(Tableau réalisé à partir de l'ouvrage de REINBERG, LABREQUE et SMOLENSKY, Chronobiologie et chrono
thérapeutique, 1991, Flammarion.
Cité dans CHAMBON et DELALEU, Se soigner à la bonne heure, Sciences et Avenir, 1991.)
2.1 Les mécanismes d'action et de rétroaction :
Le "chef d'orchestre" des sécrétions hormonales semble constitué par le complexe hypothalamo-hypophysaire.
Ainsi l'hypothalamus produit des hormones de libérations (releasing factors) qui sont ensuite acheminé
circulation sanguine vers l'hypophyse, soit pour y être stocké
es dans un premier temps, par exemple l'ADH et l'ocytocine,
soit pour déclencher la sécrétion des hormones hypophysaires comme l'ACTH, la TSH, la FSH, la LH, la STH, etc.
Certaines de ces hormones hypophysaires vont ensuite stimuler le fonctionnement d'autres glandes endocrines,
comme la TSH pour la thyroïde, l'ACTH pour les surrénales, la FSH et la LH pour les glandes sexuelles. Sous l'effet de
ces excitations, ces différentes glandes "cibles" vont produire leurs propres hormones, ou modifier le volume de leurs
sécrétions.
En fonction des besoins de l'organisme, lorsque la production de ces hormones atteint un niveau suffisant dans
le sang, un "message hormonal" est envoyé à l'hypothalamus et à l'hypophyse pour ralentir ou faire cesser la production
des hormones de libération et des hormones stimulantes. Il se produit donc un phénomène de rétroaction, dite négative,
puisque le fonctionnement de certaines glandes est inhibé par les sécrétions d'autres glandes qu'elles stimulent.
On peut illustrer ces mécanismes de la manière suivante :
- Une situation de stress provoque une excitation de l'hypotalamus qui sécrète alors l'hormone CRH (ou corticolibérine)
en direction de l'hypophyse, ce qui va entraîner la production d'ACTH par cette glande.
L'ACTH, déversée dans le flux sanguin, va stimuler les glandes surrénales qui, en réponse, sécréteront du cortisol.
L'élévation du taux de cortisol dans le sang va alors freiner les sécrétions de CRH hypothalamique et réguler ainsi
l'ensemble de la chaîne.
2.2 La régulation endogène :
Cette régulation est appelée ainsi car elle trouve son origine à l'intérieur de l'organisme, elle fait partie du
"bagage" génétique de l'être vivant.
Les très nombreux gènes, codés dans l'ADN, permettent à la fois de "construire" et de faire fonctionner le système
endocrinien de la manière la plus efficace possible. Les mécanismes d'action et de réaction sont de ce fait génétiquement
déterminés. Des dysfonctionnements de ce système, par exemple certaines formes de diabète, sont expliqués par des
"malformations" génétiques, transmissibles de générations en générations. D'autres gènes, comme ceux situés sur la
4ème paire de chromosomes de l'être humain, sembleraient jouer un rôle "d'horloge interne", comme le suggèrent des
recherches récentes (TAKAHASHI, 1994).
Plusieurs études (STRUMWASSER, 1965 ; VANDEN DRIESCHE, 1966, 1969) établissent le rôle
fondamental joué par la chaîne ADN-ARN-Protéines dans les processus de rythmicité cellulaire et donc dans les
canismes de fonctionnement de l'horloge interne endog
croissance des cellules (tissu musculaire par exemple) et
Diminue le taux de sucre sanguin.
15 h
énaline
Rénine
Augmentation du rythme cardiaque, élévation de la
tension artérielle.
Favorise la production d'angiotensine II, protéine à effet
vasoconstricteur, stimulant également la soif.
16 h Adrénaline Comme la noradrénaline, agit sur le rythme cardiaque,
mais de plus intervient sur la transformation du glycogène
en glucose au niveau du foie et des muscles. Prépare donc
Augmente le taux de sucre sanguin
LI : EFFETS DES DECALAGES HORAIRES SUR LA REGULATION DES SECR
http://www.insep.jeunesse
sports.fr/Dss/Labinfo/didier/endoc.htm