dB, db A… - SEM Boutique

publicité
B/S/H/
Par François SPACEK.
EDITION
INTERNE
le 23 décembre 2005.
D’INTERET
GENERAL
dB, db A…
Le Décibel : Cette unité de mesure fut introduite par Alexandre Graham Bell
(1847-1922) qui a inventé le téléphone. Motif: la réponse de l'oreille humaine
n'est pas linéaire, mais plutôt logarithmique.
« LA
NOTION
DU
DECIBEL »
S’impose à nous d’elle-même, mais sait-on vraiment de quoi en parle?
Le décibel, l’unité de mesure sonore, démontre à travers la notion de bruit,
toute l’ambiguïté représentative des niveaux sonores, dont la perception des
grandeurs diffère pour chacun d’entre nous ainsi que son appréciation.
De plus en plus et dans tous les domaines, travail, habitat, y compris les appareils
électroménagers. Beaucoup d’appareils électroménagers sortent désormais avec des
indications de niveau de bruit qui sont exprimés en décibels pour offrir aux consommateurs
un moyen de comparaison. Le seul problème mais qui est de taille, réside dans
l’appréciation comparative qui devient subjective et dès lors sujette à caution…
La notion d’évaluation de bruit est plutôt abstraite pour beaucoup, et il est
nécessaire de développer un peu le sujet pour bien comprendre de quoi il s’agit
exactement. Si on veut comparer et pouvoir expliquer les comparaisons ou être
capable de démontrer certains phénomènes liés aux réclamations concernant les
problèmes de bruits. Les unités de mesure comme le poids; surfaces; contenances
etc.. , sont claires et représentatifs pour tout le monde et toute comparaison est
facile à se représenter. Mais pour les décibels c’est une autre affaire.
Quand on passe de 1 à 2 litres on voit de suite que la quantité à doublée,
mais entre un niveau sonore de 40 et 43dB c’est quoi la différence ? c’est aussi le double!!!
Au niveau des mesures de niveaux de bruits, cela se complique un peu car beaucoup de
facteurs entrent en jeu et notamment la notion de subjectivité et de perception.
Il y a des décibels qui sonnent plus fort que d’autres le saviez-vous ?
Si la réponse est non, Il est utile de se pencher sur la question de plus prés, pour être en
mesure d’en comprendre toutes les subtilités liées aux différentes influences sur la
perception de l’oreille humaine il est bien évident et nécessaire de revoir certaines
notions et mécanismes car personne « n’entend exactement la même chose ».
On discerne toutes sortes de sonorités, il y a sons dont-on s’accommode très bien, ceux qui
engendrent une fatigue voir troubles du comportement, les agressifs et représentatifs de
danger, les sonorités sournoises dont la répétitivité ou niveau élevé même pour celles qu’on
apprécie finissent par accélérer la perte de l’audition. Certains signes et symptômes nous
montrent nos limites et si on dépasse, la surdité nous attend au tournant.
C’est aussi ce qui rend cette notion comparative abstraite de par la complexité.
On dit que le goût et les couleurs ne se discutent pas, pour la sensation de bruit
c’est un peu la même chose, c’est au moins aussi compliqué.
Partout ou la notion de perception de sensation fait appel aux différents sens de
l’être humain, il y a forcément possibilité d’interprétation ou d’appréciation ou
encore des divergences d’opinion sur la question.
Nous allons d’abord voir comment fonctionne notre oreille, ses qualités et ses
défauts, les niveaux de bruit, la nature du bruit, l’influence d’une fréquence avant
de pouvoir relativiser l’interprétation qui est propre à chaque individu.
En résumé, il n’y a qu’une comparaison qui est significative, c’est la mesure dans
les mêmes conditions de test qui est réellement comparable.
1
Physiologie de L’oreille :
« Mécanisme du système auditif. »
Située dans l'oreille interne (en bleu), la cochlée, (en bleu), enroulée en spirale comme la
coquille d'un escargot, est responsable de l'audition. Elle contient le canal cochléaire,
(rempli d'endolymphe), lui-même entouré des rampes vestibulaire et tympanique
(remplies
de périlymphe). Les vibrations transmises par la chaîne des osselets (en jaune) montent dans
la rampe vestibulaire jusqu'au sommet et redescendent dans la rampe tympanique, tout en se
propageant dans le canal cochléaire. Les cellules ciliées de l'organe de Corti
transmettent les informations sonores aux fibres nerveuses. La partie postérieure de
l'oreille interne (le vestibule et les trois canaux semi-circulaires) est responsable de
l'équilibration.
2
L'Ouie, comment fonctionne-t-elle !
« Son mécanisme interne »
Il est important de comprendre les bases de son fonctionnement pour en apprécier
la complexité cela permet de mieux se rendre compte de sa fragilité et ses limites,
et ainsi de mieux préserver sa faculté auditive au mieux de ses capacités.
L'oreille comprend trois parties principales: l'oreille externe, l'oreille moyenne et l'oreille
interne.
L’oreille externe est constituée du pavillon de l’oreille et du conduit auditif. Les pavillons de
l'oreille aident à localiser les sources sonores. Les personnes sans pavillons d'oreille peuvent
entendre presque aussi bien que les gens avec pavillons d'oreille mais ils éprouvent des
difficultés à déterminer la provenance exacte du son. Le pavillon permet la localisation spaciale
d’un son. Le conduit auditif se termine par le tympan, qui réagit aux variations de pression
comme la membrane d’un microphone.
Dans l’oreille moyenne, les oscillations du tympan sont amplifiées de manière optimale, en
partie limitées, puis transmises à l’oreille interne par trois osselets (marteau, enclume, étrier).
L’oreille interne abrite le limaçon (cochlée), de la taille d’un petit pois.
Il contient un liquide et est partagé longitudinalement par la membrane basilaire.
Le son imprime des oscillations à la membrane basilaire de façon sélective: les sons les
plus aigus sont captés tout à l’avant, tandis que les sons graves pénètrent jusqu’au fond du
limaçon. Sur la membrane basilaire se trouvent les capteurs à proprement parler, soit environ
20'000 cellules ciliées de l'organe ‘‘cortique’’, qui transmettent des impulsions
électriques aux nerfs auditifs dès que la membrane basilaire oscille.
Les cellules ciliées sont stimulées plus ou moins fortement en fonction du volume sonore.
Le cerveau traite ces impulsions jusque dans les moindres détails. Notre système
auditif assure deux qualités d'un son ou d'un bruit, à savoir la hauteur du son
(fréquence) et l’immensité de la plage des niveaux sonores (amplitude).
3
Généralités sur les perceptions de l'oreille:
L’oreille humaine est un organe extraordinairement complexe sensible mais fragile.
Elle est donc également sujette aux altérations naturelles dans le temps ou
provoquées. Capable de percevoir des bruits allant du bruissement du feuillage d'un arbre
jusqu'au vacarme du tonnerre. (L’échelle de pressions est incroyablement étendue, allant
de 1/ 100 000 pascal à 10 et 100 pascals) on comprend mieux la nécessité de condenser
sur une même «échelle» les très grandes variations, pour pouvoir les représenter
graphiquement.
C'est peu de dire combien l'échelle physique des bruits est étendue.
Pour faciliter les calculs et pour réduire le nombre de zéros ! Les acousticiens ont
adopté pour unité de mesure du niveau sonore, le décibel dB A.
Le décibel A est aussi appelé, le décibel physiologique.
L’échelle représentative est logarithmique dont l’unité est le décibel. (le dixième de bel)
L’audition a deux fonctions essentielles. Son rôle primaire est la fonction d'alerte et
de survie. Quand on ne voit pas c'est l'oreille qui nous guide, un son ou à l'inverse l'absence
de sons nous interpelle et la deuxième nous permet de garder l'équilibre. En effet elle nous
permet de nous situer dans l’espace en cas absence de toute référence visuelle, de localiser
une origine sonore dans l ‘espace environnant. L’ouie nous permet entre autres également de
parler, dialoguer, et essentiellement de nous préserver du danger.
L'oreille, fonctionne donc 24 heures sur 24 et à 360°.
Le tympan de l'oreille vibre avec les différentes pressions. Le son linéaire quand à lui,
envoie une pression constante ce qui fait qu'à l'intérieur de l'oreille, « le tympan va
se distendre » l'écoute va s'amenuiser. Le tympan va avoir moins de souplesse et
nous ne différencions plus les sons que l'on entend.
En moyenne nous ne pouvons différencier que trois sons simultanément alors que les
populations qui ne sont pas confronté à ce problème sont capables d'en entendre et d'en
différencier beaucoup plus. L’oreille du citadin est devenue pauvre, le traumatisme
est essentiellement causé par les bruits linéaires engendrés par l’activité de la ville.
Un aveugle lui, reconstruit son environnement sonore, il développe sa capacité auditive.
On ferme bien les yeux inconsciemment et systématiquement quand-on veut accroître nôtre
sensibilité auditive ou encore capter une sonorité parmi plusieurs autres.
Le son provient d'une vibration des molécules de l'air et sa propagation est
différente selon les matières qui le véhiculent. La propagation est de 340 mètres par
seconde dans l'air, 1420 mètres par seconde dans l'eau, et 5600 mètres par seconde dans
l'acier. Ce qui nous démontre par la même occasion que un son perçu peut avoir une
origine plus ou moins lointaine, la portée peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres
dans le sens du vent. La réverbération ou écho peut aller bien au-delà encore.
La mécanisation, l’industrie engendre des sons « linéaires » qui n'existent pas dans
la nature. Si on prend l'exemple d'une autoroute, lorsque l'on se place sur le bord de la route
on perçoit les différentes amplitudes, la spatialisation sonore est perceptible, les voitures
arrivent, passent et s'éloigne mais lorsque l'on s'éloigne du bord de la route on ne distingue
plus les différences d'amplitude, le son est linéaire.
