Partie 2 - Euclead

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LIVRE BLANC
Génération de Leads
Nouvelle stratégie et bonnes pratiques
Partie 2 : Les OUTILS
>> SOMMAIRE
PARTIE 2: Les outils indispensables
1. L’e-mailing
4
L’e-mailing, au centre des tactiques de lead management
4
Le rôle crucial de la base de données
5
La délivrabilité, facteur clé de succès
8
Séparer les plateformes d’acquisition et de nurturing
9
Quelques bonnes pratiques pour optimiser vos
tactiques d’e-mailing
12
2. La capture des leads
15
Améliorer l’efficacité de ses formulaires
15
Les limites du web tracking
16
3. Les contenus
18
Content is King !
18
Comment créer les bons contenus ?
19
Les différents types de contenus à envisager
21
Organiser la production de contenu
22
4. Le processus de nurturing
23
Comment mettre en place les bons scénarios ?
23
Comment repérer les leads prêts à être contactés ?
24
L’intérêt des solutions de marketing automation
26
En synthèse
29
2
Préambule
Dans la vente complexe, les tactiques traditionnelles
de génération de leads, à base de « cold calling » et de
relances systématiques ne font plus recette.
0
3310
2
350
190
0
180
10
170
20
160
3
1500
4
14 0
0
0
32 20
2
3
23 10
0
ACTIONS
COMMERCIALES
ACTIONS
MARKETING
29
2500
80
100
280
260
PI
Pas
d’intérêt
70
110
VC
Validation
du Choix
600
12
3
2400
0
50 0
13
BL
270
SS
260
280
2500
29
110
70
BR
Besoins
Reconnus
0
23 10
3
0
2400
3
100
80
CV
Construction
de la Vision
0
14 0
4
1500
3
160
20
170
10
180
0
190
350
20
3400
2
3310
0
2
32 20
0
Dans cette 2e partie, nous allons vous donner les outils
indispensables pour appliquer ces bonnes pratiques.
13
50 0
BANT
Engager les
actions au
début du cylcle
12
600
Nous avons évoqué dans le tome 1 de ce livre blanc les
enjeux de cette évolution, et la nécessité d’adopter un
marketing combinant les tactiques inbound et outbound.
Besoins
Latents
Sélection de
la Solution
90
190
Dans un monde où le client a pris le pouvoir, il faut transformer ces pratiques pour intervenir au plus tôt dans la
réflexion des prospects, et maintenir la relation tout au
long de leur phase de maturation, en leur fournissant du
contenu utile qui vous positionne comme expert de votre
domaine.
3400
20
Source: inficiences partners © 2013 - 2014
3
1. L’e-mailing
Même si nous avons mis en avant l’importance de l’inbound marketing pour amener de nouveaux prospects à s’identifier, il serait illusoire de
penser que ces dispositifs sont suffisants pour générer une quantité de leads acceptable. Les procédés d’outbound, nous l’avons vu, restent
d’actualité, et tout particulièrement l’e-mailing, utilisé non plus comme un outil de masse mais comme un canal de précision, qui permet de
toucher ses prospects aux différentes étapes de leur cycle d’achat et à l’instant désiré.
> L’e-mailing, au centre des tactiques de lead management
L’e-mail est un canal de communication qui présente de nombreux atouts : une communication directe et personnalisée, de faibles coûts
d’envoi, des retours rapides, et une capacité de déclenchement automatique selon des scénarios pré-programmés
ou des événements détectés sur le contact.
2012 CONVERSION RATE BY SOURCE
En conséquence, les entreprises positionnent l’e-mailing
parmi leurs priorités : il reste en première position de leurs
tactiques d’acquisition de leads, devant le Social Media
et le SEO, et 2 entreprises sur 3 prévoyaient d’augmenter
leur budget e-mailing en 2013 (source : MarketingSherpa
2013 Benchmark Report).
AVERAGE
1.6%
EMAIL
2.89%
REFERRAL
Son efficacité dans l’acquisition de leads a aussi été démontrée : en comptabilisant les sources des visites des
sites B2B, on trouve bien sûr les moteurs de recherche loin
devant, mais en étudiant plus en détails les taux de conversion, c’est l’e-mail qui prend largement la tête, avec un taux
de près de 3%, contre 1,6% en moyenne toutes sources
confondues.
