Résumé des Caractéristiques du Produit
1. DENOMINATION DU MEDICAMENT
Risedronate Mylan 35 mg Hebdomadaire comprimés pelliculés
2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE
Chaque comprimé pelliculé contient 35 mg de risédronate sodique, équivalent à 32,5 mg
d’acide risédronique.
Excipient à effet notoire :
Contient aussi polydextrose (glucose et sorbitol).
Pour la liste complète des excipients, voir rubrique 6.1.
3. FORME PHARMACEUTIQUE
Comprimé pelliculé
Comprimé pelliculé orange clair, rond, biconvexe, aux bords biseautés, portant l’inscription M
en creux sur une face du comprimé et l’inscription 714 sur l’autre face.
4. DONNEES CLINIQUES
4.1 Indications thérapeutiques
Traitement de l’ostéoporose postménopausique, afin de réduire le risque de fractures
vertébrales. Traitement de l’ostéoporose postménopausique établie, afin de réduire le risque
de fractures de la hanche (voir rubrique 5.1).
Traitement de l’ostéoporose chez l’homme à risque fracturaire élevé (voir rubrique 5.1).
4.2 Posologie et mode d’administration
Posologie
La dose recommandée chez l’adulte est d’un comprimé à 35 mg par voie orale, une fois par
semaine. Le comprimé doit être pris le même jour chaque semaine.
Mode d’administration
Voie orale
L’absorption du risédronate sodique est influencée par la nourriture; dès lors, pour assurer
une absorption correcte, les patients doivent prendre les comprimés Risedronate Mylan:
Avant le petit-déjeuner: Au moins 30 minutes avant le premier aliment, autre médicament
ou boisson (autre que de l’eau plate) de la journée.
Il faut prévenir les patients que, s’ils oublient de prendre une dose, ils doivent prendre un
comprimé de Risedronate Mylan 35 mg le jour où ils se rendent compte de leur oubli. Ils
doivent ensuite reprendre un comprimé par semaine, en commençant le jour normalement
prévu pour la prise du comprimé. Ne jamais prendre deux comprimés le même jour.
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Le comprimé doit être avalé entier et ne pas être sucé ni mâché. Pour favoriser la libération
du comprimé au niveau de l’estomac, Risedronate Mylan doit être pris en position verticale,
avec un verre d’eau plate (≥ 120 ml). Après avoir pris le comprimé, les patients doivent
attendre au moins 30 minutes avant de s’allonger (voir rubrique 4.4).
Il faut envisager l’administration de suppléments de calcium et de vitamine D si l’apport
alimentaire est insuffisant.
Sujets âgés :
Aucun ajustement de la posologie n’est nécessaire, car la biodisponibilité, la distribution et
l’élimination se sont avérées similaires chez les personnes âgées (> 60 ans) et les sujets
jeunes.
Ce point a également été démontré parmi une population de femmes ménopausées très
âgées, de 75 ans et plus.
Insuffisance rénale :
Aucune adaptation posologique n’est nécessaire pour les patients atteints d’insuffisance
rénale légère à modérée. L’utilisation du risédronate sodique est contre-indiquée chez les
patients qui présentent une insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine inférieure à
30 ml/min) (voir rubriques 4.3 et 5.2).
Population pédiatrique :
Le risédronate sodique ne doit pas être utilisé chez l’enfant en dessous de 18 ans compte
tenu de l’insuffisance de données concernant la sécurité et l’efficacité (voir aussi rubrique
5.1).
La durée optimale du traitement par bisphosphonates pour l’ostéoporose n’a pas été établie.
La nécessité de poursuivre le traitement doit être réévaluée régulièrement au cas par cas en
fonction des bénéfices et des risques potentiels risédronate sodique, particulièrement après
5 ans ou plus de traitement.
4.3 Contre-indications
Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Hypocalcémie (voir rubrique 4.4).
Grossesse et allaitement.
Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine < 30ml/min).
4.4 Mises en garde spéciales et précautions d’emploi
Les aliments, boissons (autres que de l’eau plate) et médicaments contenant des cations
polyvalents (tels que le calcium, le magnésium, le fer et l’aluminium) influencent l’absorption
des bisphosphonates et ne doivent pas être pris en même temps que Risedronate Mylan
(voir rubrique 4.5). Afin d’obtenir l’efficacité souhaitée, il est nécessaire de respecter
rigoureusement les recommandations posologiques (voir rubrique 4.2).
L’efficacité des bisphosphonates dans le traitement de l’ostéoporose est liée à la présence
d’une faible densité minérale osseuse et/ou d’une fracture prévalente.
