Généralités sur les perceptions de l'oreille:
L’oreille humaine est un organe extraordinairement complexe sensible mais fragile.
Elle est donc également sujette aux altérations naturelles dans le temps ou
provoquées. Capable de percevoir des bruits allant du bruissement du feuillage d'un arbre
jusqu'au vacarme du tonnerre. (L’échelle de pressions est incroyablement étendue, allant
de 1/ 100 000 pascal à 10 et 100 pascals) on comprend mieux la nécessité de condenser
sur une même «échelle» les très grandes variations, pour pouvoir les représenter
graphiquement.
C'est peu de dire combien l'échelle physique des bruits est étendue.
Pour faciliter les calculs et pour réduire le nombre de zéros ! Les acousticiens ont
adopté pour unité de mesure du niveau sonore, le décibel dB A.
Le décibel A est aussi appelé, le décibel physiologique.
L’échelle représentative est logarithmique dont l’unité est le décibel. (le dixième de bel)
L’audition a deux fonctions essentielles. Son rôle primaire est la fonction d'alerte et
de survie. Quand on ne voit pas c'est l'oreille qui nous guide, un son ou à l'inverse l'absence
de sons nous interpelle et la deuxième nous permet de garder l'équilibre. En effet elle nous
permet de nous situer dans l’espace en cas absence de toute référence visuelle, de localiser
une origine sonore dans l ‘espace environnant. L’ouie nous permet entre autres également de
parler, dialoguer, et essentiellement de nous préserver du danger.
L'oreille, fonctionne donc 24 heures sur 24 et à 360°.
Le tympan de l'oreille vibre avec les différentes pressions. Le son linéaire quand à lui,
envoie une pression constante ce qui fait qu'à l'intérieur de l'oreille, « le tympan va
se distendre » l'écoute va s'amenuiser. Le tympan va avoir moins de souplesse et
nous ne différencions plus les sons que l'on entend.
En moyenne nous ne pouvons différencier que trois sons simultanément alors que les
populations qui ne sont pas confronté à ce problème sont capables d'en entendre et d'en
différencier beaucoup plus. L’oreille du citadin est devenue pauvre, le traumatisme
est essentiellement causé par les bruits linéaires engendrés par l’activité de la ville.
Un aveugle lui, reconstruit son environnement sonore, il développe sa capacité auditive.
On ferme bien les yeux inconsciemment et systématiquement quand-on veut accroître nôtre
sensibilité auditive ou encore capter une sonorité parmi plusieurs autres.
Le son provient d'une vibration des molécules de l'air et sa propagation est
différente selon les matières qui le véhiculent. La propagation est de 340 mètres par
seconde dans l'air, 1420 mètres par seconde dans l'eau, et 5600 mètres par seconde dans
l'acier. Ce qui nous démontre par la même occasion que un son perçu peut avoir une
origine plus ou moins lointaine, la portée peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres
dans le sens du vent. La réverbération ou écho peut aller bien au-delà encore.
La mécanisation, l’industrie engendre des sons « linéaires » qui n'existent pas dans
la nature. Si on prend l'exemple d'une autoroute, lorsque l'on se place sur le bord de la route
on perçoit les différentes amplitudes, la spatialisation sonore est perceptible, les voitures
arrivent, passent et s'éloigne mais lorsque l'on s'éloigne du bord de la route on ne distingue
plus les différences d'amplitude, le son est linéaire.
Les sons linéaires sont artificiels et sournois, «très nuisibles et très
préjudiciables» à long terme, ils engendrent des séquelles importantes voir
irrémédiables dans certains cas de perte auditive partielle de notre système auditif.
Altération temporaire de l’ouie: (surdité momentanée ou passagère)
C'est un phénomène que nous avons tous ressenti au sortir d'un lieu très bruyant.
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Elle consiste en une augmentation du seuil de perception. Elle est temporaire, et
dure souvent plusieurs heures. Elle est régressive au début. Elle est maximale pour
les sons de 4000 Hz. Elle varie selon les individus, les niveaux sonores, les durées
d'exposition.