2.04%
PAID SEARCH
1.96%
DIRECT
1.65%
ORGANIC
1.45%
Inbound ou outbound ?
SOCIAL MEDIA
1.22%
Source: 2012 B2B Marketing @ Benchmark Report
L’e-mailing de masse, envoyé sans discernement à des
prospects qui ne l’ont pas sollicité, est clairement un processus outbound, interruptif et de moins en moins accepté
par les clients. Il comporte le risque de « fatiguer » rapide-
ment votre base et de déclencher le désabonnement.
Mais les nouvelles tactiques d’e-mailing, intégrant des procédés d’inscription clairs, des messages personnalisés, des contenus de qualité,
plus informatifs que commerciaux, peuvent être classées dans des processus d’inbound, car elles génèrent l’abonnement des prospects.
4
> Le rôle crucial de la base de données
La constitution de sa base de données
est un point crucial pour les stratégies de
génération de leads. Ce n’est qu’avec une
base suffisante que pourra s’exercer efficacement le processus de génération puis
maturation des leads.
La plupart des entreprises ont constitué
au fil du temps une base d’e-mails. Plus ou
moins qualifiée et à jour Elle est utilisée
pour leurs opérations ponctuelles (promotion, événement…) ou récurrente (newsletter), dans l’espoir de détecter des leads. Il
s’agit généralement d’adresses obtenues
lors de contacts physiques (événements,
salons, rendez-vous de prospection) ou
à l’occasion du téléchargement de documents en ligne. Les tactiques d’inbound
marketing vues précédemment ont aussi
pour effet d’alimenter cette base d’e-mails.
Ce qui est plus difficile, en particulier en
BtoB, c’est de faire croître rapidement
cette base de données par des processus
d’acquisition d’adresses e-mails. Les dispositifs de collecte massive à base de liens
sponsorisés, bannières et jeux-concours
peuvent s’envisager dans la vente complexe B2C, mais ne génèrent pas des taux
de réponse importants en B2B.
Le SNCD (Syndicat National de la Communication Directe) a publié une fiche de
recommandations pour le BtoB précisant
ce que l’on entend par vente, location ou
encore échange de fichiers Il convient de
s’y référer afin de rester dans la légalité
(voir ci-après le détail des différents cas
de figure).
Cet élément est à prendre en compte dans
les processus de génération de leads.
On peut considérer qu’en-dessous de
quelques milliers d’adresses e-mail, il est
difficile de mettre en place une stratégie
de scénarisation d’e-mailing, qui génère
5
un volume suffisant de leads. Cette notion
est à nuancer selon le nombre de sites web
gérés, la proportion d’adresses e-mails actives dans la base, la capacité de ciblage,
les objectifs commerciaux et le temps que
l’entreprise se donne pour que sa stratégie
de mise en pouponnière des leads porte
ses fruits.
Les entreprises doivent donc porter un
soin particulier à l’enrichissement de leur
base, mettre en place plusieurs tactiques
de sourcing et dédier les ressources nécessaires pour la qualification et le nettoyage
en continu de ces informations, pour en
assurer la qualité dans la durée.
Les dispositifs les plus simples pour faire croître sa base de données
Les tactiques d’acquisition via l’insertion dans les messages de boutons de partage sur les réseaux sociaux, l’inscription via les blogs, les
dispositifs « envoyer à un ami », font partie des solutions les plus simples à mettre en œuvre, comme le montre les résultats de cette étude
de MarketingSherpa.
