Vallée de Livet et Gavet
5 - Transformation
Si, aujourd’hui, les villages-rues offrent un visage si un peu avenant, la présence d’usines et de quelques maisons de maîtres
témoignent d’un passé industriel plus florissant.
Les centrales hydroélectriques qui s’étaient développées le long de la Romanche ont peu à peu fermé, le chemin de fer s’est
transformé en route nationale et la population a subi un lent déclin. Aujourd’hui, demeurent quelques usines hydroélectriques, forges,
papeteries…, certaines abandonnées, d’autres en activité.
La publicité en 4*3 mètres pour les stations alpines environnantes finit par être le seul élément coloré ! Elle maquille les façades
mais donne envie de traverser encore plus vite ce territoire qui, finalement, laisse l’impression d’avoir été « sacrifié ». Cette vallée a
des ressources qui ont été exploitées, mais se pose ici la question de la reconversion. Parce qu’il ne dispose pas des atouts fonciers
pour la résidentialisation, ces villages semblent désertés.
Difficile aussi de développer économiquement, quand on connaît les risques d’éboulements qui pèsent ici – en témoignent les ruines
de Séchilienne.
La valeur économique, aujourd’hui déchue, a laissé place à un usage routier dominant. Il donne lieu d’ailleurs à un certain nombre
d’aménagements, pour fluidifier le trafic avec des doublements de voie lorsque la topographie et la géographie des risques les
rendent possibles.
Les communes tentent aussi de se refaire une santé et une beauté, avec de gros efforts de nettoyage et d’embellissement. Les
déviations de Gavet et Livet permettent d'éviter les centres villes et de leur redonner un peu de bon air. Sur les routes transversales
qui s’élèvent en lacets vers les hauteurs, il serait intéressant de travailler sur des fenêtres paysagères pour ouvrir des vues.
Un projet routier en milieu de versant est à l’étude, permettant de s’écarter des risques d’éboulement.
Parcours photographique :
DREAL Rhône-Alpes - page 5/6