Précurseurs de la psychologie clinique : Voir aussi cours d`Anaïs La

Précurseurs de la psychologie clinique :
Voir aussi cours d’Anaïs
I. La Psychologie Clinique - Introduction
- Philippe Pinel :
Premier précurseur de la psychologie clinique au 18eme siècle. Il développe une pensée centrée sur
une volonté de compréhension, d’intervention et d’interprétation proche du sujet malade qui va être
considéré comme un être ou une personne appart entière et pas seulement comme un « aliéné ».
- Jean Dumas : Ecrit un livre sur la psychopathologie.
- Freud : Influence théorique et technique sur la psychologie clinique, se traduit aujourd’hui
par une référence importante à la psychanalyse pour la majorité des cliniciens.
L’étude du fonctionnement psychique du fonctionnement humain va reposer sur l’étude de cas,
l’approfondissement du particulier ou sur l’étude du singulier.
- Witmer : Aux Etats unis depuis 1896, a fondé une première clinique psychologique ou il
s’occupait de personnes handicapées mentaux.
Psychologie Clinique : au plus près du lit du malade
Découvrir le fonctionnement psychologique / appréhender au plus près sa vie interne.
L’étude du singulier c’est l’histoire individuelle de chacun. Un groupe d’enfant dont les sujets sont
porteurs d’un même handicap n’ont pas un fonctionnement psychique identique. L’impact d’une
maladie n’a pas les même répercutions psychologiques.
- Daniel Lagache : Philosophe, psychiatre, psychanalyste qui a proposé des 1949 une définition
de la psychologie clinique. Elle devient avec lui une discipline appart entière fondée sur une
méthode qui consiste en l’étude approfondie des individus de manière aussi à accroitre nos
connaissances du fonctionnement psychique humain, ou l’individualité est respectée et reconnue.
- Juliette Favez-Boutonnier : A crée en 1959 à le premier laboratoire de psychologie clinique. Pour
elle la psychologie C renvoie à une méthode qui consiste à appréhender l’individu en situation et en
évolution que cette étude ne peut être réalisée que dans une situation d’implication réciproque (le
sujet et le clinicien, l’observation des faits de la part du clinicien doit prendre en compte le clinicien
lui-même / ce que le sujet donne à voir est toujours dépendant de la présence de l’observateur) ;
C’est-à-dire en tenant compte du contexte relationnel.
S’observer soit même = ne pas se confondre avec le sujet.
Etre psychologue clinicien c’est accueillir la souffrance psychologique du sujet, il doit aménager un
cadre (psychique) pour que puisse se dire, s’énoncer librement le sujet.
Didier Anzieu : Essentiel en France en psychologie. A bâti son œuvre sur le moi-peau et sur le fait
qu’il existe un moi corporel ou la vie psychique pouvait se développer.
A définit trois postulats sur la P-C :
Postulat dynamique = notion de conflit qui est centrale. Le sujet est en conflit avec lui-même,
l’environnement. Le psychologue doit étudier l’intensité, la nature, l’expression du conflit et doit
pouvoir envisager son mode de résolution
Postulat interactionniste = le sujet ne peut être comprit que dans un système d’interaction
réciproque avec son milieu, c’est-à-dire que toutes conduites humaines est à replacer dans un réseau
de signification ou intervient l’entourage du sujet et de leurs relations réciproques.
Postulat génétique = selon lequel le sujet doit être resitué dans son histoire, non linéaire
(prédéterminée) mais une histoire qui est faite de progressions, de crises, de stagnations ou de
stabilisation.
Comme pour Annie Anzieu et Christine Anzieu
- Claude Revault D’Allonnes
A axé son travail sur une différenciation de la PC avec d’autres disciplines. Elle a présenté son travail
selon 6 points :
Le lien à la pratique = la démarche clinique est liée à la notion d’expérience, c’est-à-dire à des
pratiques qui peuvent être plurielles qui nécessite pour le clinicien l’instauration d’une bonne
distance (neutralité bien-vaillante, empathie, attention flottante). Cela implique la capacité de se
différentier de l’autre (ce travail avec le temps).