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Un âge avancé ou la présence de facteurs de risque cliniques pour les fractures ne
constituent pas en soi des raisons suffisantes pour instaurer un traitement contre
l’ostéoporose par un bisphosphonate.
Les données probantes étayant l’efficacité des bisphosphonates, y compris le risédronate,
chez les personnes très âgées (> 80 ans), sont limitées (voir rubrique 5.1).
Les bisphosphonates ont été associés à une œsophagite, une gastrite ainsi que des
ulcérations œsophagiennes et gastroduodénales. La prudence est par conséquent de
rigueur:
chez les patients ayant des antécédents de problèmes œsophagiens ralentissant le
transit œsophagien ou la vidange de l’œsophage, par exemple constriction ou achalasie ;
chez les patients qui sont incapables de demeurer en position verticale pendant au moins
30 minutes après la prise du comprimé ;
si risédronate est administré à des patients atteints de problèmes œsophagiens ou
gastro-intestinaux supérieurs actifs ou récents (dont l'œsophage de Barrett).
Les prescripteurs doivent insister auprès des patients sur l’importance de respecter les
indications posologiques et de surveiller toute apparition de signes et symptômes d’une
réaction œsophagienne éventuelle. Il faut inviter les patients à consulter un médecin dans
les plus brefs délais s’ils développent des symptômes d’irritation œsophagienne, tels que
dysphagie, douleur à la déglutition, douleur rétrosternale ou apparition/aggravation de
brûlures d’estomac.
L’hypocalcémie doit être traitée avant d’instaurer le traitement par Risedronate Mylan. Les
autres troubles du métabolisme osseux et minéral (à savoir, dysfonctionnement
parathyroïdien et hypovitaminose D) doivent être traités au moment de l’instauration du
traitement par Risedronate Mylan.
Une ostéonécrose du conduit auditif externe a été signalée avec les bisphosphonates,
généralement en association avec un traitement prolongé. Les éventuels facteurs de risque
d’ostéonécrose du conduit auditif externe incluent l’utilisation de stéroïdes et la
chimiothérapie et/ou certains facteurs de risque locaux tels qu’une infection ou un trauma. La
possibilité d’une ostéonécrose du conduit auditif externe doit être envisagée chez les
patientes sous bisphosphonates qui présentent des symptômes auditifs, y compris une otite
chronique.
Une ostéonécrose de la mâchoire, généralement associée à une extraction dentaire et/ou à
une infection locale (y compris ostéomyélite), a été rapportée chez des patients cancéreux
suivant des schémas thérapeutiques incluant des bisphosphonates administrés
principalement par voie intraveineuse. Nombre de ces patients recevaient également une
chimiothérapie et des corticostéroïdes. Une ostéonécrose de la mâchoire a également été
signalée chez des patients traités par des bisphosphonates oraux pour une ostéoporose.
Un examen dentaire accompagné de soins dentaires préventifs appropriés doit être envisagé
avant un traitement par bisphosphonates chez les patients présentant des facteurs de risque
concomitants (par ex. cancer, chimiothérapie, radiothérapie, corticostéroïdes, mauvaise
hygiène buccale).
Pendant leur traitement, ces patients doivent éviter les interventions dentaires invasives
dans la mesure du possible. Chez les patients qui contractent une ostéonécrose de la
mâchoire sous une thérapie par bisphosphonates, une intervention dentaire chirurgicale peut
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exacerber l’affection. Pour les patients nécessitant des interventions dentaires, aucune
donnée disponible ne laisse penser que l’arrêt du traitement par bisphosphonates réduit le
risque d’ostéonécrose de la mâchoire.
L’évaluation clinique du médecin traitant doit guider le programme de prise en charge de
chaque patient en fonction d’une estimation individuelle du rapport risque/bénéfice.
Fractures atypiques du fémur :
Des fractures fémorales atypiques sous-trochantériennes et diaphysaires ont été rapportées
sous bisphosphonates, principalement chez des patients traités au long cours pour
ostéoporose. Ces fractures transverses ou obliques courtes peuvent survenir sur n’importe
quelle partie du fémur du dessous du petit trochanter jusqu’au-dessus de la zone
supracondylienne. Ces fractures surviennent après un traumatisme minime ou sans
traumatisme, et certains patients présentent une douleur dans la cuisse ou l’aine, souvent
associée à des signes radiologiques de fractures de stress, des semaines ou des mois avant
la fracture fémorale. Les fractures sont souvent bilatérales ; par conséquent, le fémur
controlatéral doit être examiné chez les patients traités par bisphosphonates ayant eu une
fracture fémorale diaphysaire. Une mauvaise consolidation de ces fractures a été également
rapportée. L’arrêt du traitement par bisphosphonates chez les patients chez lesquels une
fracture fémorale atypique est suspectée, doit être envisagé en fonction de l’évaluation du
bénéfice/risque pour le patient.
