La nécropole nationale et le mémorial de la Résistance,
propriétés de l’Etat, sont gérés par le Pôle des sépultures
de guerre et des hauts-lieux de la mémoire nationale de
l’Office national des anciens combattants et victimes de
guerre.
Pour tout renseignement , vous pouvez contacter :
PSGHLMN - Secteur de Limoges - Tél. 05 55 33 98 92
La nécropole nationale
Le mémorial de la Résistance de
Chasseneuil-sur-Bonnieure a été
construit, à partir de 1945, sur une
colline qui fait face à la région boisée
où se trouvaient les cantonnements
du maquis Bir-Hacheim.
C’est le colonel Chabanne, chef
de ce maquis, qui fut à l’origine
de sa construction sur un terrain
donné par Edouard Pascaud,
maire de Chasseneuil et par son fils
Guy Pascaud, futur sénateur de la
Charente.
Il a été inauguré le 21 octobre 1951 par le Président de
la République Vincent Auriol.
Il a été imaginé et réalisé
par l’architecte charentais,
Fernand Poncelet (1910-
1980).
Le V rappelle la victoire
et soutient la Croix de
Lorraine, symbole de la
Résistance.
Les bas-reliefs, de part et d’autre, ainsi que les sculptures
de la façade racontent la vie, les sacrifices et l’engagement
dans la Résistance, civile et militaire, en vue de la
Libération de la France et la Déportation.
Ils ont été réalisés par Georges Giraud (1901-
1989), Raoul Eugène Lamourdedieu (1877-1953) et
Emile Antoine Peyronnet (1872-1956).
Ce lieu de mémoire, aujourd’hui dédié à l’ensemble de la
Résistance charentaise, comporte une crypte où reposent
les principaux chefs de maquis charentais.
Implantée en flanc de colline et autour du mémorial,
la nécropole nationale de Chasseneuil s’étend sur
21 616 m².
Elle compte 2 255 tombes pour 2 029 corps inhumés
dont 3 combattants 1914-1918.
1 446 soldats sont morts entre 1939 et 1943, 421 en 1944.
Les tombes vides sont identifiables par l’inscription In
memoriam.
Son aménagement s’est effectué de 1945 à 1970 avec
le rapatriement des corps non réclamés par les familles des
cimetières de Charente et de 15 départements du Grand
Sud-Ouest.
Des tombes chrétiennes, musulmanes et israélites s’y
côtoient. De nombreux soldats des Régiments de Tirailleurs
sont enterrés ici.
On compte également parmi les inhumés 11
militaires morts lors des combats du 10 mai 1940 à Etalle
(en Belgique), rapatriés en 1958, ainsi que 25 résistants du
maquis de la Parade (ou maquis Bir Hakeim) de Lozère, tués
par les Allemands le 28 mai 1944.
Quelques chiffres
Un mémorial imposant
21 m de hauteur
Poids : 2 000 tonnes
80 m2 de bas-reliefs
2000 m3 de béton
30 tonnes pour les fondations de 17,60 m
de profondeur
29 corps inhumés dans la crypte
Main-d’œuvre : 60 prisonniers allemands
La visite de la nécropole nationale et du
mémorial de la Résistance de Chasseneuil-sur-
Bonnieure invite à un moment de recueillement
et de reconnaissance aux combattants et aux
soldats morts pour la Liberté.
Le mémorial de la Résistance
Avenue de la Répu
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Rue des Combes
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D 27 Rue du Mémorial
Mémorial de la Résistance
Nécropole Nationale Chasseneuil-
sur-Bonnieure
La Rochefoucauld
Cellefrouin
St Claud
Mémorial de la Résistance et Nécropole nationale
Secteur de LImoges - 05 55 33 98 92
Maison de la Résistance René Michaud (près de l’office du tourisme)
16 rue Bir’Hakeim- 16260 Chasseneuil-sur-Bonnieure
T él. 05 45 39 60 71
Oradour-sur-Glane - Village martyr et Centre de la mémoire
Tél. 05 55 43 04 30
Service départemental de l’ONACVG de la Charente
15, rue des Frères Lumière - BP. 11323 - 16012 Angoulême
Tél. 05 45 21 14 18
Ouvert au public toute l’année - Accès gratuit
Possibilité de visites commentées toute l’année pour les
groupes (minimum 10 personnes)
Pour prendre rendez-vous, s’adresser à l’Office de tourisme de
Chasseneuil - Tél. 05 45 39 60 71
Proposé par le service départemental de l’ONACVG de la Charente - Crédits photos : ONACVG / Musée de la Résistance René Michaud
Conception graphique : Mission interdépartementale mémoire et communication de l’ONACVG Poitou-Charentes - Impression : Imprimeire JOULE - 1000 exemplaires - novembre 2012 - Dépôt légal ISBN : 978-2-11-129876-7
Quelques repères
1er septembre 1939 : la France et la Grande-
Bretagne sont contraintes à la guerre contre
l’Allemagne nazie
24 juin 1940 : occupation d’Angoulême, dix jours
après l’entrée des Allemands à Paris
Juillet 1940 : la Charente est coupée en deux par
la ligne de démarcation. La zone libre correspond
à peu près au Confolentais
12 octobre 1941 : première exécution d’un
résistant charentais
8 octobre 1942 : arrestation à Angoulême de
387 juifs qui seront déportés
Juillet 1943 : organisation de l’Armée Secrète
(A.S.) et des Francs-Tireurs et Partisans Français
(F.T.P.F.) en Charente
15/16 novembre 1943 : arrivée de Claude
BONNIER, délégué militaire régional, chargé par
le général de GAULLE de réorganiser la Résistance
en Charente
Mars 1944 : création de la Section Spéciale de
Sabotage par Jacques NANCY
31 août 1944 : libération d’Angoulême
Septembre 1944 : les maquis charentais se
portent sur les poches allemandes de l’Atlantique
sur les fronts de Royan et de La Rochelle
8 mai 1945 : acte de capitulation de l’Allemagne
nazie
Sont inhumés dans la crypte :
André CHABANNE, créateur du Maquis Bir Hacheim
Bernard LE LAY, chef du maquis « Bernard »
(F.T.P.F.)
Jacques NANCY, créateur de la Section Spéciale de
Sabotage
René CHABASSE, responsable du Bureau des
Opérations Aériennes
Claude BONNIER, délégué militaire régional du
général de Gaulle en France occupée
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