Les sons linéaires sont artificiels et sournois, «très nuisibles et très
préjudiciables» à long terme, ils engendrent des séquelles importantes voir
irrémédiables dans certains cas de perte auditive partielle de notre système auditif.
Altération temporaire de l’ouie: (surdité momentanée ou passagère)
C'est un phénomène que nous avons tous ressenti au sortir d'un lieu très bruyant.
Elle consiste en une augmentation du seuil de perception. Elle est temporaire, et
dure souvent plusieurs heures. Elle est régressive au début. Elle est maximale pour
les sons de 4000 Hz. Elle varie selon les individus, les niveaux sonores, les durées
d'exposition.
4
Distribution des fréquences le long de la
membrane basilaire d'une cochlée humaine :
La base de la cochlée reçoit les fréquences basses (20Hz) alors
que l’apex est affecté par les fréquences plus hautes (jusqu’à
20kHz).
L’information captée par les capteurs (cellules ciliées
de l’organe de corti) sont ensuite transmises au cerveau par
l’intermédiaire du nerf auditif. Chaque son reçu envoie donc au
cerveau une impulsion nerveuse selon sa fréquence propre.
Voyons à présent comment le cerveau traite ces informations
qui lui parviennent.
La Perception humaine du son :
Tout comme la vision, l’audition admet des limites : L’oreille humaine ne perçoit pas
tous les sons. Elle perçoit des fréquences comprises entre 20 Hz (fréquence la plus
grave) et 20 000 Hz (fréquence perçue la plus aiguë)
Nous qualifions d'infrasons toute
fréquence inférieure à 20 Hz et d'ultrasons tout ce qui est au-delà de 20 kHz.
Le schéma suivant nous montre le domaine de l’audible pour l’homme.
La courbe supérieure représente la limite des intensités perceptibles :
Au-delà, il y a douleur puis destruction cellulaire dans l'oreille. La zone conversationnelle
définit les sons utilisés pour la communication par la voix humaine :
Ce n'est que lorsque cette zone est affectée que le handicap auditif apparaît vraiment.
La courbe inférieure représente la courbe des seuils de perception de l'oreille
humaine en parfait état. Pour chaque fréquence, le seuil de perception est différent:
Les fréquences les mieux perçues (la courbe avoisine le 0 dB) se situent dans la
gamme moyenne entre 1 et 4 kHz. C'est aussi dans cette plage la que dynamique de
sensation est la plus grande (de 0 à 130 dB).
5
Graphique complémentaire (ci-dessous) illustrant la plage de l’audition générale
et celle de la parole dans l’ensemble du spectre audible par une oreille humaine.
A noter également, la limite de perte de l’audition qui se situe bien avant le seuil
de douleur ;
Ce qui montre le danger a l’accoutumance de sonorités fortes qui à terme conduit
inéluctablement a la surdité partielle, puis définitive.
A remarquer au passage, «la zone parole» qui varie bien entendu dans le registre de
fréquences spectrales selon les tonalités vocales; il est forcément différent et propre
à chaque langue. La langue française, par exemple a une bande passante beaucoup plus
large et contient d’avantages d’harmoniques que la langue anglaise.
6
L’aspect cognitif
de la perception auditive:
(Un aperçu purement scientifique)
Le rôle du cerveau dans la perception est particulièrement important car il fournit un
gros travail d'analyse pour distinguer, reconnaître et évaluer les sons, selon leur
hauteur bien sûr, mais surtout selon leur évolution au cours du temps (le terme émotion
dérive étymologiquement de ce sens du mouvement).
Le cerveau permet aussi la corrélation entre les deux oreilles afin de situer le son
dans l'espace (différence d'intensité et phase). C'est aussi lui qui nous permet de
reconnaître un instrument de musique ou une personne précise. L'oreille, elle, ne fait que
transmettre des informations brutes. Il semblerait, qu'une grande partie du travail effectué par
le cerveau soit apprise et non innée.
Ainsi, la perception du timbre, et même de la justesse peut varier d'une personne à
une autre, indépendamment de ses goûts personnels, non seulement à cause de la
dégradation de son système auditif, mais également en raison d'une altération de ses facultés
neurologiques. Une autre raison de cette différence de perception tient bien
évidemment au filtrage effectué par un système auditif vieillissant. Ainsi, de même
qu'un filtre optique masque ou met en évidence des éléments d'une image, l'oreille
peut masquer ou mettre en évidence les éléments constitutifs du son, faisant varier
d'autant sa perception.
La psychoacoustique est l'étude des sensations auditives de l'homme. Elle se situe donc à la
frontière entre l'acoustique, la physiologie et la psychologie. L'acoustique étudiera la
nature et les propriétés des ondes sonores qui arrivent au tympan.
De cette étude permet de déduire que la perception des caractéristiques d'un son n'a pas de
valeurs de mesure objectives. Les attributs du son sont le résultat d’un mécanisme de
décision au niveau neurophysiologique.
L'oreille humaine est un organe complexe, imparfait certes, mais cependant très
performant. Nous rappellerons que les deux sens de l’art sont la vue et l’ouïe, car
leurs champs opératoires s’étendent de l’immédiateté aux profondeurs de
l’inconscient. La vue a permis de capter des objets, donc de les nommer et d’en tirer
des concepts. Elle est à la base du raisonnement scientifique.
L’éphémère est à la base de la charge d’émotion que transporte la musique. L’ouïe, en
recueillant ces transcriptions, recueille donc plus l’émotion que la notion, car elle ne peut les
fixer. L’information y est par conséquent, plus d’ordre qualitative que quantitative, et
l’ambiguïté de la mesure de cette information se comprend mieux. L’ouïe et la vue sont les
deux sens qui nous transmettent des informations sur le temps et sur l’espace. Mais
l’inégalité entre les rayonnements sonores et les rayonnements lumineux est pour
beaucoup à l’origine d’une flagrante inégalité entre ces deux sens. Le seuil de
perception d’un son par l’oreille est situé à 10 − 16 W, quand le seuil de perception d’un source
lumineuse ponctuelle (à l’œil nu) est situé à 10 − 18 W. La vue est donc un sens réservé à
l’immédiat. L’ouïe, en véhiculant des indications d’un autre ordre, nous renseigne beaucoup
plus sur ce qui est du domaine de l’émotion, des sentiments : en outre elle peut porter plus
d’informations, sur la voix au téléphone qui nous en dit plus sur l’état psychologique de
l’interlocuteur qu’une photo.
7
Les subtilités sélectives de l’oreille :
Le cerveau humain est capable d’ordonner une sélectivité à l’oreille, en focalisant
l’audition sur une voix ou sur certaines fréquences seulement.
Cette faculté d’omission par sélectivité, où sélection par priorité est très pratique, sans
elle nous ne serions pas capables de tenir une conversation dans une ambiance ou plusieurs
bruyante ou de plusieurs voix. Nôtre cerveau arrive à occulter ou relayer au second plan le
reste, il est capable de se concentrer sur une sonorité ou voix en particulier.
Une autre caractéristique spécifique très intéressante de l’audition est l’accoutumance au
bruit. On s’habitue très facilement à des niveaux de bruits fixes, ou a une musique
a niveau d’écoute élevé, sauf bien sur s’il s’agit de niveaux excessifs, mais les bruits même
faibles quant ils sont changeants ou cycliques ils nous paraissent tout de suite
beaucoup plus géants voir insupportables. Dans le cas de nos LV, depuis le passage
au système alterné beaucoup de personnes se sont plaint alors que comparativement à leur
modèle précédent, certes beaucoup plus bruyant, mais bruit continu et régulier et favorisant
son accoutumance. Effectivement le fait changeant de deux sonorités différentes, aide
bien au fait d’une moindre facilité a son accoutumance.
C’est en somme plus dérangeant…
Nous voilà bien face à l’appréciation personnelle donc différente par définition et
propre à chacun d’entre nous. Ce qui tend à nous démontrer par la même occasion
la contradiction entre les chiffres et les appréciations qui englobent une multitude
de facteurs dépendants, ce n’est nullement le niveau qui est si gênant mais ses
variations et aussi la fréquence.
La fréquence elle aussi contribue énormément a la sélectivité des nuisances: prenons
l’exemple d’un train qui passe à 50m, au début on y fait simplement attention et au bout de
quelques semaines on ne l’entend même plus.
Comparé à un bruit de moustique, infiniment plus faible, mais à la fois beaucoup plus proche
de la sensibilité maximale de l’oreille humaine d’une part et tellement plus agaçant, ce qui
comparativement nous apparaît comme beaucoup plus gênant. Ce qui nous démontre
simplement un fait; l’accoutumance est impossible aux sonorités dérangeantes,
désagréables ou représentatives de danger quelconque, comme le moustique de
notre exemple. Taper sur les touches clavier d’un d’ordinateur est de loin plus bruyant
comparé à notre moustique et pourtant, on ne s’habituera jamais au moustique. Pourquoi ?
A cause de l’association comparative, liant le bruit caractéristique qui précède la piqûre, puis
la démangeaison désagréable qui s’en suit. En effet notre cerveau a cette faculté de
mémoriser toute douleur, gène, où désagréments, par échelle de grandeurs comparative
les sonorités dangereuses, hostiles, fatigantes, supportables ou au contraire comme
appréciables, bienfaisantes, etc… en fonction des seuils ressentis ou vécus par chacun et de
les classer par seuils de priorité.
Les personnes ayant subis des traumatismes auditifs légers deviennent en quelque
sorte allergiques à certaines fréquences, sonorités, tonalités, c’est un réflexe naturel
d’autodéfense. L’ouie a cette faculté de préservation instinctive et permet d’attirer toute
notre attention en cas de bruits inhabituels, brusques, violents ou a caractère hostile ou
susceptible de l’être, on appelle cela également, l’instinct de survie.