EMAILS LISTS ARE GROWING, ALBEIT SLOWLY… AND DIFFICULTY OF LIST
GROWTH MAY BE CULPRIT
PLEASE INDICATE THE DEGREE OF DIFFICULTY (TIME, EFFORT & EXPENSE) FOR EACH OF
THE EMAIL LIST GROWTH TACTICS YOUR ORGANIZATION IS USING
Website registration page
45%
40%
13%
3%
Social media sharing buttons
in email
49%
37%
12%
3%
Offline event
19%
6%
50%
Registration during purchase
Online events
28%
Facebook registration page
29%
Co-registration programs
4%
15%
29%
24%
5%
44%
9%
27%
2%
Somewhat
difficult
9%
Very difficult
36%
36%
28%
Somewhat
easy
9%
45%
48%
Blog registration page
40%
41%
58%
16%
35%
2%
3%
Email to a friend
Paid search
40%
Very easy
12%
4%
49%
Source: 2013 MarketingSherpa Email Marketing Benchmark Survey
6
7 conseils pour entretenir sa base d’e-mails
quence d’envoi moins élevée, d’autres sujets pour les messages,
d’autres canaux pour recevoir les communications (Twitter, LinkedIn, Facebook…)
Les dispositifs les plus simples pour faire croître sa
base de données
Les tactiques d’acquisition via l’insertion dans les messages de
boutons de partage sur les réseaux sociaux, l’inscription via les
blogs, les dispositifs « envoyer à un ami », font partie des solutions les plus simples à mettre en œuvre, comme le montre les
résultats de cette étude de MarketingSherpa.
5. Traiter les adresses qui ne réagissent jamais aux messages : chercher la raison de cette passivité, essayer d’autres
sujets, interroger les clients stratégiques, et si rien ne fonctionne, isoler ces adresses inactives qui ne font que faire baisser les statistiques.
Pour conserver la qualité de sa base de données, des actions
simples, à chaque étape du cycle de vie de l’adresse e-mail,
peuvent être menées.
6. Traiter les NPAI : si votre logiciel de routage ne le fait pas
automatiquement, enlever les adresses en erreur « hard » (mauvais nom de domaine ou d’utilisateur) des prochains envois, et
passer un peu de temps à trouver la cause de l’erreur (qui peut
être tout simplement une mauvaise orthographe facile à corriger).
1. Etre clair au moment du processus d’abonnement : préciser
la fréquence des envois, les contenus des messages et l’utilisation des informations des abonnés. Cela limite les éventuelles
déceptions et donne à l’annonceur une image de sérieux.
7. Enrichir les autres données de la fiche contact : fonction,
taille de l’entreprise, secteur, adresse postale … C’est ce qui
permettra de réaliser des personnalisations affinées des messages. Pour y parvenir, ne pas demander trop d’informations
sur le formulaire lors de l’inscription du contact, cela risquerait
de rebuter et de baisser le taux de transformation. Compléter
l’information en demandant des informations complémentaires
à chaque occasion de contact.
2. Limiter la pression commerciale et ne pas inonder ses
contacts de messages sans réelle valeur a joutée. Un ou deux
envois par mois est généralement le maximum acceptable en
B2B, mais tout dépend de l’offre et de la fréquence d’achat des
clients.
3. A contrario, router régulièrement : si la base est inactive
trop longtemps, le prochain envoi remontera un nombre de
NPAI élevé, ce qui est mauvais pour la délivrabilité des e-mails.
4. Limiter les désabonnements, en respectant les engagements sur les messages envoyés, et en proposant un formulaire de désinscription qui donne d’autres alternatives : une fré-
(source : Reed Data / Niouzeo)
7
> La délivrabilité, facteur clé de succès
DÉLIVRABILITÉ EN FRANCE ET EN EUROPE
La délivrabilité est un sujet complexe, dans lequel entrent
en jeu de nombreux paramètres. Peu d’entreprises peuvent
se permettre d’avoir un spécialiste de la délivrabilité dans
leurs équipes. Et peu sont conscientes du problème que
pose la délivrabilité pour l’efficacité des campagnes d’emailing.
19%
16%
4%
Le dernier baromètre ReturnPath fait état d’un taux de délivrabilité de 78%, tous pays et secteurs confondus (79%
pour la France), et dans le cadre de campagnes faites sur
des contacts opt-in. Un e-mail sur cinq ne parvient donc
pas à son destinataire. En affinant ces données par secteur, on note des scores moins glorieux dans la fabrication
industrielle (65%), mais plus réjouissant dans l’automobile
et le transport (89%). Les services informatiques sont dans
la moyenne.
