Etudeprotéomiquedeladifférenciation
desostéoclastesdanslapolyarthriterhumatoïde
SaeremansEvyne 2
Résumé
Dans ce projet, nous faisons une étude protéomique. L’étude utilise quatre sortes des
cellules de quarte personnes différentes:
1. Monocytes
2. Ostéoclastes dérivés de monocytes (stade terminale de différenciation)
3. Cellules dendritiques
4. Ostéoclastes dérivés de cellules dendritiques (stade terminale de différenciation)
Les cellules viennent des personnes avec la maladie polyarthrite rhumatoïde.
Les protéines proviennent de cellules cultivées dans un laboratoire à Lyon (France).
D’abord nous faisons l’extraction des protéines. Cette extraction est faite grâce à un
tampon de lyse. Ceci évite d’avoir à séparer les cellules du support par une technique
enzymatique qui dégraderait les protéines.
Ensuite, nous pouvons réaliser le dosage des protéines. Il a pour but de déterminer la
concentration en protéines dans chaque échantillon. Notre méthode de dosage utilise une
précipitation préalable des protéines, car le tampon de lyse n’est pas compatible avec le
dosage. Il nécessite en premier lieu la préparation d’un courbe étalon réalisé à partir de
bovine serum albumine (BSA) à différentes concentrations. Cette courbe est décroissante:
plus l’échantillon est concentré, moins il absorbe à 480 nm. Les protéines forment un
complexe avec un colorant. Ce complexe absorbe à 480 nm. La mesure de l’absorbance
des échantillons et la comparaison avec la courbe étalon permettent de déduire la
concentration en protéines.
Pendant la première dimension les protéines vont être séparées dans un champ électrique
selon leur point isoélectrique (pI). Cette séparation s’effectue sur une bandelette
contenant un gel d’immobiline déshydraté (gel d’acryl/bisacrylamide à 4% et un
ampholyte créant un gradient de pH stable). L’ampholyte est un mélange complexe de
molécules tampons amphotères qui permet de créer un gradient continu.
Au départ, les bandelettes de première dimension sont déshydratées, elles sont capables
d’absorber au maximum 250 μl d’échantillon lors de leur réhydratation dans le tampon.
Nous plaçons dans un sarcophage l’échantillon dont le volume a été ajusté à 250 μl et
une bandelette de focalisation. Le volume de protéines à déposer est déduit de la
concentration.
Grâce à la deuxième dimension les protéines vont être séparées selon leur poids
moléculaire apparent.
Les bandelettes de la première dimension sont réhydratées avec un tampon SDS-
équilibration contenant en premier lieu du dithiothreitol (DTT) puis de l’iodoacétamide.
Elles sont ensuite déposées en haut des gels. L’ensemble est scellé avec de l’agarose qui
permet le contact direct avec le tampon de migration.
Les gels sont déposés dans les cuves de migration en présence du tampon de migration.
La séparation selon le poids moléculaire apparent a ensuite lieu dans un champ
électrique.