Les bruits et sonorités il y en a de toutes sortes, de fréquences différentes, variables ou
fixes et d’amplitudes toutes aussi différentes. Les fréquences peuvent être simples, multiples,
cycliques, variables, superposées, modulés... etc.
Autant de subtilités que notre oreille est capable de discerner, de localiser, ou encore
de différencier parmi un ensemble complexe de sonorités.
L’ouie nous permet entre autres; de parler, dialoguer, de garder aussi l’équilibre dans notre
démarche, de pouvoir nous situer dans un espace, et essentiellement de nous préserver du
danger.
8
Seuils de danger et causes
favorisant la régression auditive.
Le principal danger des nuisances sonores puissantes et répétées ou de sollicitations
excessives conduisent à une situation qui devient alors critique: elle conduit à une lente
dégénérescence des cellules ciliées sensibles au bruit situées dans l’oreille interne.
Il en résulte une impression d'avoir de l'ouate dans les oreilles.
Cet assourdissement peut éventuellement, mais pas forcément s’accompagner de bruits
auriculaires. (Tinnitus)
La régénération de l'ouïe est alors incomplète et les cellules ciliées se dégradent et
meurent petit à petit. (C’est la dégénérescence irrémédiable de l’ouie.)
Cela se manifeste tout d'abord dans la bande de fréquences de 4kHz où l'oreille saine
est la plus sensible. Au début, le déficit auditif ne concerne, pour la parole, que les consonnes
sifflantes et, pour la musique, que des sons aigus déterminés.
On ne s'en aperçoit donc pas immédiatement.
Le DANGER et RISQUES sont d’autant plus grands, donc attention aux abus, et
tenons compte des premiers signes annonciateurs de fatigue auditive, c’est le seul
moyen d’éviter la surdité avant l’age.
A l'occasion de périodes plus calmes, l'ouïe se régénère à condition de tenir compte des
premiers signes.
L'image ci-dessous: montre combien de temps par semaine on peut se mettre à quel
niveau sonore, sans risquer un dommage à l'ouie.
La Surdité ou diminution de la perception auditive est la conséquence d’une
exposition excessive à des niveaux sonores qui finissent par engendrer la destruction
irrémédiable et définitive des cellules ciliées.
Si l’incommodité persiste plusieurs heures il s’agit d’une déchirure du muscle, qu’il
faut traiter en administrant des dilatateurs, de la vitamine D, du zinc et du magnésium, ainsi
que des anti-inflammatoires.
Au–delà du froissement et de la déchirure, il peut y avoir arrachement
des cils. Il est alors trop tard et c’est la surdité TOTALE ou PARTIELLE
de l’oreille affectée qu’il faut craindre.
Ce stade est définitif et malheureusement IRREVERSIBLE,
il n’existe aucun traitement médical ou chirurgical.
9
Constat alarmant sur le nombre
de personnes touchées par une
‘‘ atteinte à l’ouïe ? ’’
Selon des enquêtes allemandes, jusqu'à 25% de toute la population souffre de déficit
auditif partiel. Ces chiffres s'appliquent également à la Suisse, où les atteintes à l'ouïe
touchent toutes les tranches d'âge.
Il ressort des sondages effectués parmi les jeunes que jusqu'à 70% des personnes
assistant à des manifestations musicales (disco, concert rock et pop, etc.) ont déjà
souffert de sifflements d'oreille (Tinnitus).
Toutes les enquêtes démontrent qu'un nombre considérable de jeunes de la tranche d’âge
entre 15 et 26 ans souffrent d’une atteinte à l’ouïe imputable à la musique.
Il est triste de constater que l’espèce humaine s’oriente lentement vers la surdité,
sans plus de préoccupations ni réelle volonté de vouloir changer ce fait établi.
La prise de conscience des dangers pour notre ouie, est une prise de conscience
individuelle pour faire en sorte ne pas accélérer inutilement le précieux que la nature
nous a donne.
La multiplication des concerts et manifestations musicales y est pour quelque chose.
Les seules recommandations censées que l’on puisse faire sont simples, se faire
plaisir c’est bien mais il doit le rester comme tel, il ne doit pas se faire au détriment de la
santé. Il n'est pas rare de voir des musiciens âgés avec des oreilles de jeune homme,
tout comme il existe des jeunes avec des oreilles prématurément dégradées par des
expositions répétées à des sons trop forts tels que ceux des concerts ou de
discothèques.
Protégez votre ouie, en limitant votre niveau de perception,(à l’aide d’un
coton, où par éloignement…) dés que la fatigue auditive vous révèle ses
premiers signes.
Dans la vie active, au travail c’est la même chose mais un peu plus compliqué
dans la mise en œuvre du confort de travail. Dans un bureau où plusieurs
personnes parlent en même temps au téléphone, au bout de plusieurs heures il
est très difficile d’entendre la personne en ligne, les sons environnants
prennent le dessus.
La fatigue auditive est essentiellement due aux bruits environnants, en
forçant la concentration la tension nerveuse augmente, affecte les sens de
perceptibilité, d’objectivité et de sérénité ce qui réduit quelque peu les
capacités intellectuelles et les réflexes de la personne et donc son efficacité au
travail. Par la même occasion les risques d’accidents du travail augmentent
dans le cas des métiers manuels ou travail sur machines qui demandent une
attention de tous les instants. Dans beaucoup de professions le port obligatoire
de casques phoniques c’est généralisé par le biais de la prévention ce qui
démontre la prise de conscience du phénomène.
10
Influence de l'âge sur la perte d'audition :
Perte d'audition avec l'âge selon Spoor et Hinchcliffe:
Cette figure montre l'influence de l'âge sur la perte d'audition à différentes fréquences.
Selon les sources citées, les résultats sont différents. Cela s'explique aisément par le fait que
de grandes variations sont observées dans la population et que ces études ont du mal à ne
prendre en compte que l'âge des individus.
Pertes d'audition dues au bruit :
Évolution de la perte d'audition due au bruit, selon le nombre d'années d'exposition.
On perçoit l’accentuation qui se creuse entre 2 et 4Khz, c’est aussi
essentiellement la parole qui est touchée dans cette plage de fréquences.
11
Les pertes d'audition dues au bruit dépendent à la fois de la durée
d'exposition et de l'intensité du bruit. On désigne ici tous les sons comme du
« bruit » et pas seulement ceux qui sont désagréables ou nuisibles.
Ainsi, écouter de la musique au casque à plein volume ou bien regarder les
avions décoller de l'aéroport a exactement le même effet sur les cellules
auditives.
La figure montre l'effet sur l'audition de l'exposition au bruit. Notez que les effets sont
différents de ceux de l'âge. Avec l'âge, l'oreille devient moins sensible aux
hautes fréquences alors que l'exposition au bruit diminue nettement la
sensibilité autour de 3-4 Khz, fréquence où l'oreille intègre est la plus
sensible.
Ce type de perte d'audition se rencontre très fréquemment chez les
utilisateurs d'armes à feu, car il est caractéristique des personnes exposées
aux sons forts et percutants.
Représentation comparative de deux signaux, avec leur variations d’amplitude et fréquence.
(C’est l’exemple d’une modulation d’un signal en tension et fréquence.)
12
Le BEL : (Alexandre Graham Bell 1847-1922)
Décibel (dB) ou le dixième de BEL.
Lorsqu'il s'agit d'effectuer des mesures sonores, on utilise le décibel (dB). Il est une
unité plus pratique que le bel, il permet des évaluations plus précises et vaut un dixième de
bel. Le bel (le décibel) est une unité relative de comparaison de puissance d'intensité
entre deux sons. Il évalue la quantité de son.
Le niveau de référence, qui permet d'établir les mesures relatives en dB, a une intensité
acoustique de 10-12W/m2 et une pression acoustique de 20µPal (micro pascals) laquelle
correspond à 0 dB SPL (Sound Pressure Level). Traduction : Niveau de Pression Sonore.
Le niveau d'audition d'un sujet pour un son donné est exprimé en dB SL (Sensation Level),
comme il peut varier selon le moment et l'état physiologique du sujet, cela ne signifie pas
qu'un niveau dB SL corresponde nécessairement au niveau dB SPL.
Le bel est une unité de mesure de l'énergie acoustique. Il correspond à la
différence de sensation produite par deux sons dont l'un est dix (10) fois plus
fort que l'autre.
En Progression arithmétique de raison 1: on ajoute successivement 1 à partir
de zéro = 0 - 1 - 2 - 3 - 4 etc.
En Progression géométrique de raison 10 qui débute à 1 :
La série des puissances de 10 où chaque nombre est égal au précédent multiplié par:
Le Nombre de Bel :
L'exposant est égal au nombre de zéros, il représente le logarithme à base 10 du
nombre correspondant.
Le bel est donc un rapport de puissance correspondant au logarithme:
13
L’intensité du son est mesurée en décibels (dB)
Les propriétés subjectives du son: Seule une partie de ce que les physiciens
nomment « son » peut être entendue par les êtres humains.
La figure ci-dessous représente l'intervalle des niveaux sonores et des fréquences
perceptibles. La ligne la plus basse représente le seuil de l'audibilité, c'est-à-dire le
premier niveau de son audible.
A noter que l'oreille est très réceptive aux fréquences allant de 1000 à 4000 cycles par
seconde, c'est-à-dire la plage de fréquences où le seuil de l'audibilité est environ égal
à 0 dB et qui est aussi le seuil le plus sensible.
L’échelle de l’audition est graduée de 0 à 100 dB.
C'est aussi l'intervalle de fréquence le plus important pour les communications
verbales.(la parole)
La ligne supérieure atteint environ 130 dB et correspond seuil de la douleur.
A ce niveau le son cesse d'être entendu mais il provoque une sensation de chatouillement
ou de douleur, et peut aller jusqu’à la perte de connaissance.