1%
EUROPE
FRANCE
80%
ÉVOLUTION SUR 1 AN
-6%
Remis en boîte de réception
79%
ÉVOLUTION SUR 1 AN
9%
Dossier courriers indésirables
Non remis / bloqués
Source: Return Path, Baromètre de l‘Email Intelligence, 1er Semestre 2013
Que font les routeurs d’e-mails ?
Ils sont en effet équipés pour suivre les
évolutions des plateformes, mais ils ne
peuvent contourner certaines règles. Ils
exigent donc de ne prendre en charge
que du trafic de fidélisation. Et en BtoB,
les volumes routés sont moindres, ils ne
peuvent donc pas réaliser les a justements
nécessaires pour s’assurer qu’un message
ne soit pas bloqué par l’anti-spam d’une
entreprise. Un exemple parlant : lorsque
vous envoyez une newsletter à un grand
compte, vous avez potentiellement plusieurs dizaines de messages identiques
qui arrivent au même moment sur le serveur de l’entreprise. Pour un administrateur de messagerie zélé, c’est la preuve
que votre message est commercial, et il
n’hésitera pas à régler son système de filtrage pour que votre e-mail n’arrive pas à
ses destinataires.
Et le BtoC n’est pas épargné : avec le renforcement des dispositifs anti-spam de
plateformes telles que Hotmail / Outlook.
com, Yahoo ou Gmail, il est devenu pra-
8
tiquement impossible de faire des campagnes d’acquisition en B2C. Sans oublier
que beaucoup de professionnels utilisent
une adresse personnelle pour être sûrs de
recevoir les e-mails, qui risquent d’être bloqués par leur messagerie professionnelle.
En BtoB, sur le marché des TPE et petites
PME où Orange et Wanadoo dominent, les
règles ont aussi été revues drastiquement.
Quant aux grands comptes, il est maintenant aussi difficile de remettre un e-mail à
un cadre d’une société du CAC 40 qu’à un
utilisateur d’un webmail.
Les grands comptes reçoivent beaucoup de spams. Il est normal qu’ils
s’équipent de solutions de sécurité, dont une des premières règles sera
de vérifier la réputation de l’expéditeur (good / bad sender). Même si
vos messages sont conformes à la loi et aux recommandations
de la CNIL et du SNCD, ils peuvent ne jamais parvenir à vos
destinataires.
Ludovic Jacobs - Euclead.
> Séparer les plateformes d’acquisition et de nurturing
Pour les raisons citées précédemment,
notre recommandation est de séparer les
plateformes utilisées pour router des emails d’acquisition ou de fidélisation. En
effet, si vous utilisez la même plateforme
pour tous les types de campagnes et
qu’elle se trouve blacklistée, vous réduisez
à néant tous vos efforts de scénarisation
et de segmentation. Même vos clients ne
reçoivent plus vos messages.
En B2B, les entreprises qui font de l’acquisition en opt-out se font rapidement
blacklister. Il est très difficile (et coûteux)
de sortir de ces listes noires, il n’est pas
envisageable de passer son temps à changer d’IP. De plus en plus de systèmes vont
même jusqu’à blacklister les domaines
d’expédition et de tracking ou encore les
serveurs d’images ! La meilleure solution
est donc de différencier les systèmes utilisés.
9
En dédiant une plateforme « saine » aux
e-mails de fidélisation et aux scenarios
de nurturing, vous avez moins de risque
qu’une plainte soit déposée, vous faites
des envois plus ciblés, sur des volumes plus
restreints, et vous avez plus de chance de
déclencher l’engagement du destinataire.
Tous ces critères contribuent à augmenter
votre réputation et à réduire les risques
de blacklistage, surtout si vous n’êtes pas
sûr de la qualité de certaines adresses de
votre base de prospection.
E-mailing B2B, que dit la loi ?
Le SNCD (Syndicat National de la Communication Directe)
a également rédigé des recommandations en matière d’emailing BtoB dans un code de déontologie paru en 2005. Il
rappelle notamment les principes de transparence et recommande d’indiquer sur les messages les mentions relatives à la
Loi Informatique et Libertés. Exemple : « Vous disposez d’un
droit d’accès, de rectification, d’opposition et de suppression
des données qui vous concernent (article 38 de la loi « Informatique et Libertés » n°78-17 du 6 janvier 1978 modifiée). Pour
l’exercer, adressez-vous à … (adresse et e-mail)»
La CNIL distingue bien les communications BtoB de celles BtoC.
