Résumé des Caractéristiques du Produit
exacerber l’affection. Pour les patients nécessitant des interventions dentaires, aucune
donnée disponible ne laisse penser que l’arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le
risque d’ostéonécrose de la mâchoire.
L’évaluation clinique du médecin traitant doit guider le programme de prise en charge de
chaque patient en fonction d’une estimation individuelle du rapport risque/bénéfice.
Fractures atypiques du fémur :
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées
sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour
ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n’importe
quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu’au-dessus de la zone
supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans
traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l’aine, souvent
associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant
la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur
controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une
fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également
rapportée. L’arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une
fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l’évaluation du
bénéfice/risque pour le patient.
Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute
douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine doit être rapportée et tous les
patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture
fémorale atypique.
Ce médicament renferme du polydextrose (glucose et sorbitol). Ce médicament est contre-
indiqué chez les patientes qui présentent une intolérance au fructose ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. Toutefois, aucune interaction
cliniquement pertinente avec d’autres médicaments n’a été relevée au cours des essais
cliniques.
Lors des études de phase III portant sur le risédronate sodique lors d’ostéoporose avec
administration quotidienne, l’utilisation d’acide acétylsalicylique ou d’AINS a été signalée
respectivement par 33% et 45% des patients. Dans l’étude de phase III à administration
hebdomadaire menée chez les femmes ménopausées, 57% et 40% des patientes ont
déclaré prendre respectivement de l’acide acétylsalicylique ou des AINS. Parmi les
utilisatrices régulières d’acide acétylsalicylique ou d’AINS (3 jours ou plus par semaine),
l’incidence d’événements indésirables du tractus gastro-intestinal supérieur était similaire
chez les patientes traitées par risédronate sodique et chez les sujets témoins.
Si nécessaire, Risedronate Mylan peut être utilisé en concomitance avec une
supplémentation œstrogénique (pour les femmes uniquement).
L’ingestion concomitante de médicaments contenant des cations polyvalents (par ex.
calcium, magnésium, fer et aluminium) interfère avec l’absorption du risédronate sodique
(voir rubrique 4.4).
Le risédronate sodique n’est pas systémiquement métabolisé, n’induit pas les enzymes du
cytochrome P450 et présente une faible liaison aux protéines.
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