L'intervalle des fréquences sonores perçues va d'environ 20 à 18000 cycles par
seconde (Hz) pour une bonne oreille, pour la plupart d’entre nous, (l’oreille moyenne) on
peut dire qu’on n’entend plus rien en dessous de 35Hz ni au-delà de 16000 Hz.
La quantité subjective qui correspond au niveau de pression acoustique est le niveau
de sonorité mesuré en phones.
Intervalles de niveaux et de fréquences perçues par les êtres humains.
Les graduations en décibels et en phones correspondent pour les sons purs
de 1000 Hz et la relation pour les sons purs à d'autres fréquences est indiquée
par les courbes iso-phones de la figure ci-dessus.
14
Pour un son complexe, la sensation de sonorité dépend d'une façon
fort compliquée des composantes de fréquences qu'il contient.
L'impression physiologique de la hauteur est en relation étroite avec la fréquence
pour les sons purs, mais elle est très compliquée pour les sons complexes.
Très souvent on décrit les sons complexes en ayant recours à l'une des diverses
approximations physiques qui correspondent aux impressions physiologiques.
La plus simple est fournie par les réseaux de lestage A, B et C d'un phonomètre ordinaire.
Pour les sons purs ou les sons contenant une répartition raisonnablement uniforme
de fréquences, l'utilisation du réseau adéquat fournit une mesure approximative du
niveau de sonorité. Cette technique est simple mais elle a des limites.
La plus évidente de celles-ci est que pour obtenir une mesure valable du niveau de
sonorité on doit ‘‘savoir quel réseau utiliser’’. (A,B,C sont les courbes plus utilisés)
Les réseaux dépendent du niveau de sonorité à mesurer. Il est courant de décrire les
mesures faites avec un phonomètre comme étant simplement des niveaux sonores.
Ce terme général est employé pour les mesures effectuées sur le réseau C, c'est-à-dire
celles qui correspondent approximativement aux niveaux de pression acoustique.
Le réseau A qui englobe l'intervalle de la parole est aussi largement employé pour
mesurer l'intensité de la parole ou encore l'intensité du bruit pouvant couvrir la
parole. Par ailleurs, il est parfois utilisé pour mesurer les effets déplaisants du bruit.
C’est aussi celui du réseau ‘‘A’’ qui est utilisé en électroménager. (La courbe A
correspond à la correction qui se rapproche le plus de la perception humaine.)
Une méthode plus élaborée que l'on peut employer pour analyser un son complexe
consiste tout d’abord à déterminer le niveau de sa bande spectrale et ensuite à calculer l'un
des paramètres ayant été identifié au moyen de réactions subjectives au son.
Le plus important de ces paramètres est le niveau de sonorité. Une douzaine de
procédés ont été mis au point au cours des ans pour déterminer l'intensité des sons.
Les deux méthodes actuellement employées fournissent de bonnes approximations en
matière de niveaux sonores détectés subjectivement à l'égard de sons très complexes.
Elles conviennent moins bien lorsqu'il s'agit de sons ayant de fortes composantes de «son pur»
alliées à un spectre uniforme.
15
Il est intéressant de constater que l'évaluation subjective du "caractère bruyant des
sons" est différente de celle du "niveau de sonorité" et les effets sur l’organisme
aussi. La gène sonore est occasionnée par différents facteurs comme la fréquence,
l’amplitude variable, mais aussi certaines sonorités agaçantes, même très faibles mais
générant un état d’appréhension ou d’inconfort.
Reprenons nôtre L’exemple du moustique :
Son bruit caractéristique est très désagréable, synonyme de piqûre et de
démangeaison, on l’appréhende tellement qu’il nous réveille car notre cerveau l’a
catalogué comme hostile tout comme les sons ’’dangereux’’ comme les sons brefs et
violents ou très inhabituels qui attirent instinctivement notre attention.
Nous avons aussi le caractère bruyant des sons, qui dépend davantage des hautes
fréquences que de la sonorité elle-même. En effet les fréquences inférieures à 3000Hz
sont plus supportables et plus accommodantes pour notre ouie, contrairement a celles
situées au-delà de 4000 ou 5000Hz.
La gène due au bruit est essentiellement occasionnée par; les bruits répétitifs, ceux qui
perturbent une conversation, s’il évoque un désagrément, un danger, s’il rapporte une
confusion de sonorités. (Ce qui conduit à une perte de vigilance)
On a vu dans les paragraphes précédents; Le fait que le bruit est ressenti et perçu
différemment par chacun et dans chaque situation, compte tenu de son vécu, de son profil
psychologique, de son état de santé, du contexte dans lequel le bruit c’est produit etc.…
Les conséquences dépendent pour la plupart de facteur d’appréciations personnelles et donc
pas mesurables ni comparables en tant que telles.
On substitue cette évaluation par une mesure physique du bruit, on l’exprime en
décibels A, qui ne traduit qu’imparfaitement cette notion de gène, mais c’est le seul
critère qui permette d’établir des « règles de jeu » acceptables et cohérentes.
Certaines sonorités, même si elles ne sont pas hostiles ni excessives peuvent avoir
des effets sur le comportement de l’être humain:
En effet, il y a des sonorités qui apaisent qui calment et d’autres qui stressent et affectent le
comportement de différentes façons. (Nervosité, fatigue, manque de concentration etc…)
…
Les professionnels de l’acoustique, ont établi une classification en fonction de
la fréquence du son qui n’a pour seul but que de situer une zone de fréquence.
Type de sonorité.
Plage de fréquence.
Infra son
< 20Hz
Les Basses
20 - 200Hz
Le Bas-Médium
200 - 2000Hz
Le Haut-Médium (ou aigus)
2000 - 12000Hz
Les aigus (ou sur-aigu)
12000 - 20000Hz
Les Ultra sons
>20000Hz
L’oreille humaine est censée percevoir tous les sons dans ce qu’on appelle, la
"Bande Passante" qui correspond à une plage de fréquences allant de 20 Hz à
20 000 Hz qui est adopté comme standard-audio, la plage réellement perçue par la
plus grande majorité d’entre nous est plutôt de 35 à 16 000Hz.
16
Le décibel acoustique: (dB A ou dB pondéré)
La perceptibilité sonore humaine, se situe entre 0 et 100dB A.
(L’écart des pressions est absolument grandiose et on ne s’imagine pas toujours à quel point)
Pour une question de facilité de calculs les acousticiens ont adopté pour unité de
mesure du niveau sonore, « le décibel; dB A ».
La relation entre la sensation sonore et l'énergie sonore n'est pas simple. Tout
comme l’interprétation des sensations perçues.
La sensation sonore n'est pas proportionnelle à l'énergie sonore reçue par l'oreille.
Si c'était le cas, la sensation provoquée par le bruit du tonnerre serait insupportable.
Ces deux grandeurs sont reliées par une loi assez proche d'une loi logarithmique.
C'est la raison pour laquelle une échelle logarithmique (celle du décibel) a été
retenue pour exprimer le niveau sonore.
Suivant l’échelle décibel, le résultat de l'addition de deux niveaux sonores identiques
n'est pas un niveau sonore double mais le niveau sonore augmenté.
Le décibel A permet de reproduire la sensibilité de l'oreille :
Notre oreille est plus sensible aux moyennes fréquences qu'aux basses et hautes
fréquences. Pour tenir compte de ce comportement physiologique de l'oreille, les
instruments de mesure sont équipés d'un filtre dit "de pondération A" dont la
réponse en fréquence est la même que celle de l'oreille.
L'unité de mesure s'appelle alors le décibel pondéré A « dB(A) ».
Il permet de décrire globalement la sensation quand l'excitation sonore couvre une
large plage de fréquences, ce qui est le cas de presque tous les bruits auxquels nous
sommes soumis.
Type de bruit
bruissement de feuilles
chuchotements
bureau calme
conversation normale
restaurant bruyant
pool dactylographique
camion
dB (A)
Sensation Auditive
Conversation
0
15
30
45
60
70
75
80
Seuil d'Audibilité
calme
bruyant mais supportable
-
voix normale
voix assez forte
difficile
RISQUE DE DETERIORATION DE L'OUÏE
atelier de couture
moto
marteau piqueur
boîte nuit
klaxon puissant
avion à réaction
90
95
100
105
120
140
difficilement supportable
douloureux
-
obligation de crier
impossible
-
Tableau représentatif des différentes natures de bruit et leurs seuils correspondants.
120 Décibel: Est le seuil de la douleur. Un son très intense, procure une sensation
désagréable, puis douloureuse. Au-Delà de 130 dB, Les tympans peuvent éclater.
Le seuil d'audition pour une oreille normale est de 0 dB (A) environ à 1000 Hz qui
correspond au seuil le plus sensible de l’oreille humaine. La gamme des fréquences
conversationnelles (voix) n'occupe qu’une faible part du champ auditif. L'homme
entend le mieux dans les fréquences moyennes correspondant grossièrement aux
sons du langage. La musique orchestrale, par exemple, couvre une plage de
fréquences beaucoup plus étendue. Les infrasons et les ultrasons ne sont pas
perceptibles par l'ouïe humaine. Ils situent aux frontières du domaine audible.
17
Le décibel acoustique :
(dit aussi, le décibel physiologique)
En audio acoustique le standard adopté est le dB mesuré à 1mètre pour 1Watt efficace.
Ex : Une enceinte acoustique de sensibilité 110 dB par exemple, fournit certes, les
110 dB de pression acoustique à 1 m pour 1 watt de puissance électrique fournie.
Nous calculerons le gain d’un système AUDIO plus loin et nous verrons que pour une question
de rendement les puissances électriques misent en jeux sont beaucoup plus grandes.
Pa
Bar
dB SL
Puissance (W)
2000 000
20
220
10 000 000 000
Correspondance
Tonnerre.
200 000
2
200
100 000 000
101 300
1.013
194
25 118 864
Pression atmosphérique.
20 000
0.200
180
1000 000
Fusée.