En BtoB, les principes qui s’appliquent sont ceux de l’information préalable et du droit d’opposition. La personne doit, au
moment de la collecte de son adresse de messagerie, être informée que son adresse électronique sera utilisée à des fins de
prospection et doit être en mesure de s’opposer à cette utilisation de manière simple et gratuite.
La CNIL recommande que le consentement préalable ou le
droit d’opposition soit recueilli par le biais d’une case à cocher.
L’utilisation d’une case pré-cochée est à proscrire car contraire
à la loi.
Rappelons également que la réglementation française est plus
souple que celle de beaucoup de pays européens. Un client,
par exemple, ne peut pas se plaindre si vous persistez à lui envoyer des messages, car en tant que client, vous pouvez continuer à l’informer. Cela ne signifie pour autant pas que ce soit
une bonne idée de le faire.
Deuxième règle : en BtoB l’objet de la sollicitation doit être en
rapport avec la profession de la personne démarchée. Il est
donc possible de prospecter par e-mail auprès de responsables
informatiques pour leur vendre des logiciels ou des prestations
informatiques, mais pas pour des voyages ou des prêts personnels.
Pour chacune des campagnes d’e-mailing, il faut ensuite appliquer les règles suivantes :
• préciser l’identité de l’annonceur,
• proposer un moyen simple de s’opposer à la réception de
nouvelles sollicitations (par exemple un lien pour se
désinscrire à la fin du message).
10
Le cas des bases d’adresses e-mail de prospection en BtoB selon le SNCD
Le Sncd (Syndicat National de la Communication Directe)
regroupe l’essentiel des professionnels français producteurs
de fichiers ou Broker d’adresses.
• La mise à disposition à usage unique (communément appelée
« location de fichiers ») :
Le Responsable de traitement A met à disposition du tiers de
confiance choisi par B un fichier pour une seule utilisation
et une durée de conservation limitée dans le temps (généralement
3 mois). Le tiers de confiance s’engage à détruire, après
usage, les données fournies par A pour le compte de B,
dans des conditions précisées au contrat.
Voici la position du syndicat en matière d’adresses BtoB (fiche
N°9 éditée en janvier 2013 ) : On distingue 2 types d’adresses
email professionnelles en BtoB :
• Les adresses électroniques génériques, par ex : info@…,
contact@…, commande@… qui ne constituent pas des données
à caractère personnel au sens de la Cnil et sont des coordonnées de personnes morales. Le SNCD recommande que ces
adresses soient soumises aux mêmes règles que les adresses
nominatives.
• La mise à disposition pour usage multiple (communément
appelée « vente de fichiers ») :
Le Responsable de traitement A met à disposition du tiers de
confiance choisi par B un fichier pour x utilisations et/ou une
durée d’utilisation définie. A l’issue de cette période, le tiers de
confiance s’engage à détruire les données fournies par A pour
le compte de B, dans des conditions précisées au contrat.
• Les adresses électroniques personnelles, par ex : [email protected], qui sont sans ambigüité des données
à caractère personnel.
• La mise à disposition avec engagement de réciprocité (communément appelée « échange de fichiers ») :
Le Responsable de traitement A met à disposition du tiers
de confiance choisi par B un fichier pour une utilisation et une
durée définies. Le tiers de confiance s’engage à détruire les
données fournies par A pour le compte de B, dans des conditions
précisées au contrat. Parallèlement, le Responsable de
traitement B met à disposition du tiers de confiance choisi par A
un fichier de volume analogue pour des conditions d’utilisation
identiques.
La mise à disposition entre professionnels
Le Sncd rappelle que le transfert de propriété ne peut s’appliquer à la donnée à caractère personnel, celle-ci appartenant
exclusivement à la personne concernée, seul un droit d’usage
peut être accordé.
En pratique, les données mises à disposition ne sont en aucun
cas remises physiquement à l’annonceur mais à un tiers de
confiance, prestataire sous-traitant, agréé par le fournisseur de
données et choisi par l’annonceur pour réaliser la campagne
de prospection.
