faits saillants de l`étude chelmsford : sondage en population générale

Étude de la santé dans
les communautés
ontariennes (ESCO)
Recherche sur la
santé mentale,
l’alcoolisme, la
toxicomanie et la
violence
Projet de partenariat :
Cinq points de vue
sur un parcours
Pour accéder la copie complète du rapport visitez: http://www.rhoc.ca
Melissa MacLeod, Samantha Wells, Kathryn Graham, Sharon Bernards, Amy Kuhn 2015
FAITS SAILLANTS DE L’ÉTUDE CHELMSFORD :
SONDAGE EN POPULATION GÉNÉRALE
Participants à l’étude
Le questionnaire a été administré à un échantillon aléatoire de 330 participants : 218 femmes,
111 hommes et 1 personne n’ayant pas indiqué de sexe (taux de réponse : 43 %).
Principaux facteurs de stress chronique
(au moment du sondage)
Essayer d’en faire trop à la fois (39 %)
Difficulté à trouver l’âme sœur (26 %)
Attentes démesurées de la part d’autrui
(26 %)
Facteurs de stress signalés à une fréquence
significativement plus élevée par les femmes :
Essayer d’en faire trop à la fois (49 % des
femmes, 21 % des hommes)
Attentes démesurées de la part d’autrui (32 %
des femmes, 14 % des hommes)
Fait de ne pas vraiment être compris(e) par sa
conjointe/son conjoint (14 % des femmes, 5 %
des hommes)
Fortes pressions pour faire comme les autres
(10 % des femmes, 3 % des hommes)
Principaux événements stressants de
la vie (au cours des 12 derniers mois)
Principaux facteurs de stress durant
l’enfance et l’adolescence
Perte d’un être cher (52 %)
Période de graves difficultés financières
(28 %)
Retour d’un enfant au foyer familial (20 %)
Parent dont la consommation d’alcool ou de
drogue était si fréquente qu’elle était
problématique pour la famille (27 %)
Événement les ayant tant effrayés qu’il les
hantait encore des années après (24 %)
Divorce ouparation des parents (20 %)
Les femmes étaient significativement plus
nombreuses à avoir connu un événement si effrayant
qu’il les hantait encore des années après (28 % des
femmes, 15 % des hommes).
Dépression et anxiété
27 % des participants répondaient aux critères
de trouble dépressif majeur ou trouble anxieux
généralisé au cours de l’année écoulée.
État de stress post-traumatique et suicide
11 % des participants répondaient aux critères
d’ESPT.
12 % avaient sérieusement envisagé le suicide
et 4 % avaient fait une tentative de suicide.
9,1 %
11,2 %
6,4 %
69,1 %
*Total = 95,8 %, car 14 participants (4,2 %) n’ont pas
répondu à toutes les questions.
anxiété seule
ni dépression ni anxiété
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2
Consommation de tabac
19 % des participants fumaient des cigarettes tous les jours, 4 % en fumaient certains jours et
29 % avaient cessé de fumer depuis au moins un an.
Consommation d’alcool
Consommation d’alcool
nocive/dangereuse
81 % des participants avaient
consommé de l’alcool au cours de
l’année.
47 % d’entre eux ont dit avoir pris
5 consommations ou plus en une seule
journée durant les 12 derniers mois et
25 % ont dit en avoir pris 8 ou plus.
La prise de 5 consommations ou plus en une
seule journée au cours des 12 derniers mois
était significativement plus répandue chez les
hommes (67 % des hommes, 38 % des
femmes), ainsi que celle de 8 consommations
ou plus (56 % des hommes, 18 % des
femmes).
Les participants ayant consommé de l’alcool au
cours des 12 derniers mois ont été répartis en 3
groupes :
4 % dans le groupe « consommation
nocive »
18 % dans le groupe « consommation
dangereuse »
78 % dans le groupe « cosommation ni
nocive, ni dangereuse »
La consommation dangereuse d’alcool était
significativement plus répandue chez les hommes
(32 % des hommes, 11 % des femmes), ainsi que
la consommation nocive (7 % des hommes, 2 %
des femmes)
Principales conséquences de l’excès de boisson au cours des 12 derniers mois (buveurs
d’alcool)
Sentiment de culpabilité ou remords après avoir bu (13 %)
Impossibilité, le lendemain, de se souvenir de ce qui s’était passé (10 %)
Manquement à ses obligations (9 %)
Conséquences de l’excès de boisson au cours de la vie (buveurs d’alcool)
Blessures subies ou infligées à quelqu’un en raison de la consommation d’alcool (9 %).
Fait d’avoir un membre de ta parenté, un(e) ami(e), un médecin ou un autre professionnel de la santé
s’étant dit préoccupé-e par sa consommation d’alcool ou lui ayant suggéré de la réduire (9 %).
Les hommes ont été significativement plus nombreux à signaler :
s’être blessés ou avoir blessé quelqu’un d’autre en raison de leur consommation d’alcool (15 % des
hommes, 5 % des femmes) ;
le fait d’avoir un membre de ta parenté, un(e) ami(e), un médecin ou un autre professionnel de la
santé) s’était dit-e préoccupé-e par leur consommation d’alcool ou leur avait suggéré de la réduire
(17 % des hommes, 5 % des femmes).
