perdue, au sein du véhicule, correspondant à environ 60% de l’énergie
de combustion, et de la transformer en énergie mécanique ou
électrique de façon à augmenter l’efficacité énergétique globale du
véhicule et par conséquent réduire ses émissions de CO2.
Cette récupération d’énergie peut être réalisée au moyen d’un cycle
thermodynamique tel que le cycle de Rankine (organique ou utilisant
l’eau comme fluide de travail) utilisant la chaleur comme source
d’énergie de façon analogue aux applications stationnaires de grande
échelle. Néanmoins, l’adoption de cette technologie dans le secteur
automobile demande de développer des activités spécifiques de R&D
afin de dimensionner les divers composants du système, d’identifier
l’architecture la plus adéquate et le niveau d’intégration du système au
sein du véhicule satisfaisant des contraintes de performance, coût et
fiabilité.
Parmi ces activités, l’une d’elle consiste à développer un modèle de
simulation du système capable de prédire ses performances en régime
dynamique (par exemple, au cours d’un cycle routier). Ce modèle, en
plus de rendre compte de l’inertie du système, pourra ensuite
permettre d’élaborer une stratégie de contrôle du système visant à
optimiser ses performances pour les différentes conditions de
fonctionnement.