En conséquence, toute mise à disposition d’adresses email sans
limitation de durée et/ou d’usage est non conforme à la déontologie du SNCD.
Les différents modes de mise à disposition des données à caractère personnel sont :
Cette fiche est le fruit d’une collaboration entre la commission Déontologie et la commission Fichiers du Sncd. Elle fait partie d’un ensemble de 10 fiches proposées par le Sncd à
ses membres dans l’objectif de compléter les codes de déontologie du Sncd sur les sujets
qui nécessitent d’être précisés et approfondis. Ces fiches ne pourraient constituer un conseil
juridique spécifique répondant à une condition particulière.
11
> Quelques bonnes pratiques pour optimiser vos tactiques d’e-mailing
Avant même de penser personnalisation du message et adaptation du contenu au cycle d’achat de votre prospect, il faut penser à optimiser chaque e-mail pour qu’il atteigne sa cible et suscite son engagement.
Parmi ces bonnes pratiques :
Un contenu clair et lisible :
• Vérifiez la lisibilité de votre message
sur les terminaux mobiles : 38% des clients
consultent leurs e-mails sur smartphone,
et 22% le font sur tablette selon la dernière étude du SNCD. Il est nécessaire aujourd’hui d’adapter les créations pour ce
type d’écran, avec un contenu plus court
et des boutons adaptés, facilement cliquables.
• Ecrivez un contenu compréhensible
dès les premières lignes : les décideurs ont
peu de temps, et beaucoup se contentent
de consulter vos messages via la fenêtre
de prévisualisation.
• Envoyez un message clair, pas trop
long, utilisant des puces pour plus de lisibilité et qui présente clairement les avantages personnels ou métier.
• Evitez toute forme de survente et les
promesses fallacieuses : en augmentant le
nombre de clicks, elles augmentent surtout le nombre de déçus et sabotent tous
vos efforts en quelques secondes. Votre
message doit refléter précisément ce que
le prospect obtiendra en poursuivant l’action.
• N’insérez pas trop d’images : un internaute sur deux reçoit souvent ou toujours
des e-mails commerciaux sans que les
images s’affichent. Ce taux monte à 77%
en B2B (Etude SNCD 2013). Un bon ratio
texte/images facilite aussi le passage des
anti-spam.
Un seul call-to-action
• Ne cédez pas à la tentation de lister
plusieurs actions pour s’assurer que le
destinataire trouvera bien quelque chose
qui lui plait dans votre message. La règle
est claire : un message, une action. Quitte
à la répéter en haut et en bas de votre email (une image bouton, et un lien texte,
par exemple).
• La distraction tue la conversion, tant
sur l’e-mail que sur la landing page.
12
Un objet et un expéditeur bien choisis et
cohérents
• En BtoC, le déclencheur d’ouverture
est pour 67% l’expéditeur, et pour 62% l’objet. En BtoB, ces taux montent à 84% pour
l’objet, et 80% si l’expéditeur est connu.
(étude SNCD 2013- Email Attitude)
• Il est donc important de mettre en
avant sa marque lorsqu’elle est connue.
Lorsqu’elle ne l’est pas, il est judicieux de
personnifier l’expéditeur et d’éviter les
adresses de type « [email protected] ».
• L’objet doit éveiller l’intérêt, donner
envie d’ouvrir le message, et ne pas décevoir par des promesses non tenues. Les
experts de l’e-mailing conseillent souvent
de rédiger des sujets courts. Pour une
newsletter fréquente et au contenu riche,
le rappel des sujets traités, même s’ils sont
nombreux est tout de même un bon moyen
d’attirer l’attention de vos contacts.
La conformité aux standards technologiques
• S’assurer que le serveur d’envoi respecte les protocoles d’authentification
SPF/Sender Id et DomainKey/DKIM. Votre
fournisseur de plateforme de routage doit
vous proposer par ailleurs la mise en place
d’IP dédiées et de sous domaine de routage et de tracking en lien avec votre domaine principal (pour qu’il y ait cohérence
entre l’expéditeur et le nom de domaine, et
contribuer ainsi à éviter les barrières antispam).
