
CODAGE DE PHASE 
 
On réalise la même acquisition (ou expérience) N fois (N étant le nombre de ligne de 
l’image à coder) en faisant varier la phase initiale à chaque fois le long de la troisième 
direction à coder 
A chaque valeur du gradient de phase le signal temporel est stocké pour obtenir une 
série de données permettant d’obtenir un système de N équations à N inconnues ( N 
étant le nombre de lignes) 
Ces données temporelles formant un espace de Fourier 
On définit les points de l’espace de Fourier Ki= ou i = x,y  
Pour obtenir l’ensemble des données nécessaires à la reconstitution de l’image il faut 
échantillonner tous les points de l’espace de Fourier c’est à dire tous les Kx , Ky. 
Une fois tous les Kx, Ky échantillonnés, la double transformée de Fourier permet 
d’obtenir l’image reconstruite 
 
Temps d’acquisition d’une séquence IRM 2D classique 
 
Le temps d’acquisition d’une séquence IRM en deux dimensions est le produit du temps 
de répétition (TR temps nécessaire pour acquérir une ligne de l’espace de Fourier et 
passer à la suivante) par le nombre (Np) de l’image c’est a dire le nombre de codage en 
phase.   
 
 
Pondération de l’image en ES 
 
TE court  pas de sélections des protons suivant le T2 
TE long  sélections des protons suivant le T2 ; seuls les protons qui ont un T2 long 
donnent un signal important. 
 
TR court  sélections des protons suivant le T1 ; seuls les protons qui ont un T1 court 
ont le temps de remonter suivant Oz et reparticiper au signal suivant, et donnent un 
signal important sur l’image. 
TR long  pas de sélection des protons suivant le T1 . Tous les spins, même ceux à T1l 
long ont le temps de remonter suivant Oz et reparticiper au signal suivant. 
 
 
Spectroscopie de Résonance Magnétique 
 
Pour pouvoir observer et acquérir lors de la même expérience les signaux de noyaux 
résonants à des fréquences différentes, on utilise la technique de spectroscopie RMN 
impulsionnelle. 
Cette technique consiste à exciter simultanément les spins polarisés des différents 
groupes chimiques par une one de radiofréquence de large bande passante. C’est à dire 
qui est composée de plusieurs ondes sinusoïdales qui balaient une large gamme de 
fréquences comprenant l’ensemble des fréquences de résonance des noyaux que l’on 
souhaite observer.