas niveaux et ayant examiné plusieurs
générations, n‘a constaté un tel effet. Toutefois, de nombreuses études montrent que le niveau de migration, le cas échéant, est bien en deçà des normes sécurité établies par les organismes gouvernementaux
tels que l‘Autorité européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ou de l’Autorité américaine de sécurité des
aliments (FDA), et que cette exposition ne pose aucun risque connu pour la santé. La théorie des faibles
doses a été jugée à maintes reprises par les Autorités de régulation indépendantes à la fois peu fiable
et peu convaincante.
„Les conteneurs alimentaires en polycarbonate ou les boîtes ou revêtement en
époxyde laissent migrer de grandes quantités de bisphénol A dans la nourriture“
Réalité: Contrairement à certaines rumeurs, le BPA ne migre pas dans les aliments en poudre. En fait,
lors de la production du polycarbonate et des résines époxydes, les molécules de BPA sont solidement
liées les unes aux autres et sont intégralement assimilées dans le plastique lui-même. Comme pour
les substances constituantes de tout autre matériau, d’infimes quantités de BPA sont susceptibles de
migrer dans les produits. Toutefois, de nombreuses études montrent que le niveau de migration est de
loin inférieur aux normes de sécurité établies par les organismes gouvernementaux tels que l‘Autorité
européenne de sécurité alimentaire (EFSA) ou l’Autorité américaine de sécurité des aliments (FDA). Cette
exposition ne pose donc aucun risque connu pour la santé. En fait, comme indiqué par l‘EFSA, „après
exposition au BPA, le corps humain métabolise et élimine rapidement la substance.“ Dans son évaluation,
l‘EFSA a particulièrement étudié les nouveau-nés et les jeunes enfants.
„Le bisphénol A est un perturbateur hormonal ou endocrinien“
Plus d’informations sur le BPA
sont disponibles sur les sites
Web suivants :
EFSA :
www.efsa.europa.eu/en/topics/
topic/bisphenol.htm
PlasticsEurope:
www.bisphenol-A-Europe.org
Vous pouvez aussi contacter :
Jasmin Bird
Polycarbonate/Bisphenol-A
Group
PlasticsEurope
E-mail :
[email protected]
Réalité: Le BPA ne correspond pas à la définition scientifique d‘un perturbateur endocrinien. Le BPA n‘a pas
été synthétisé pour être utilisé comme une hormone. Parallèlement à de nombreuses autres substances,
le BPA a été pré-étudié dans les années 1930 et n’a pas montré de potentiel suffisant. Comme beaucoup
de produits naturels et d’aliments tels que les carottes, les graines de soja ou d‘autres légumes, le BPA
montre de très faibles effets oestrogéno-mimétiques et seulement à des niveaux.
„Toute alternative au BPA dans les matériaux en contact avec les aliments est mieux
que le BPA“
Réalité: Cette idée est extrêmement dangereuse. Elle indique que n‘importe quelle alternative est
également appropriée, assez testée et faisable d‘un point de vue technique pour substituer un matériel
avec un autre. Cela n‘est pas le cas. Des études toxicologiques approfondies doivent être conduites et
vérifiées par des autorités indépendantes. Les producteurs et les compagnies alimentaires doivent tester
les matériaux dans les procédés de production, dans le packaging sur une période raisonnable de temps
et dans des scenarios différents. L‘autorité sanitaire suisse a justement commenté: «Une prohibition du
BPA pousserait les producteurs de packaging et de produit de consommation à utiliser d‘autres substances, dont la toxicité est moins connue.
Clause de non-responsabilité: Ces informations sont fournies de bonne foi par
le Groupe Industrie PC/BPA de Plastics Europe et se basent sur les meilleures
informations actuellement disponibles. Bien que tout ait été mis en œuvre pour
en assurer l’exactitude, le Groupe PC/BPA Group rejette toute responsabilité en
cas de perte ou de préjudice, quelle qu’en soit la cause, résultant de l’utilisation
de ces informations.
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www.bisphenol-a-europe.org
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