et que la vitesse augmente à chaque tour. On limite l’énergie pour que
les corrections relativistes sur la fréquence ne soit pas trop fortes. En
pratique, le champ magnétique correspond à une fréquence moyenne et donc
les particules sont un peu en avance au début et un peu en retard à la fin de
l’accélération. La particule sort du cyclotron grâce à une plaque de déviation
qui redresse la trajectoire (il y a un champ électrique entre le « dee » de
sortie et la plaque). Les cyclotrons ne sont plus énormément utilisés par les
physiciens mais ils servent beaucoup en médecine. Ils réalisent par
bombardement de protons (on accélère des protons) les isotopes à vie très
courte nécessaires à la tomographie à positons (voir appendice D pour
quelques mots sur cette technique).
figure 5 cyclotron à plusieurs secteurs
5) Le synchrotron:
Un synchrotron est schématisé en figure 6, il est composé d'une série
d'électroaimants disposés en arc de cercle et de sections droites.
Injectées par un pré accélérateur (injecteur), les particules tournent en
rond et sont accélérées à chaque passage dans la cavité accélératrice. On fait
croître le champ magnétique proportionnellement à l'énergie. Les
contraintes sur la fréquence et sur le champ magnétique sont donc (voir
appendice C pour le mouvement d’une particule chargée dans un champ
magnétique) :
Les particules perdent, en plus, de l’énergie à chaque tour par
rayonnement (voir appendice B). Une version courante du synchrotron est