2000
0.020
160
10 000
200
0.002
140
100
Avion à réaction.
20
0.000 200
120
1 Watt
Seuil de douleur.
2
0.000 020
100
0.01
Discothèque.
0.2
0.000 002
80
0.000 100
Grand orchestre.
0.02
0.000 000 200
60
0.000 001
Rue, lieu public.
0.002
0.000 000 020
40
0.000 000 010
Conversation normale.
0.000 200
0.000 000 002
20
0.000 000 000 100
Chuchotement.
0.000 020
0.000 000 000 200
0 dB
0.000 000 000 001
Unité d’échelle de normalisation.
0.000 002
0.000 000 000 020
-20
0.000 000 000 000 010
Finalement, à quoi servent les décibels. Ils servent essentiellement à exprimer l’utilisation
d’unités dont l’écart peut être très élevé.
Très utilisés en audio, amplification ou sonorisation, le fait que ces décibels soient
normalisés et situés sur une échelle logarithmique permet de faire des calculs
simplifiés sur le gain d’un système AUDIO. (car les gains s’ajoutent sur une liaison série.
Exemple pratique; Vous avez un microphone qui envoie un signal à -70dB dans un
préamplificateur. Si ce préamplificateur a un gain (bouton au maximum) de 30dB on se
retrouve à la sortie avec un signal de -70+30=-40 dB. Si ensuite vous prenez ce signal pour
le faire passer dans un amplificateur de 20W (bouton au maximum) ce qui donne un gain de
10LOG(20)=13dB, notre signal se trouve être d’un niveau de -40+13 = -27 dB. Si enfin
vous branchez une enceinte acoustique de sensibilité 96dB (niveau acoustique à 1m de
l’enceinte pour 1W en entrée) à la sortie de cet ampli, vous avez 96-27=69dB de niveau
de pression acoustique à 1m de l’enceinte.
Simple comme bonjour et relativement pratique. Ceci dit, à 2 mètres de l’enceinte
vous avez déjà 6 dB de moins, mais nous verrons cela plus tard.
On pet dire, que les calculs s’en trouvent simplifiés dans une certaine mesure.
Ensuite, la norme du « 0dB » doit être utilisée dans le réglage des niveaux, sur une console
de mixages par exemple, le tout en adéquation avec les données fournis par le V.U. mètre.
Le but du jeu étant d’obtenir un signal en sortie le plus proche possible des 0dB. Les systèmes
sont en général fabriqués pour fonctionner de façon optimale à 0dB (sauf spécifications
contraires comme un préamplificateur de micro par exemple qui attend un signal entre -80 et
-30 dB et qui ne saurait fonctionner correctement s’il recevait un signal à 25dB. « Saturation et
distorsion, puis détérioration garantie) Au-dessus de 0dB c’est la distorsion qui
commence, au-dessous c’est le rapport signal/bruit qui augmente. Tout mélomane
d’enregistrements audio le sait, et en a fait l’expérience.
Enfin, on a une relation presque directe et intuitive entre les dB et notre perception
auditive, 3 dB est la différence entre un son d’intensité I et d’un son d’intensité 2xI.
Par conséquent, si un amplificateur délivre une puissance de 100 W, il faudra une puissance de
18
200W pour augmenter le niveau de pression acoustique de 3dB et ainsi, d’entendre le son 2
fois plus fort. De même une enceinte acoustique qui présente un rendement de 96dB sonne
deux fois plus fort qu’une enceinte de 93dB de rendement pour une puissance donnée fixe.
‘‘Y’a des trucs qui doublent tous les 3 dB et d’autres tous les 6 dB’’.
Les abus de langage nous font confondre les grandeurs.
Nous allons tenter d’expliquer pourquoi il y à globalement 2 formules différentes pour
déterminer une grandeur en « déciBel ».
et ce n’est pas pour rien qu’on emploie la
La « vraie » formule est ;
lettre W qui correspond à une puissance ou une énergie ou encore par abus de langage à une
« intensité » (rien à voir avec une notion de courant.)
Dans le cas de la puissance, entre W et 2W il y a 3dB. Jusque là tout vas bien.
Quand on ne parle pas de puissance, on parle d’une grandeur physique qui varie dans
le temps (la pression de l’air, le courant, etc...)
Or il y a une différence entre le signal et la puissance qu’il génère.
On dit familièrement qu’il y a un carré qui se balade.
Le fait est que par soucis d’obtenir des valeurs en décibel, cohérentes entre elles, que nous
avons la formule suivante:
L’exemple n’a pas été pris au hasard, il s’agit là de courant d’intensité I.
Et ici entre I et 2I il y a 6dB... Pourquoi ? : Pour le rattacher au niveau en puissance.
Parce que si on double l’intensité, on multiplie par 4 la puissance.
Démonstration : comparons la puissance de 2I avec la puissance de I
Ca fait bien 6dB et voilà. Inversement
pour doubler la puissance il faut multiplier I par racine de 2. Du fait de l’auto dépendance des
grandeurs tension/courant, le raisonnement est le même pour les tensions U.
Le fait qu’en électronique ou en informatique l’on ne travaille pas avec des
puissances, mais avec des tensions, courants ou assimilés, on ne retiendra que la
seconde formule :
La fréquence est le nombre d’oscillations par seconde.
50Hz veut dire 50 oscillations ou cycles par seconde. C’est ce que fait le courant électrique
de l’ E.D.F et c’est ce que l’on entend quand on branche mal la chaîne HIFI (un ronflement bien
caractéristique) La fréquence caractérise aussi la hauteur du son. Il y a des sons dits
"graves" et des sons dits "aigus". Une contrebasse produit des sons graves, en tout cas plus
graves qu’une flûte à bec. Vous comprendrez aisément qu’il s’agit là d’une valeur
relative, c’est alors à l’auditeur, de juger s’il est en train d’écouter un son grave ou
un son aigu. (Sachant qu’il y aura toujours plus grave et toujours plus aigu.)
19
FREQUENCE et LONGUEUR D’ONDE:
Petit rappel de physique; Une onde qu’elle soit Audible, Electromagnétique, se caractérise
toujours par sa fréquence (ou longueur d’onde), voir le ’’panorama’’ ci-dessous..
Une forme d’onde; s’exprime généralement en fréquence, mais dans certains cas on
utilise aussi l’ancien standard métrique et on parle de longueur d’onde qui s’exprimé en
mètres. N’est plus utilisé en radio fréquences, mais toujours en optique et pour les
fréquences au-delà du spectre visible et encore un peu dans la bande hertzienne.
(Sur les postes de radio anciens, à lampes, les différentes bandes de fréquences étaient
graduées en mètres, ce n’est que beaucoup plus tard qu’apparurent les marquages en
fréquence.)
Sur la courbe, un son de fréquence basse aura une période plus grande (en temps) qu’un son
de fréquence haute Exemple: la courbe représente un son plus grave.
REM: (résonance électromagnétique)
Un son n’est pas statique, il évolue dans le temps, ses paramètres aussi (fréquence,
amplitude, modulation...),
Un son sinusoïdal tel que celui-ci dessus est un son dit " pur " et se retrouve rarement dans la
nature. Cependant, ce son pur constitue une base d’analyse de compréhension du son en
général.
Le panorama des différents types d’ondes, permet de situer les plages en fonction de
leur domaine de fréquence: chaque spectre d’ondes est représenté par une plage de couleur
différente et leur plage de fréquences. ‘‘Une onde’’ se caractérise donc bel et bien par sa
fréquence.
20
La fréquence et la longueur d’onde sont liées;
La fréquence donne le nombre de creux qui se succèdent en une seconde au même
endroit. En général toutes les ondes vont à la même vitesse sans se déformer, quelle
que soit la fréquence de l’onde.
La longueur d’onde étant la distance entre deux creux ou deux bosses, plus la longueur
d’onde est petite, plus la succession de creux et bosses est rapide en un point.
Pour chaque longueur d’onde, donc, correspond une seule fréquence.
La longueur d’onde dépend non seulement de la fréquence du mouvement, mais aussi de sa
vitesse de déplacement dans l’espace.
La longueur d’onde a essentiellement servi avant que l’usage de la fréquence ne se généralise.
La longueur d’onde reste utilisé en physique ou recherche et quelques rares secteurs comme
l’optique par exemple.
En radio la vitesse v est celle de la lumière 300 000 000 m/seconde (300 000 km/sec) ;
ce qui donne la formule qui ci-dessous
La fréquence ou la longueur d’onde suffit à caractériser une onde.
Les fréquences allant de 100 kHz à 300 MHz s’expriment en mètres. (ondes métriques)
entre 300 MHz et 3000 MHz ……en centimètres. (centimétriques)
et au delà de 3000 MHz ……… en millimètres.
Unités de Fréquence utilisés: (ou le nombre d’oscillations par seconde.)
1 hertz = 1 Hz =
1 oscillation par seconde
1 kilohertz = 1 kHz =
1 000 oscillations par seconde
1 mégahertz = 1 MHz = 1 000 000 oscillations par seconde
1 gigahertz = 1 GHz =
1 000 000 000 oscillations par seconde
La longueur d’onde et la fréquence du rayonnement électromagnétique sont liées,
ce qu’exprime par l’équation c = l*f (c = vitesse de la lumière = 300 000 km/s).
21
DONNEES ACOUSTIQUES :
Conversion Puissance --> Décibels
La formule utilisée pour convertir une puissance en décibels est la suivante, sachant
que la valeur de référence Pref est 0 dBm = 1 mW : dBm = 10 log (P / Pref)
N'importe quelle calculatrice digne de ce nom vous permet rapidement de convertir une
puissance en décibels. Et si vous êtes amené à manipuler à longueur de journée ce type de
données, soyez assuré que la calculatrice ne sera plus utile très longtemps !
