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chez des mammifères, mais uniquement à des concentrations ayant déclenché une cytotoxicité 
importante (voir TOXICOLOGIE, Carcinogenèse et génotoxicité). 
 
Cardiovasculaire 
 
Les patients qui souffrent d’une maladie cardiovasculaire cliniquement significative, y compris 
un récent infarctus du myocarde (au cours des 6 derniers mois) ou une angine de poitrine instable 
(au cours des 3 derniers mois), une insuffisance cardiaque de classe III ou IV selon les critères de 
la New York Heart Association (NYHA), sauf si la fraction d’éjection du ventricule gauche 
(FEVG) était supérieure ou égale à 45 %, une bradycardie ou une hypertension non contrôlée 
(tension artérielle systolique au repos ≥ 180 mm Hg et/ou tension artérielle diastolique 
≥ 110 mm Hg), ont été exclus des deux essais cliniques de phase 3 (AFFIRM, PREVAIL; voir 
ESSAIS CLINIQUES). L’innocuité de Xtandi n’a donc pas été établie chez ces patients. 
 
Allongement de l’intervalle QTc : Dans le cadre de l’essai AFFIRM, Xtandi a été associé à un 
allongement de l’intervalle QTc de 3,0 à 6,5 msec (variation moyenne par rapport à la valeur de 
référence, ajustée en fonction du placebo) pendant les semaines 5 à 25 du traitement lors de son 
administration aux patients souffrant d’un cancer de la prostate métastatique résistant à la 
castration (CPRCm) pour qui des ECG ont été enregistrés avant la dose (voir MODE 
D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Électrophysiologie cardiaque). Lors de 
l’essai PREVAIL, la plus forte augmentation moyenne par rapport à la valeur de référence 
ajustée en fonction du placebo était de 3,4 msec observée à la semaine 37. Ces observations 
doivent entrer en ligne de compte lors de décisions cliniques concernant la prescription de Xtandi 
à des patients ayant des antécédents avérés d’allongement du QT, de facteurs de risque de 
torsade de pointes (p. ex. l’hypokaliémie) ou chez les patients qui prennent des médicaments 
connus pour allonger l’intervalle QT (voir INTERACTIONS MÉDICAMENT-
MÉDICAMENT, Médicaments qui provoquent un allongement de l’intervalle QT/QTc). 
 
Hypertension : Xtandi a été associé à une augmentation de la tension systolique et diastolique 
ainsi qu’à l’augmentation du risque d’hypertension ou à l’aggravation d’une hypertension 
préexistante lors de son administration aux patients dans le cadre des deux essais cliniques de 
phase 3 (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Tension 
artérielle). L’incidence globale de tous les événements liés à une hypertension artérielle était 
plus élevée dans le groupe sous Xtandi que dans le groupe sous placebo (11,0 % versus 4,3 %). 
Les épisodes d’hypertension artérielle ont entraîné dans de rares cas l’arrêt du traitement ou une 
modification de la posologie et n’étaient généralement pas associés à des séquelles 
cardiovasculaires importantes. Cependant, chez près de 75 % des patients présentant cet effet 
indésirable, il a fallu instaurer un nouveau traitement antihypertenseur ou augmenter la dose du 
traitement antérieur. 
 
On doit mesurer la tension artérielle au départ du traitement, et régulièrement pendant le 
traitement. L’hypertension liée au traitement doit être traitée de façon appropriée.