Le rôle de la demande = toute démarche clinique liée à cette notion de demande concerne la
demande du sujet lui-même, la demande d’une institution, la demande de la famille, la demande
d’un chercheur
Il est important de clarifier cette demande car c’est elle qui va orienter et permettre l’instauration de
la relation.
La relation = ou la démarche clinique est interpersonnelle, elle travaille dans et sur la relation. Le
clinicien ne peut être considéré en dehors de cette relation, il est toujours impliqué dans la situation
qu’il observe.
L’implication = doit faire l’objet de la part du clinicien d’une analyse à différent niveau, c’est-à-dire
une prise de conscience intellectuelle et affective (émotionnelle) Travailler dans et sur la relation
présente en lien et en réaction des émotions du patient et à ses dires.
[Un travail est dit terminé lorsque l’on peut être sa « propre mère »]
Le lien entre la démarche clinique et la psychanalyse = ces 2 disciplines se différencient au
niveau de leurs pratique, champs d’intervention, champs d’application et de l’observation.
- Le champ du social
La démarche clinique intègre la dimension sociale :
Institution : (hôpitaux, crèches…) la famille avec des représentations communes et des systèmes de
valeurs propres et spécifiques.
Les psychologues cliniciens travaillent aussi avec des personnes oprise avec des situations social et
relationnelle qui peuvent être conflictuelles.
- La rigueur de la démarche clinique
Elle prend en compte à travers ces méthodes de la complexité de l’objet de son étude le
fonctionnement psychologique du sujet dans ses dimensions implicites ou explicites (concernent les
contenus latents et manifestes), subjectives et objectives et elle étudie aussi le contexte de la
rencontre.
La psychologie clinique a donc un rôle important dans le champ du sociale, elle bénéficie de
remaniement et de questionnements en raison de ses multiples champs d’interventions avec le
matériel très riche quelle peut recueillir grâce à la méthode clinique. Il est important qu’au sein de
chaque discipline que se développe et s’affirme les objets d’études spécifiques, les méthodes
d’observation, d’évaluation qui permettent d’éliminer toute ambiguïté entre différents champs de la
psychologie pourtant et nécessairement complémentaire.
Le psychologue observe et évalue = diagnostic, et fait aussi des pronostics. Diagnostique et
pronostiquer ce n’est pas prédire.
La prévention n’implique pas la prédiction.
Ces méthodes s’inscrivent également dans le domaine de la recherche et aussi dans celui de la
pratique.
La psychologie clinique est plurielle en raison de ses champs d’interventions divers, elle renvoie à un
objectif de connaissance de l’individu dans sa globalité en fonction aussi de repères théoriques
multiples, dans la mesure où un seul modèle unique ne peut rendre compte de l’ensemble des
conduites humaines.
Le sujet dans sa globalité = anamnèses du sujet avant ses difficultés, appréhender le sujet dans sa
globalité, l’histoire du sujet, de ses parents. La psychologie clinique et la psychologie cherchent à
appréhender tous les facteurs qui concourent à l’édification du psychisme et de la personnalité d’un
sujet.
La P.C fait aussi référence à un champ de pratique professionnelle, qui renvoi soit à l’évaluation,
l’observation, d’interventions psychologiques variées (accompagnement psychologique,
psychothérapie, consultations thérapeutiques…) à adapter à la souffrance et aux ressources du sujet
et de sa demande.
Elle a une méthodologie clinique complexe basée sur des entretiens, des tests, des échelles cliniques,
l’observation. Ce qui permet à cette méthodologie de s’enrichir constamment et de faire des liens
avec d’autres disciplines et qui vont soutenir tout le domaine de la recherche dont sont responsable
les enseignants dans l’université.
Clinique à main nue : observation, sans outil.
Clinique à main armée : armé de tests, d’échelles ou plus qui sont fondamentaux et nécessaires. Un
outil, un test permet d’être dans une situation d’attention conjointe. Pas de gêne du regard.
[Aller sur carnetpsy.com et psynem]
La psychologie clinique utilise différentes méthodes d’observation :
- Méthode clinique :
Tout être humain est une totalité inachevée qui évolue en permanence et dont les réactions
s’éclairent à la lumière de son histoire. (Parler de l’histoire de la vie des personnes).