Exemples :
0,001 mW = -30 dBm
0,01 mW = -20 dBm
0,1 mW = -10 dBm
1 mW = 0 dBm
4 mW = 6 dBm
10 mW = 10 dBm
20 mW = 13 dBm
100 mW = 20 dBm
1 W = 30 dBm
8 W = 39 dBm
Remarque : à chaque fois que la puissance double, cela correspond à un
accroissement de +3 dB, et à chaque fois que la puissance est multipliée par 10,
cela correspond à un accroissement de +10 dB.
Cela est valable aussi dans l'autre sens : si la puissance diminue de 3 dB, qu'elle passe de
-15 dBm à -18 dBm par exemple, cela signifie qu'elle a été diminuée de moitié.
Conversion Tension --> Décibels
La formule utilisée pour convertir une tension en décibels est la suivante, sachant que la
valeur de référence Uref est 0 dBu = 0,775V : dBu = 20 log (U / Uref)
Au lieu de multiplier le log du rapport par 10 lorsqu'il s'agit de puissance, on le
multiplie ici par 20.
Exemples
0 dBu = 0,775 V
6 dBu = 1,5 V
12 dBu = 3.09 V
22,2 dBu = 10 V
Remarque : à chaque fois que la tension double, cela correspond à un accroissement
de +6 dB, et à chaque fois que la tension est multipliée par 10, cela correspond à un
accroissement de +20 dB (donc rapport de 100 pour 40 dB, rapport de 1000 pour 60 dB).
Mais au fait, pourquoi choisir une tension de référence aussi "tordue" que 0,775 V ?
Et bien parce qu'à l'époque des faits, la valeur d'impédance normalisée des circuits
était de 600 ohms, et que c'est cette valeur qui a été retenue pour établir la référence en
question, en se basant sur la référence de puissance existante, à savoir 0 dBm = 1 mW. Et
1 mW dans une résistance de 600 ohms, correspond à une tension de 0,775 V et un courant
de 1,29 mA.
22
LES EFFETS PERVERTS DU BRUIT
« ET SES DANGERS »
Savoir protéger son capital auditif commence par la prise de
conscience des causes qui les provoquent et de leurs effets.
Effets sur le travail :
Le bruit altère la quantité de travail effectué, mais surtout la qualité du travail. En effet,
le bruit perturbe la communication, entraîne des difficultés de concentration, une fatigue, une
gène, une nervosité et peut donc être à la source d’accident du travail.
Effets sur l'organisme :
Le bruit est source d’anxiété, de stress, de perturbation du sommeil et de troubles
cardio-vasculaires (augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle).
Effets sur l'audition :
Au début le bruit entraîne une fatigue auditive et temporaire (qui disparaît après une
période de repos) puis s’installe progressivement une surdité définitive et incurable. Le
bruit peut aussi être à l’origine de traumatisme sonore.
Traumatisme acoustique : C’est une perte soudaine d’audition causée par un bruit bref et
trop intense, tel qu’une explosion. Cela peut-être également une perte partielle mais
définitive.
La fatigue auditive : Elle se traduit par une élévation temporaire du seuil de l’audition ;
est constante d’un jour à l’autre chez un même sujet, peut s’accompagner de bourdonnements
ou de sifflements de l’oreille. Elle récupère en quelques jours à quelques semaines.
Le bruit est cause de fatigue même sous les seuils réglementaires.
A partir de 35 dB, on peut déjà ressentir des bourdonnements d’oreille.
Le bruit occasionne un sentiment de gène, surtout lorsque le travail nécessite une
concentration intellectuelle importante. On recommande 55 dB pour un travail nécessitant une
attention soutenue.
La surdité professionnelle : La surdité professionnelle n’est pas une pathologie mais une
adaptation sensorielle aux conditions acoustiques du milieu de vie.
C’est l’augmentation du seuil d’audition sous l’influence du bruit. Au début de l’exposition,
la fatigue auditive fait varier temporairement le seuil auditif puis l’augmentation devient
permanente. Il y a une grande variation inter individuelle au bruit. Certains sujets sont
hypersensibles au bruit. D’une manière générale, les femmes et les plus de 35 ans sont plus
sensibles au bruit. Le même travail pendant la même durée n’aura pas le même effet sur deux
salariés différents, l’un peut devenir sourd et l’autre pas. Il existe aussi une perte
physiologique de 20 dB à 60 ans sur les fréquences 2000-4000 Hz, avec de grandes
variations individuelles.
La surdité professionnelle est une surdité de perception bilatérale, symétrique et
insidieuse : (on ne s’aperçoit pas que l’on devient sourd et on ne ressent aucune douleur),
Elle
de plus elle est irréversible (c’est déjà trop tard lorsque l’on s’en rend compte).
n’évolue pas hors du bruit. On ne sait pas réparer les cellules ciliées de l’oreille interne.
C’est une surdité peu améliorable par les prothèses auditives, contrairement aux surdités de
transmission. Cependant des progrès médicaux sont en cours et on peut obtenir de bons
résultats avec des amplificateurs auditifs.
L’évolution de la surdité professionnelle n’est pas rectiligne, elle évolue par palier
suivant un rythme aléatoire avec des périodes de stabilité puis d’augmentation significative
de la perte auditive, sans raison apparente, puis à nouveau stabilisation.
La perte est importante pendant les 5 à 10 premières années de travail puis se
stabilise. Après 50 ans la perte auditive s’accélère.
23
A CHAQUE DOMAINE SES DECIBEL :
Le déciBel [dB, de même que dB(A)] est une unité logarithmique. Pour effectuer des calculs
avec les décibels, il faut connaître les logarithmes.
Cependant, dans notre travail quotidien, nous n'avons pas à faire de tels calculs.
L’unité de mesure qui nous intéresse tout particulièrement est celle qui utilise le décibel
pondéré, « le fameux dBA » c’est celui qui est utilisé pour donner les niveaux de
bruits sur les appareils électroménagers.
L'utilisation du dB facilite la manipulation des données sur les niveaux de bruit,
à condition que nous appliquions un ensemble de règles simples qui sont résumées
dans le tableau ci dessous.
Règle de base dans l’emploi des décibels (dB)
Variation en dB
Variation d'énergie acoustique
hausse de 3 dB
l'énergie acoustique double
baisse de 3 dB
l'énergie acoustique diminue de moitié
hausse de 10 dB
l'énergie acoustique devient 10 fois plus grande
baisse de 10 dB
l'énergie acoustique devient 10 fois plus petite
hausse de 20 dB
l'énergie acoustique devient 100 fois plus grande
baisse de 20 dB
l'énergie acoustique devient 100 fois plus petite
L’échelle logarithmique est conçue de façon à progresser de 3dB pour un niveau qui
double.
Par exemple : Deux conversations identiques et simultanées dont le niveau est 50dB
ne donneront pas 100…. « mais 50+3=53 dB ».
Autre exemple : il faudrait diviser par 10 un trafic automobile pour réduire de 10dB
son niveau sonore, à condition que la vitesse reste la même.
Pour restituer au mieux la perception de l’oreille, il faut introduire dans les
sonomètres des corrections qui tiennent compte de la sensibilité inégale de l’oreille
dans la plage des fréquences qui nous sont audibles.
Le SYSTEME de correction employé dans les mesures de nuisances sonores, habitat,
transports, appareils (ménagers entre autres) pour lesquels on utilise la correction A,
les relevés s’expriment alors aussi en dB A.
24
Les différentes unités physiques
Tableau des correspondances entre les unités de mesures.
Correspondance Puissance/m² et pression acoustique µPascal
25
LE NIVEAU SONORE D’UN APPAREIL :
En électroménager on utilise le dB A avec comme
référence : ‘‘ re ’’ = 1pW. (=1 picowatt pour réf)
Rappelons-nous la notion de niveau sonore fondamentale:
Quand un niveau sonore double, il prend ‘‘3dB’’ de plus que le précédent
où inversement, quant-il diminue de moitié il fait ‘‘3dB’’ en moins.
Dans le tableau ci dessous on a un exemple type dans la famille produit concernant
les deux catégories de lave-vaisselle.
On en déduit donc qu’un modèle indépendant est deux fois plus bruyants par rapport
à celui qui est encastré, pour un même label, certes mais dans des catégories
différentes.
Il va de soi qu’il faut également toujours comparer une même catégorie, pas deux
différentes, cela n’a aucun sens, les critères sont forcément différents.
***
Exigences de « l’écolabel » européen :
Voici les performances acoustiques requises, demandées aux constructeurs
pouvoir recevoir le fameux : ’’ écolabel européen ’’
pour
Ce label exige notamment que les indications sur le niveau sonore d’un appareil soient
clairement visible pour le consommateur sur l’étiquette « ENERGIE ».
A noter également que l’écolabel tient compte d’un ensemble de critères parmi lesquels
figurent; la consommation énergétique, l’utilisation de ressources naturelles, la recyclabilité, la
durabilité, la sécurité, et l’utilisation de matières dangereuses.
Appareil
Puissance acoustique
Lave-vaisselle
< 53 dB(A) pour les modèles indépendants ou pose libre
< 50 dB(A) pour les modèles encastrables/intégrables
Lave-linge
Niveaux de bruit aérien en L WAd :
≤ 56 dB (A) pendant le lavage
≤ 76 dB (A) pendant l’essorage
(Mesures selon la norme EN 60456:1999 sur la base du
cycle normalisé « coton 60°C » retenu par la directive 95/12/CE)
Réfrigérateur
Bruit aérien, calculé en tant que puissance acoustique (re 1pW)
< 42 dB(A)
Aspirateur
≤ 76 dB(A)
NOTE :
Le catalogue européen écolabel (en anglais) vous permet de rechercher dans vingt-et-un pays, le produit
écolabellisé de votre choix. On peut déplorer que ces produits sont à l'heure actuelle plutôt rares en France.
LES ECOLABELS
26
Sont la reconnaissance officielle des qualités environnementales de
certains équipements, incluent les émissions sonores parmi leurs
critères d’excellence environnementale.