• Le codage d’un message doit répondre à certaines règles pour être lisible
dans les différents clients de messagerie. La liste est longue, mais on peut citer
notamment la simplification du codage
HTML, en proscrivant les feuilles de style
(CSS), les images de fond, le javascript,
les balises IFRAME, TBODY et les commentaires.
• En BtoB notamment, des tests de lisibilité dans différentes versions d’Outlook,
de Lotus Notes, ainsi que sur les webmails
sont vivement recommandés. Des solutions spéciales existent pour cela (ex : Litmus, GetResponse…).
Une page d’atterrissage optimisée
Des mesures et des tests en permanence
• Prévoyez une page d’atterrissage qui
reprend les messages de la campagne,
rassure le prospect et l’incite à finaliser
l’action en évitant de le distraire avec les
éléments de navigation du site principal.
• Profitez de la rapidité de retour de l’emailing : testez vos créations ou vos messages avant d’envoyer à toute votre cible.
(Ceci est valable sur des volumes suffisants d’envois.)
• Ne confondez pas page d’atterrissage
et page de suivi : une fois que l’action est
finalisée, utilisez la page de remerciement
pour aller plus loin qu’un simple « merci »
et profitez-en pour lui proposer d’autres
contenus.
• Surveillez constamment les performances de vos campagnes pour en
déduire les meilleures pratiques (jour et
heure d’envoi, réactivité de vos cibles,
CTA…).
Des fonctions virales
• Insérez dans votre newsletter et sur
vos landing pages des boutons de partage
pour faciliter la diffusion de votre contenu
sur Twitter, Facebook, LinkedIn, etc.
• Mettez en avant vos propres comptes
pour susciter l’abonnement, sauf précisément sur vos landing pages, et pensez à y
diffuser vos contenus.
• Pour suivre également le transfert
de vos messages, proposez un formulaire
qui vous permettra de recueillir les coordonnées du contact auquel est transféré
votre contenu. Pensez ensuite à procéder
à un abonnement en bonne et due forme
auprès des nouveaux contacts récoltés.
13
Un processus de désabonnement intelligent
• Pour les adresses opt-in : ne désabonnez pas vos clients et prospects en un seul
clic : demandez-leur les raisons de leur
désabonnement et proposez-leur des alternatives (des fréquences moins élevées,
des contenus différents…).
• Pour les adresses opt-out : préférez un
processus de désinscription simplifié en 2
clics (et non un désabonnement puisque la
présence de l’adresse e-mail dans la base
de données ne résulte pas d’une inscription spontanée de la part du destinataire),
c’est-à-dire, une page d’atterrissage avec
demande de confirmation.
Les réseaux sociaux, gros consommateurs
d’e-mails
Preuve supplémentaire de l’importance croissante du canal
e-mail : les réseaux sociaux en font une consommation importante. Ils ne se contentent pas d’attendre que leurs membres
reviennent spontanément : tout est prétexte à leur envoyer des
alertes et des messages pour les informer de ce qui se passe
sur leur compte et celui de leurs amis. En conséquence, Facebook, LinkedIn et même Twitter se retrouvent dans les 100
premiers routeurs d’e-mails en volumes, selon les statistiques
de SenderBase. Les réseaux sociaux sont donc loin de tuer l’emailing…
RANG
13
ROUTEUR
MAGNITUDE MENSUELLE
Facebook
7.9
40
Linkedin Corporation
7.5
96
Twitter
7.2
Source : Senderbase, oct 2013, via Pignonsurmail.com
14
2. La capture des leads
> Améliorer l’efficacité de ses formulaires
Que ce soit via un e-mail, une bannière, un lien posté sur un réseau social, votre objectif dans votre stratégie de génération de leads est
bien de capturer des informations sur vos prospects. Pour cela, l’étape du formulaire est à soigner tout particulièrement.