Tout être humain est en conflit avec le monde extérieur et lui-même, il doit en permanence trouver
un équilibre entre les forces en jeux (pulsions = le ça / et les interdits, morales = le surmoi / le moi =
compromis entre les deux, instance médiatrice) c’est-à-dire entre sessirs et l’impossibilité de les
réaliser ou encore pas autant qu’il le souhaiterait.
La P.C va étudier tout fait et évènements psychologiques normal ou pathologique indépendamment
de sa cause. Elle vise la mobilisation des processus psychologique misent en jeux dans une relation et
envisage la conduite du sujet dans sa perceptive propre et relève aussi fidèlement que possible la
manière d‘être et d’agir d’un être humain concret et complet oprise avec une situation et cherche à
en établir le sens la structure et la genèse. Et cherche aussi à dessellé les conflits et démarche.
Appréhende l’individu dans sa singularité et la totalité des situations qu’il traverse.
Elle utilise aussi l’étude de cas : méthode la plus utilisée. Elle vise non seulement à donner la
description précise d’une personne, de sa situation, de ses problèmes mais elle cherche à en éclairer
l’origine et le développement. Pour ce faire on utilise l’anamnèse qui a pour objet de retrouver les
causes et la genèse de ces problèmes.
C’est aussi comprendre une personne, indépendamment des aspects de diagnostic. La
psychopathologie favorise cet accès à cette compréhension.
L’étude de cas va également enrichir les connaissances puisqu’elle favorise les productions de
représentations subjectives en situation ou en relation, ce que des mesures objectives et même
fiables ne peuvent pas rapporter.
La méthode clinique vise aussi à une complémentarité des données obtenues par des biais différents.
La subjectivité ne signifie pas l’absence de rigueur. Le psychologue doit se connaitre le mieux
possible pour absorber le sujet dans toute sa neutralité.
Mario Milner dit que le psychologue est un « objet malléable » qui se laisse manier par la subjectivité
du sujet.
Le psychologue dans sa fonction doit toujours être le même.
- La méthode introspective
Souligne l’attitude indispensable du psychologue, c’est-à-dire l’effort que le psychologue doit faire
pour se connaitre lui-même en s’analysant.
En France Alfred Binet : avait proposé à côté de cette méthode la méthode de Paris, en insistant sur
l’introspection expérimentale, c’est-à-dire de faire porter l’intérêt de l’expérience sur la description
que le sujet donne de son état d’esprit pendant une épreuve déterminée au lieu de s’attacher
exclusivement à la réponse brut qu’il donne ou à la réaction qu’il manifeste.
La méthode introspective pose le problème de la subjectivité de l’observateur qui est à la fois sujet et
objet de connaissance. L’observateur n’est pas extérieur au phénomène qu’il étudie, il va attribuer
des valeurs au fait et phénomènes qui l’intéresse et qu’il connait et cela de manière intuitive.
L’observateur est à la fois un sujet épistémique et à la fois un sujet égocentrique.
Sujet Epistémique : celui qui ému par le désir de connaissance
Sujet Egocentrique : celui qui existe avant tout pour lui-même
Dans les observations les limites entre ces 2 sujets sont parfois flous, ce qui est observé du côté du
sujet patient et du sujet observateur peut être confus et entrainer des erreurs de jugements,
d’appréciations si l’observateur ne différencie pas ses réactions ou émotions de celles de son patient.
Un auteur à parler de la nécessité d’une implication contrôlé, contrôler sa connaissance de soir, avec
les analyses de soi faite par les autres.
Dans le domaine de la psychopathologie du bébé, Lebovisi avec d’autres à développer le travail avec
des sessions d’observation et d’entretien avec des enregistrements vidéos Copé, travail qui est
moyen utile de formation à l’observation / à porter son attention sans être acteur au moment de
l’entretien, de manière à repérer le plus finement possible les mouvements verbaux et infra-verbaux
des partenaires de l’interaction.
De l’autre côté de l’écran d’analyser le contexte d’apparition des conduites ou comportement des
partenaires de l’interaction.