Le label écologique communautaire :
Egalement nommé Eco-label européen, il s'agit du label écologique
commun à tous les pays de l'Union européenne. Ce label volontaire a été
institué par le règlement (CEE) n°880/92, du Conseil du 23 mars 1992,
publié dans le JOCE du 11 avril 1992. A ce jour, les équipements
électroménagers labellisés Eco-label européen sont les lave-vaisselle,
les aspirateurs, les lave-linge, les réfrigérateurs et les congélateurs.
Le label écologique français :
La marque NF environnement, née dans les années 1990, est le
label écologique français dont la gestion est assumée par
l'AFNOR. Actuellement, dans le domaine de l'équipement
électroménager, seuls les aspirateurs à traîneaux ont fait l'objet
d'un label NF Environnement.
LES CONSTRUCTEURS ET LE BRUIT :
Dans le domaine des appareils électroménagers, même si
aucune réglementation fixant un niveau sonore maximal
n’existe, les fabricants ont réalisé des progrès en matière de
lutte antibruit.
A titre d’exemple, en 30 ans, le niveau acoustique des lavevaisselle, passant de 65 dB(A) à 42 dB(A), a plus que
trente fois diminué.
Un système d'information des consommateurs sur le niveau de
bruit est émis, quoi que facultatif, permet d’orienter vers les
appareils les moins bruyants et d'inciter les fabricants à prendre
des mesures pour diminuer les émissions sonores. Quand
l’information existe, la puissance acoustique Lw déployée
apparaît au bas de l’étiquette d’énergie collée sur l’appareil
( voir ci-contre).
On incite les utilisateurs à choisir les meilleures performances,
voir le marquage du niveau acoustique au bas de l’étiquette
énergie :
( Sachant que tous les ‘’3dB’’ un niveau sonore double, on
apprécie plus facilement et plus concrètement l’évaluation
des écarts )
Le label européen 'Energie'
27
L’étiquette « énergie » est obligatoire depuis 1995 pour l’électroménager et les
ampoules électriques.
Au sein de l'Union européenne, il est désormais obligatoire d'apposer le label
européen 'Energie' sur les appareils électroménagers. Ce label comporte deux éléments
distincts: le label de base, qui indique la classe énergétique, et la partie reprenant des données
spécifiques de l'appareil en question.
La classe 'A' détermine les appareils qui consomment peu d'énergie, tandis que la classe 'G'
indique les appareils plus gourmands.
Cette mesure vous permet de mieux vous informer - avant d'acheter - sur l'efficacité
énergétique et sur les caractéristiques d'un appareil électroménager.
L'application du label européen 'Energie' c’est considérablement étendue depuis, à d'autres
types d'appareils comme en a pu s’en rendre compte depuis 1995.
Pour information; il est bon de savoir que la génération des appareils actuels,
consomme de 20 à 40 % en moins que celle de 1978.
Les références
de l'appareil
Figure dans cette première partie de l'étiquette les références précises de l'appareil (un lave-vaisselle
en l'occurrence), du modèle et du fabricant.
La classe
énergétique
De A (l’appareil est très économe) à G (l’appareil consomme beaucoup d’électricité), ce code couleur
donne une idée de la consommation d'énergie d'un appareil électroménager. Cette classification
concerne notamment four, lave-vaisselle, sèche-linge, réfrigérateurs, congélateurs. Dans la colonne
de droite de l'étiquette sur fond noir figure la catégorie de l'appareil. C'est ainsi que l'on se rend
compte si un appareil se révèle coûteux à l'usage.
Consommation,
efficacité, capacité
Dans le cas de "notre" lave-vaisselle , cette partie indique la consommation d'eau et d'électricité, la
capacité de l'appareil en nombre de couverts ainsi que 2 critères de qualité : l'efficacité du lavage et
celle du séchage.
Le bruit
Facteur non négligeable de confort, le bruit émis par l'appareil est inscrit en décibels. En soit, cela
n'est pas forcément facile à décrypter mais permet les comparaisons avec les autres produits.
28
LE POINT et les APPLICATIONS :
Le point sur les niveaux sonores
des appareils électroménagers.
L’indication sonore n’a réellement commencé à figurer qu’à partir de l’étiquetage
imposé aux constructeurs par la législation européenne.
La puissance acoustique (rendant compte de l’énergie sonore « intrinsèque »
déployée par l’appareil indépendamment du local dans lequel est situé l’appareil)
mais cette mention reste facultative sur les labels.
Les normes de caractérisation acoustique sont très précisément et spécifiques à
chaque type de produit.
Le problème du rapport au bruit est assez complexe et le seul critère de puissance
acoustique est trop « réducteur » pour représenter a lui tout seul, une gène sonore
dans sa globalité. Il est notamment reconnu qu’à intensité sonore égale certaines
fréquences sont moins bien tolères que d’autres.
On peut dire maintenant, au vu de tout ce qu’on vient de survoler dans les
paragraphes précédents sur les subtilités de l’oreille, les notions complexes des
différentes échelles utilisant le déciBel, qu’on est suffisamment informé désormais pour
prendre en compte toutes les donnés ainsi que le paramètre humain avant de faire toute
comparaison.
De toute évidence, dans les appréciations de seuils de bruits, il y a surtout le facteur
de perception qui est propre a chaque individu qui est à prendre en compte. On a dit
et on le répète encore, chaque oreille a son point de sensibilité un peu différent et ne
facilite pas les comparaisons d’audition entre deux personnes.
Néanmoins la comparaison entre deux appareils donnés pour un bruit en dB A, nous
permet maintenant de mieux comprendre et apprécier la signification des chiffres
énoncés, donc par la même occasion de mieux pouvoir l’expliquer à un particulier.
La notion de bruit, comme on s’en rend compte si on a un peu suivi, est très
subjective de par le seul fait que chaque personne entend différemment un même
« SON » et les impressions de perception auditives peuvent être faussées par de
nombreux facteurs extérieurs.
En résumé ; il faut comparer que ce qui est comparable et pour cela il vaut mieux
savoir de quoi on parle surtout quand interviennent les notions de subjectivité ou de
perceptions qui . (c’est valable dans tous les domaines)
L’échelle utilisée en notions comparatives et commerciales est celle qui nous
intéresse, l’unité représentative de ce niveau sonore qu’on utilise en électroménager
est le décibel pondéré ‘’le : dB A ‘’ dont la référence ‘’re’’ est donné pour 1 pico watt.
(cette courbe tient compte de la sensibilité de l’oreille humaine)
Un utilisateur compare toujours par rapport à un produit précédent (donc de
fabrication différente ou de marque différente, en tous cas de conception différente)
Ce n’est bien sur pas comparable, et les différences s’expliquent. Ou encore par
rapport à un autre appareil identique, qui ne fonctionne pas dans les mêmes
conditions (même si le modèle est absolument identique) il est également logique dans ce
cas de trouver des différences. Il y a toujours une cause dans ce cas qui est lié soit à
l’emplacement, le chargement ou une utilisation différente. Sans compter bien entendu d’un
problème possible et lié à l’appareil lui-même qui dans ce cas peut expliquer le phénomène.
L’environnement, la taille et nature du local, la résistance du sol aux vibrations,
certains matériaux comme le carrelage réfléchissent très bien les ondes sonores,
les conditions d’installations peuvent transmettre des nuisances sonores par contact
aux meubles cloisons ou canalisations.
29
Les bruits normaux de fonctionnement, peuvent grâce à la réverbération sonore ou
par effet de résonance amplifier le bruit dans de très fortes proportions.
Il y a également la fréquence du son qui peut expliquer une différence par rapport
aux conditions d’utilisations qui restent identiques.
Concernant les réclamations de bruit, il faut apprécier sur place le bruit en question les
conditions et environnement proche de l’appareil, et de la façon dont l’appareil est utilisé avant
de pouvoir dire si un bruit est normal ou pas.
Le refrain d’un utilisateur est presque toujours le même, l’autre avant ne faisait pas ça !
Si un appareil ne donne pas de symptômes au premier abord, on doit voir les conditions
d’utilisation chargement (quantité) et nature du chargement, c’est bien souvent dans les
conditions d’utilisation réelles qu’on a le plus de chances de reproduire le phénomène, et si
elles ne sont pas révélatrices
Il incombe à chaque technicien de d’être en mesure d’expliquer l’évidence dans le fait, qu’un
appareil différent ne s’utilise pas forcement pareil ni tout à fait de la même façon,
les recommandations pour l’usage sont forcément un peu différentes. Il est donc
évident qu’il y a une adaptation de la part du client a son nouvel appareil.
Les problèmes de bruit, mais c’est aussi valable pour le reste, sont indéniablement différents
d’un modèle à l’autre ou d’une marque à aune autre. L’utilisateur doit toujours s’adapter à un
nouveau produit, tant au niveau des habitudes, que sur les modalités de son fonctionnement
car les habitudes et l’accoutumance a l’usage d’un précédent modèle laissent obligatoirement
des réflexes et automatismes qui ne sont pas toujours compatibles au produit le remplaçant.
Exemple flagrant de comparaison entre deux concepts différents ou simplement de
l’évolution des gammes d’appareils, qui sont eux aussi dépendants des
normalisations diverses, imposes aux constructeurs ce qui est également en soi un
accélérateur d’un développement technologique ou industriel.
Exemple purement technique: (mais très révélateur des seuils de perceptions)
Un réfrigérateur dont le compresseur fonctionnait auparavant au R12, qui est remplacé par un
appareil plus récent au R600a qui paraît plus bruyant pour beaucoup, et pourtant ils le sont
moins c’est sur, le niveau sonore est cependant inférieur:
La première explication est donnée par la plage de sensibilité de l’oreille, et la deuxième par la
sélectivité du niveau de gène qui est essentiellement lié à la fréquence plus tôt qu’au niveau
sonore à proprement dit.
