ISTVÁN BAKONY
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prétendue race – l’entrée des organisations judaïques les plus
fermées.
Voilà pourquoi, lorsque les Juifs parlent d’une discrimination
raciale supposée, les organisations qui cherchent à défendre d’eux
leurs concitoyens doivent réagir à ces propos par des campagnes
exigeant que les non-Juifs soient autorisés à entrer dans les clubs
israélites privés et les synagogues, les communautés et les kehillot1,
et qu’ils aient le droit de siéger aux gouvernements juifs secrets,
tout comme les Juifs exigent de pouvoir siéger aux
gouvernements des gentils2. Nous verrons comment les Juifs
rejettent catégoriquement les exigences de cette nature.
L’expérience aurait pour utilité de montrer à l’opinion que ce
sont les Juifs qui pratiquent la discrimination vis-à-vis des peuples
leur ayant accordé l’asile et de lui faire comprendre que si les
Israélites tiennent tant à garder leurs réunions secrètes, c’est parce
qu’il ne s’y trame rien de bon.
En dépit du secret dont les Juifs entourent leurs organisations
internes, on peut se faire une idée ne serait-ce que superficielle de
ce qu’est le judaïsme et de la façon dont il opère.
Les non-Juifs ignorent ce qu’il est ; ils commettent donc de
funestes erreurs à son sujet. Par exemple, ils croient que
l’immigrant juif est comme les immigrants d’autres nations, et ils
lui ouvrent obligeamment leur porte comme ils le font avec tout
autre étranger, sans comprendre que loin d’être un émigré, le Juif
est un agent actif d’une organisation impérialiste mondiale et
ambitionne de conquérir le pays qui l’a reçu.
1 NdT (Wikipedia) : Pluriel de Kehilla (הליהק). La
kehilla
(hébreu : הליהק
« communauté » ou « assemblée ») ou
Kahal
(hébreu : להק « foule ») est la
structure organisationnelle théocratique de la société israélite dans la Bible,
désignant aussi les communautés juives ou assemblées de fidèles en langage
courant. Elle fut restaurée en Europe centrale et orientale au début du
vingtième siècle, durant l’entre-deux guerres, en tant que communauté juive
moderne aussi bien religieuse que laïque.
2 NdT : Non que les Juifs et les premiers chrétiens donnaient aux païens. Les
Juifs parlent encore – à propos des chrétiens et des païens – de non-Juifs, ou
goyim, pluriel de goy, mot hébreu dérivé de goya, c’est-à-dire servante chrétienne ;
ce dernier mot a donné « goujat » en français du Languedoc.