DROIT INTERNATIONAL PUBLIC – PARTIM I
Rédaction : Jean-Christophe Wérenne | http://www.student.ulg.ac.be/aed 4
décisions adoptées sont obligatoires pour les Etats membres et dans la limite de sa
compétence, à savoir la poste. Ex. les envois recommandés.
5.- Egalité et souveraineté. Sur la scène internationale, les Etats sont sous le couvert
de l’égalité et de la souveraineté.
Egalité : aucun traitement ne peut être réservé à un Etat ni parce qu’il est étranger1
ni parce qu’ils devraient bénéficier de protection en raison de leur « nouveauté »2.
La notion d’égalité est une notion très récente et très théorique. Dans les
organisations internationales, par exemple, l’on déclare qu’un Etat = une Voix. Mais
il existe une différence entre la position d’un délégué américain et celle d’un délégué
surinamien, essentiellement parce que les Etats Unis sont une puissance économique
et militaire et que le Surinam, non.
6.- Le DIP connaît cependant une absence d’exécution des décisions judiciaires
éventuelles. En effet, si une juridiction internationale rend une décision, il appartient
aux Etats d’adapter leurs conduites. On s’en remet à la bonne volonté des Etats.
Généralement, les Etats l’acceptent.
Par exemple, la CE avait violé le droit international en interdisant, par exemple,
l’importation de bœufs des US. La CE est condamnée car il n’est pas prouvé que les
hormones sont mauvaises pour la santé. Il s’agit tout simplement d’une mesure de
protectionnisme de la part de la CE. Elle refuse tout de même de reprendre les
interdictions. Dans ce cas là, la « vendetta » est autorisée. Les US ont donc été
autorisés à prendre des mesures proportionnées de représailles économiques, etc.
1 ça n’a pas toujours été vrai : les états non européens, c'est-à-dire non chrétiens, ont, pendant
longtemps été considérés comme des états de seconde zone. Il existait donc des statuts « particuliers »,
par exemple, les colonies, etc.
2 de part leur faiblesse économique ou politique.