(On est plus sensible aux aigus qu’au graves, et encore plus aux médiums, les sons
aigus sont beaucoup plus stressants, plus désagréables. C’est un fait établi et on ne
peut rien y changer, on ne peut aller contre les lois physiques.)
En effet la fréquence de résonance est beaucoup plus basse en R12 comparativement aux
compresseurs utilisés en R600a qui ont une résonance de fréquence plus proche de la
sensibilité maximale de l’oreille humaine. D’autre part techniquement on peut aussi
ajouter que ses compresseurs sont plus petits, moins puissants donc plus économiques aussi
par la même occasion grâce aux faibles charges de gaz (ce qui amplifie aussi l’effet de
résonance) le tout est lié aux concepts des appareils d’aujourd’hui.
Une sonorité plus aigu est perçue comme plus agressive, peut aussi paraître plus
amplifié alors qu’elle est simplement mieux perçue par l’oreille car plus proche de
sa sensibilité maximale.
Dans la transmission de vibrations, qui sont aussi vecteurs de
contraintes mécaniques et dont on cherche à réduire les effets avant
tout, sous peine d’engendrer des bruits de résonance divers voir usure
prématurée de certaines pièces; il est primordial de trouver la cause
qui génère le phénomène avant de pouvoir prétendre à le solutionner
durablement.
Les niveaux sonores sont dépendants
30
de plusieurs facteurs, quant à leurs
interprétations, elles sont tout aussi délicates.
La perception sonore étant propre à chaque individu, la sensibilité
également, l’environnement direct ainsi que la source générant le bruit,
influencent directement nôtre appréciation. Une appréciation personnelle est
par définition fait ressortir le coté subjectif.
Ce qui amène à travers nôtre capacité de perception sonore, une certaine
altération de la description qui est inévitable et cependant bien réelle.
Essayer de décrire une perception où une gène sonore quelconque, est
généralement assez compliqué, donc très difficile aussi à apprécier et surtout
à interpréter à sa jute valeur par une simple description aussi fidèle qu’elle
soit, à cause de la perception et de l’appréciation propre à chaque individu.
En résumé, la notion de bruit et l’idée qu’on s’en fait est différente pour
chacun de nous, et la notion de gêne auditive est très subjective, donc
sujette à une interprétation et une appréciation aussi différente que
personnelle.
Si on veut être cohérent il faut d’abord pouvoir entendre soi même, et
ensuite seulement on peut être en mesure de juger ou apprécier le caractère
qui nous a été décrit. On peut dire seulement qu’a chaque perception
différente correspond également une sensation et une
appréciation tout aussi différentes.
La notion de décibel n’a de sens que si on en comprend la finalité
et l’ambiguïté subjective, qui résulte dans la perception de chaque individu.
Il faut être conscient des différences de chacun,
car personne n’entend exactement la même chose, ni de la même façon, ni
avec la même sensibilité. L’être humain est ainsi fait et il nous faut composer
avec ses imperfections et ses différences.
Un bruit peut être gênant pour une personne et acceptable pour une autre
d’où l’ambiguïté et surtout la difficulté dans une explication d’un bruit normal
par exemple d’un appareil en fonctionnement.
Si on garde a l’esprit ce fait, et celui qui lie la perception des fréquences à la
sensibilité inégale de chacun, obtient la seule façon rationnelle de pouvoir
expliquer l’indispensable par la rationalité et éventuellement les lois
physiques à l’appui.
En tous cas les différents chapitres devrait pouvoir vous donner
suffisamment de répondant et d’arguments nécessaires a votre crédibilité
si besoin était de donner quelque explications a un client sur la perception
sonore, et en tous cas je l’espère vous faciliter la compréhension d’un
phénomène complexe, ne serais-ce qu’à titre personnel.
Insonorisation de la gamme de nos Lave-Vaisselle:
31
Le concept général du produit, la diminution de la pression d’eau, les
matières utilisées, et l’insonorisation de l’appareil sont les principaux
facteurs influant directement sur le résultat final.
La concurrence a parfois du bon dans l’évolution car elle en précipite
et accélère l’aboutissement. Quand-le résultat devient concurrentiel,
l’argument devient commercial.
Les projections d’eau, dépendent de la taille des orifices des bras de
lavages, la puissance de la pompe de cyclage est étudiée en
conséquence, le niveau d’eau et la consommation globale pour un
cycle y est aussi directement liée. Sa diminution devient par la même
occasion un argument commercial de poids, tout comme la notion de
bruit de fonctionnement qui grâce à une l’insonorisation soignée
permet d’atteindre des niveaux qui sont les plus bas du marché.
La nature des matériaux utilisés contribue elle aussi à l’insonorisation
des appareils.
Exemple d’évolution de l’insonorisation dans la gamme de
Lave-Vaisselle concept GV630 (BSH) :
François SPACEK § Service Technique B/S/H/ § décembre 2005
32
Le
MEMO
du dB…
Le décibel nous est connu grâce à Alexandre Graham Bell ; (1847-1922)
Qui
a soulevé le problème de la non linéarité de la réponse en fréquences
de l'oreille humaine qui correspond plutôt à une sensibilité logarithmique.
L’ouie humaine a ses limites, son fonctionnement est très complexe et à la fois
aussi très fragile. Notre ouie se dégrade naturellement dans le temps, mais
elle peut être aidée dans sa dégénérescence par certaines mauvaises conditions liées
à notre environnement ou nos habitudes ou encore à des sonorités de niveau élevées.
La faculté auditive est un bien précieux qui mérite d’être préservé au mieux
de ses capacités, en évitant les effets qui y sont nuisibles, les fameux effets
pervers voir (p23).
Le décibel :
Est une unité de mesure de l'intensité acoustique.
Le décibel correspond à la dixième partie d'un bel.
Celui-ci correspond au logarithme de deux ’’intensités’’
ayant entre elles un rapport de dix.
Pour exprimer par des nombres simples l'ensemble des intensités de sons
possibles on utilise une échelle logarithmique. Le décibel (dB). L'oreille humaine
perçoit les sons de 0 dB (seuil d'audibilité) 0dB est la plus petite variation
d'intensité sonore perceptible par une oreille humaine et à 100 dB commence (seuil
de douleur) et au delà de 130dB intervient la destruction irréversible de l’appareil
auditif ou au mieux une perte partielle mais définitive quand même.
Le décibel, évalue la pression exercée par le son sur le tympan.
La gêne ressentie dépend aussi de « l’émergence » du bruit, c’est-à-dire de son
rapport avec le bruit de fond et de La nature de celui-ci.
Le seuil d’audition commence à 0 dB et le seuil de douleur se situe vers 120 dB.
Le bruit peut être perçu comme intense à partir de 60 dB. Mais le décibel suit une
progression logarithmique.
Ainsi, par exemple, 2 conversations identiques et simultanées, dont le niveau sonore
est de 50 dB, ne donneront pas 100 dB, mais 53 dB.
Il faudrait diviser par 10 le trafic automobile pour réduire de 10 dB le niveau sonore
d'une rue, à condition que la vitesse des véhicules soit la même.
Pour les non mathématiciens cela signifie :
Que 3 décibels de plus équivalent à multiplier l’intensité sonore
par deux, que 5 dB de plus équivalent à trois fois plus de « bruit »
et 10 dB de plus, dix fois plus. Le saut est minime dans le bas de l’échelle,
mais notoire dès que l’on navigue au-delà de 30 dB.
Bon
à savoir lorsqu’on s’équipe en matériel électroménager.
Pour restituer au mieux la perception du bruit par l'oreille, il faut introduire
dans les sonomètres des corrections qui tiennent compte du fait qu'à
intensité égale, les sons graves sont moins perceptibles que les sons aigus.
Le système de correction le plus employé dans l'habitat, les transports, la
sonorisation et l’électroménager est le système A. On dit que la lecture est
pondérée par les paramètres de la courbe A.
C'est ce qui amène à mesurer le bruit Acoustique en décibel: dB-A.
33
I
N
D
E
X
L’approche de la notion perception des bruits
p 01
La physiologie de l’oreille
p 02
Fonctionnement de l’appareil auditif
p 03
Généralités sur les perceptions de l’oreille et de ses limites
p 04
Plage et graphique de la perception humaine
p 05
Comparatif des zones d’audition, musique et parole
p 06
Aperçu scientifique
p 07
Subtilités sélectivités de l’oreille
p 08
Seuils et causes favorisant la régression auditive
p 09
Constat alarmant d’enquête publique sur la perte auditive
p 10
Représentations graphiques sur la régression auditive
p 11
Visualisation spectrale de la parole et de la musique
p 12
Pressions sonores et l’unité de mesure sonore
p 13
Courbes d’intensité sonores et leurs seuils
p 14
Représentation graphique des courbes A,B,C et leur usage
p 15
Classifications acoustiques des fréquences
p 16
Le décibel pondéré et correspondance des bruits en dB
p 17
Le décibel acoustique (physiologique)
p 18
Possibilités d’utilisation des dB (les formules utilisées)
p 19
Fréquence et Longueur d’onde (définition)
p 20
Panorama des différentes ondes
p 20
Longueur d’onde et fréquence (les formules utilisées)
p 21
Conversion puissances/dB et tensions/dB
p 22
Les effets pervers et dangereux du bruit
p 23
A chaque domaine ses décibels
p 24
Différents tableaux des grandeurs utilisées (acoustique)
p 25
Niveau sonore d’un appareil ménager
p 26
Les « écolabels »
p 27
Le label européen « énergie »
p 28
Le point sur les appréciations des niveaux sonores des
appareils ménagers, quelques exemples
p 29 et 30
L’ambiguïté des interprétations sonores
p 31
Exemple d’Insonorisation de lave vaisselles
p 32
Le mémo du dB
p 33
Index
p 44
34
35
Téléchargement