TEST 4
Nom :……………………………………………………………… Classe :…………….
Q1 – Donnez la définition du cycle du crédit
Le cycle du crédit correspond au fait que les banques accordent facilement des crédits en période d’expansion
alors qu’elles rationnent le crédit lorsque l’économie ralentit ou entre en récession.
Q2 – Quel est l’élément responsable du crédit crunch ?
Lorsque les banques n’ont plus confiance dans la capacité à rembourser leurs dettes des autres banques et des
autres agents économiques, elles refusent de continuer à faire crédit. La crise de solvabilité se transforme en une
crise de liquidité.
Q3 – Quelles sont les deux moyens d’une politique conjoncturelle ?
La politique budgétaire qui consiste à provoquer un déficit budgétaire (les dépenses publiques sont
supérieures aux recettes fiscales) lorsqu’il s’agit d’injecter des revenus dans l’économie pour relancer la
demande, la production et diminuer le chômage et à rendre le budget excédentaire (les recettes
deviennent supérieures aux dépenses) lorsqu’il s’agit de lutter contre l’inflation et l’endettement de l’Etat.
La politique monétaire qui doit accompagner la politique budgétaire. Elle est décidée par la Banque
centrale qui augmente ses taux d’intérêt et restreint ses apports en liquidité lorsqu’elle veut lutter contre
l’inflation et qui diminue le taux d’intérêt et accroît ses apports en liquidité en achetant plus de titres aux
banques lorsqu’elle veut soutenir l’expansion et l’emploi.
Q4 – Qu’est-ce que le mécanisme du multiplicateur ?
Mécanisme économique par lequel une hausse des dépenses publiques entraîne une augmentation plus que
proportionnelle de la demande et de la production nationale.
Q5 – Expliquez le mécanisme de la déflation par la dette pendant la crise de 2008 ?
Lorsque les agents endettés cherchent à se désendetter, ils vendent leurs actifs et augmente l’épargne, ce qui
conduit à une diminution de la demande, des prix ce qui entraîne une contraction de l’activité qui aggrave le
chômage, la baisse des salaires et la situation des agents endettés.
TEST 4
Nom :……………………………………………………………… Classe :…………….
Q1 – Donnez la définition du taux d’intérêt
Le taux d’intérêt correspond au prix de la monnaie. Il représente un revenu pour le prêteur qui doit au moins couvrir
le taux d’inflation attendu et un coût pour l’emprunteur qui lui sert à calculer la rentabilité de son projet.
Q2 – Qu’est-ce qu’un stabilisateur automatique ?
Mécanisme structurel qui fait de la dépense publique un soutien de la conjoncture durant les périodes de
ralentissement de l'activité économique et un frein en période d'accélération : les impôts tendent spontanément à
diminuer en même temps que l'activité, tandis que les prestations sociales tendent spontanément à augmenter
(indemnisation du chômage notamment), l'évolution étant inverse en cas d'emballement.
Q3 – Donnez deux contraintes à une politique de relance ?
La contrainte extérieure : si l’augmentation de la demande, due à une politique de relance, se porte sur des
produits étrangers, le commerce extérieur va devenir déficitaire ce qui va obliger l’Etat à ralentir la
croissance de la demande.
La contrainte budgétaire : une politique de relance est d’autant plus facile que le budget est à l’équilibre ou
excédentaire au départ. En effet, le déficit du budget suppose que l’Etat s’endette. Si les déficits publics
s’accumulent la dette publique va devenir insoutenable et les prêteurs vont exiger des taux d’intérêt de
plus en plus prohibitif ce qui va obliger l’Etat à se désendetter à l’aide de politique de rigueur.
Q4 – Quels sont les objectifs d’une politique de rigueur ?
Une politique de rigueur consiste à augmenter les impôts et à diminuer les dépenses publiques afin de retrouver un
budget public à l’équilibre voire excédentaire. L’objectif est de refroidir l’inflation en ralentissant la demande et de
dégager une épargne publique pour rembourser la dette publique.
Q5 – Quelle politique monétaire non conventionnelle les Banques centrales ont-elles mises en œuvre après la crise de 2008 ?
En principe les Banques centrales ne doivent pas acheter directement des titres de la dette publique pour ne pas
faire marcher la planche à billets et à alimenter l’inflation. Depuis 2008, les Banques centrales ont remis en cause
ce principe pour injecter massivement des liquidités dans l’économie et soulager la charge de la dette des Etats en
faisant baisser les taux d’intérêts.