Durant le traitement par bisphosphonates, les patients doivent être informés que toute
douleur au niveau de la cuisse, de la hanche ou de l’aine doit être rapportée et tous les
patients présentant de tels symptômes devront être examinés pour rechercher une fracture
fémorale atypique.
Ce médicament renferme du polydextrose (glucose et sorbitol). Ce médicament est contre-
indiqué chez les patientes qui présentent une intolérance au fructose ou un syndrome de
malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
4.5 Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions
Aucune étude formelle d’interaction n’a été réalisée. Toutefois, aucune interaction
cliniquement pertinente avec d’autres médicaments n’a été relevée au cours des essais
cliniques.
Lors des études de phase III portant sur le risédronate sodique lors d’ostéoporose avec
administration quotidienne, l’utilisation d’acide acétylsalicylique ou d’AINS a été signalée
respectivement par 33% et 45% des patients. Dans l’étude de phase III à administration
hebdomadaire menée chez les femmes ménopausées, 57% et 40% des patientes ont
déclaré prendre respectivement de l’acide acétylsalicylique ou des AINS. Parmi les
utilisatrices régulières d’acide acétylsalicylique ou d’AINS (3 jours ou plus par semaine),
l’incidence d’événements indésirables du tractus gastro-intestinal supérieur était similaire
chez les patientes traitées par risédronate sodique et chez les sujets témoins.
Si nécessaire, Risedronate Mylan peut être utilisé en concomitance avec une
supplémentation œstrogénique (pour les femmes uniquement).
L’ingestion concomitante de médicaments contenant des cations polyvalents (par ex.
calcium, magnésium, fer et aluminium) interfère avec l’absorption du risédronate sodique
(voir rubrique 4.4).
Le risédronate sodique n’est pas systémiquement métabolisé, n’induit pas les enzymes du
cytochrome P450 et présente une faible liaison aux protéines.
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4.6 Fertilité, grossesse et allaitement
Grossesse
Il n’existe pas de données pertinentes concernant l’utilisation de risédronate sodique chez la
femme enceinte. Des études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une toxicité sur la
reproduction (voir rubrique 5.3). Le risque éventuel pour l’homme est inconnu.
Allaitement
Les études animales indiquent qu’une faible quantité de risédronate sodique passe dans le
lait maternel.
Le risédronate sodique ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et l’allaitement.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
Aucun effet n’a été observé sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
machines.
4.8 Effets indésirables
Le risédronate sodique a été étudié dans des essais cliniques de phase III incluant plus de
15000 patients. Dans ces essais cliniques, la majorité des effets indésirables observés était
d’intensité légère à modérée et n’a généralement pas nécessité l’interruption du traitement.
Les événements indésirables rapportés dans les essais cliniques de phase III chez les
femmes ménopausées ostéoporotiques traitées jusqu’à 36 mois par risédronate sodique
5 mg/jour (n=5020) ou par placebo (n=5048) et considérés comme éventuellement ou
probablement liés au risédronate sodique sont énumérés ci-dessous à l’aide de la
convention suivante (incidences des événements indésirables versus placebo notées entre
parenthèses) : très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100; < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1.000;
< 1/100); rare (≥ 1/10.000; < 1/1.000); très rare (< 1/10.000) et fréquence indéterminée (ne
peut être estimée sur la base des données disponibles).
Affections du système nerveux :
Fréquent : céphalées (1,8% vs 1,4%)
Affections oculaires :
Peu fréquent : iritis*
Affections gastro-intestinales :
Fréquent : constipation (5,0% vs 4,8%), dyspepsie (4,5% vs 4,1%), nausées (4,3% vs 4,0%),
douleur abdominale (3,5% vs 3,3%), diarrhée (3,0% vs 2,7%)
Peu fréquent : gastrite (0,9% vs 0,7%), œsophagite (0,9% vs 0,9%), dysphagie (0,4% vs
0,2%), duodénite (0,2% vs 0,1%), ulcère œsophagien (0,2% vs 0,2%)
Rare : glossite (< 0,1% vs 0,1%), rétrécissement de l’œsophage (< 0,1% vs 0,0%)
Affections musculo-squelettiques et systémiques :
Fréquent : douleur musculo-squelettique (2,1% vs 1,9%)
Très rare : ostéonécrose du conduit auditif externe (effet indésirable de classe de tous les
bisphosphonates)
Investigations :
Rare : anomalies aux tests fonctionnels hépatiques*
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