Médicaments les plus consommés
(une fois ou plus durant les 12 derniers mois)
analgésiques opioïdes (37 %) (11 % sans ordonnance)
antidépresseurs (19 %) (1 personne sans ordonnance)
datifs, tranquillisants ou anxiolytiques calmants »)
(15 %) (1 % sans ordonnance)
La consommation d’antidépresseurs était significativement plus répandue
chez les femmes (22 % des femmes, 12 % des hommes), ainsi que celle
de sédatifs/tranquillisants (18 % des femmes, 10 % des hommes)
Drogues les plus
consommées (une fois ou
plus au cours des
12 derniers mois)
marijuana (16 %)
thamphétamine (2 %)
hallucinogènes (1 %)
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3
Expériences de violence
39 % des participants (46 % des femmes et 26 % des hommes) ont fait l’expérience de la violence
durant leur vie.
Violence affective/
verbale*
Sévices sexuels*
Violence physique
Violence psychologique*
Exploitation financière*
Violence liée à la
guerre/traumatisme
* Proportion significativement plus élevée chez les femmes
Violence physique dans le cadre d’une relation de couple
6 % des participants ayant eu une relation de couple au cours des deux dernières années avaient
fait, durant cette période, l’expérience de la violence physique, à titre d’agresseurs ou de
victimes :
o 47 % à titre de de victimes
o 33 % à titre d’agresseurs
o 20 % aux deux titres
Violence physique dans le cadre d’un autre type de relation
5 % des participants avaient fait, au cours des deux dernières années, l’expérience de la violence
physique avec un adulte, mais pas dans le cadre d’une relation de couple.
o 61 % à titre de victimes
o 28 % à titre d’agresseurs
o 11 % aux deux titres
Pourcentage de participants ayant connu des problèmes concomitants depression,
d’anxiété, de consommation dangereuse ou nocive d’alcool ou de violence physique
Parmi les participants qui répondaient aux critères
de pression ou d’anxiété ou de consommation
dangereuse ou nocive d’alcool et ceux qui avaient
été victimes ou auteurs d’agression physique, 24 %
connaissaient plusieurs de ces problèmes.
2,6 %
13,1 %
23,1 %
21,8 %
29,7 %
37,6 %
0 %50 %100 %
Femmes
(n = 214)
1,0 %
4,9 %
12,5 %
16,3 %
10,6 %
20,0 %
0 % 50 % 100 %
1,7 % 3,3 %
7,4 %
11,6 %
9,9 %
20,7 %
45,5 %
Dépression seule
ou anxiété seule
Consommation dangereuse/
nocive d’alcool et violence
pression/anxiété
et consommation
dangereuse/nocive
d’alcool
pression/anxiété
et violence
pression/anxiété,
consommation
dangereuse/nocive
d’alcool et violence
Violence
uniquement
Consommation dangereuse
ou nocive d’alcool uniquement
Hommes
(n = 107)
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4
Troubles de santé
En tête des difficultés dues à des troubles de santé éprouvés au cours des 30 derniers jours figuraient :
La difficulté à marcher sur de « longues » distances (p. ex., un kilomètre) (grande/extrême
difficulté : 11 %)
Le mauvais moral (grande/extrême difficulté : 10 %)
La difficulté à accomplir son travail quotidien (grande/extrême difficulté : 7 %)
Personnes s’étant fait aider pour des problèmes touchant à la santé psychique/mentale,
à une dépendance à l’alcool ou à la drogue, ou à la violence (12 derniers mois)
Environ 39 % des participants ont indiqué avoir
obtenu l’aide d’au moins une personne (membres
de la famille et amis compris) ou un service, ou
avoir été hospitalisés au cours des 12 derniers
mois en raison de problèmes émotionnels ou de
troubles mentaux, d’un problème d’alcoolisme ou
de toxicomanie ou de problèmes liés à la violence.
38 % en lien avec la santé émotionnelle ou
mentale
5 % en lien avec l’alcool ou la drogue
3 % en lien avec la violence
Dans l’ensemble, les sources d’aide les plus
courantes étaient les suivantes :
famille (29 %)
amis (25 %)
médecin de famille ou infirmière
praticienne (19 %)
Internet (14 %)
collègue, superviseure/superviseur ou
employeur (9 %)
guides pratiques (9 %)
Obstacles empêchant de se faire aider pour des problèmes de san psychique/mentale
Parmi les participants qui, au cours de leur vie, ont jugé qu’ils avaient besoin de se faire aider pour leurs
problèmes de santé émotionnelle ou mentale, voici ce qui les en avait principalement empêchés :
Ils pensaient pouvoir s’en sortir tout seuls (68 %)
Ils estimaient savoir quoi faire sans qu’on les aide (53 %)
Ils ne désiraient pas parler de leurs problèmes (49 %)
Ils s’inquiétaient de ce qu’on pourrait penser (47 %)
Ils croyaient qu’on les jugerait (45 %)
Ils ne souhaitaient pas parler de leurs émotions (43 %)
Ils ne voulaient pas que leur famille, leurs amis ou les autres le sachent (42 %)
1 / 4 100%

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