- Méthode phénoménologique
Implique l’étude des phénomènes psychologiques. Au niveau psychopathologique il s’agit de
comprendre le sens du symptôme, sa charge affective, sa place dans l’histoire du sujet au niveau de
son contexte social et psychologique en n’oubliant pas que ce qui est perçu l’est en fonction du type
de présence au monde.
Le psychologue est toujours à l’origine d’un comportement du patient.
[Manière d’être dans l’instant]
Les phénomènes psychologiques ne sont observables et appréhendable qu’à travers un sens et avec
un sens dans un travail commun de recherche avec le patient, ce qui suppose de comprendre ce que
dis, ressent le patient de manière à être dans la mesure d’expliquer, s’expliquer au patient les
découvertes de sens, de liens entre différents évènements et leurs ressentis ou émotions qui les
accompagnes.
Freud quant à lui évoque cette méthode psychanalytique : cette méthode implique une centration de
l’activité mentale de l’observateur, des contenus manifestes du sujet observé (récits de vie), mais
aussi les censures dans son langages (ce qu’il ne veut pas dire, ce qu’il ne va pas dire) = résistance,
lapsus. L’observateur doit être attentif à ce jeu intrapsychique qui révèle les enjeux de la sexualité
infantile à la fois dans l’enfance et dans l’adolescence qui vont lui permettre (sujet adulte) une
construction de sa personnalité grâce au mouvement de transfert et contre transfert qui auront
permis dans un premier temps tout un travail « déliaisons » (Laplanche) = défaire les liens pour se
sentir libre et construire sa propre narration de la vie.
La métapsychologie est donc ce modèle que Freud a créé pour rendre ce modèle abstrait, rendre
compte des données issues d’un dispositif spécifique favorisant les associations libres. Cette
méthode allongée vient favoriser la régression pour laisser la pensée du sujet s’exprimer librement
(ou ne rien dire si il le veut).
Le travail dans cette méthode est de mettre en évidence la signification inconsciente des paroles, des
actions, des productions imaginaires du sujet, sachant que ce sont les libres associations qui vont
garantir la validité de l’interprétation. L’interprétation qui n’a de sens que dans cette situation
analytique, dans ce cadre méthodologique clairement définit.
Elle porte aussi sur le contenu refoulé et il s’agit de tenir compte à nouveau des résistances, des
désirs, et de la nature du transfert du sujet qui ne s’établit pas forcement.
La pensée psychanalytique a vraiment aidée les connaissances de la psychologie clinique et de la
psychopathologie, elle a rendu toutes les classifications plus dynamiques, dans la mesure où ce
modèle va prendre en compte pour chaque sujet l’histoire de ses conflits infantiles, sa biographie et
les relations intra familiales et sa relation avec la personnalité du sujet.
Le transfert : va designer la transposition, le report sur une autre personne et principalement le
psychanalyste de sentiments, désirs, de modalités relationnelles antérieurement éprouvés à l’égard
de personne investit dans l’histoire du sujet.
Aujourd’hui ce terme rassemble l’ensemble des phénomènes observables au cours d’une analyse ou
l’on évoque par exemple les thermes suivant : amours de transfert, névrose de transfert, transfert
négatif, transfert narcissique…)
L’idée dans ce mouvement est de maintenir et de rester fidèle à une forme relationnelle autrefois
vécu et investit, et qui serait resté jusqu’à lors maintenu dans l’inconscient.
Le transfert positif va impliquer et regrouper tous les aspects d’attachement, de confiance, et
d’amour dans la personne de l’analyste.
Si il y a un transfert négatif (sentiments hostiles / excès d’investissement) qui va amener à une
rupture et arrêt de relation et de travail.
Le transfert latéral qui peut échapper momentanément à cet espace créé entre le patient et
l’analyste. Transposition de sentiment sur une figure extérieure.
Le transfert est donc le moteur de la cure, il est une condition nécessaire pour que les interprétations
de l’analyste soient acceptées.
Le contre transfert est l’ensemble des réactions inconscientes de l’analyste au transfert de son
patient et concernes toutes les contres attitudes, contre réactions, aux réactions du sujet. Ce sont les
réactions affectives de l’analyste aux réactions du sujet.
Cette relation patient thérapeute est une relation asymétrique (le professionnel qui a le savoir et
qui définit son cadre).
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