Il est clair qu’un formulaire court aura plus de chance de convertir. Il est toujours tentant d’essayer de récolter un maximum d’informations sur le
prospect qui s’identifie, mais vous risquez de générer de l’abandon ou, pire, de lui faire saisir n’importe quoi pour aller plus vite. Il est généralement plus efficace de demander 4 ou 5 informations obligatoires (nom, prénom, société, fonction, e-mail) et de compléter ensuite la qualification
du lead sur les données de segmentation, en consultant les bases de données de référence. (voir le paragraphe sur l’enrichissement de données)
Marketo a comparé les taux de conversion selon la longueur du formulaire et a constaté qu‘il baissait de 3 points entre un formulaire à 5
champs et un formulaire à 9 champs. Un calcul qui a un impact réel sur le coût du lead.
A éviter :
WHAT THEY REQUEST, THEN & NOW
• Les listes de choix interminables (pour les fonctions et les
secteurs d’activité notamment);
Just an email address
• Les informations qui ne vous serviront pas dans l’immédiat comme l’adresse postale (faire une collecte proportionnelle à l’enjeu);
20%
33%
• Les cases d’opt-in pré-cochées.
Full name, zip or birthday
33%
A faire :
34%
Additional information
47%
33%
2008
• Utiliser les dispositifs de pré-remplissage du questionnaire quand vous possédez déjà des éléments sur le
contact (si et seulement si le taux de remplissage et les
données de personnalisation issues des champs sources
sont fiables);
• Récolter de l’information supplémentaire à chaque nouveau formulaire (profiling progressif);
2013
Source: The Email Subscriber Experience 2008 - 2013, Return Path
• Ajuster le formulaire selon l’étape du cycle d’achat.
Les entreprises sont de plus en plus matures dans ces tactiques. On observe notamment, aux US, des formulaires de plus en plus courts,
certains réduits à un seul champ : l’e-mail. Car c’est finalement la seule donnée indispensable pour envoyer au prospect les informations
qu’il souhaite, et entamer ensuite une interaction qui permettra, au fur et à mesure, d’affiner votre connaissance en lui demandant des
éléments complémentaires.
15
Il ne faut toutefois pas négliger la complexité de ce profiling progressif, qui demande une bonne interaction avec le site
web, un système de formulaire unique et
des scenarios bien pensés. C’est une des
fonctionnalités à évaluer dans les solutions d’automatisation du marketing, pour
vérifier que la solution sera capable de
générer automatiquement des formulaires
différents à chaque visite du contact, qui
affichent systématiquement les données
de base du lead (nom/prénom/ société /
e-mail, par exemple) mais également des
champs supplémentaires à renseigner, différents à chaque nouvel affichage du formulaire pour ce contact.
> Les limites du web tracking
Une fois les leads capturés, les bonnes
pratiques en matière de gestion des leads
sont de récolter toutes les informations
nécessaires pour affiner sa connaissance
de ce contact, et en déduire les actions à
réaliser.
Ces données sont explicites - les éléments
de votre base CRM ainsi que les informations récoltées dans le formulaire, pour définir le segment d’appartenance du prospect-, mais aussi implicites : il s’agit ici de
tracer toutes les interactions entre cette
personne et vos canaux digitaux, pour étudier ce que l’on appelle le « digital body
language ».
Cette notion d’analyse – certains diront
« d’espionnage », du comportement du
prospect est une des bases des nouvelles
stratégies de lead management : elles vous
permettent de déduire le niveau d’engagement du prospect et les sujets qui l’intéressent. C’est également avec ces traceurs
que se mettent en place les dispositifs de
scoring comportementaux : à chaque action est attribué un nombre de points, qui
permet d’alimenter un score sur le lead, et
de déclencher une alerte une fois atteint
un certain niveau, signe que le lead est
suffisamment mature pour être transmis
au télémarketing ou à la force de vente.
> Web tracking et régulation
européenne
La menace de l’opt-in cookie
Le web tracking sous-tend donc toute la
stratégie de gestion des leads, et se présente comme une formidable tactique
pour améliorer sa stratégie de nurturing,
en affinant en continu sa connaissance
client. Mais ce système risque de se compliquer avec les nouvelles législations.
Ces dispositifs de web tracking fonctionnent grâce à l’utilisation de cookies,
ces fichiers qui s’installent sur le poste
de l’internaute et qui permettent de le
reconnaître à son prochain passage sur
le site. Or, la directive européenne du 24
novembre 2011 oblige les sites web à informer les internautes de l’utilisation des cookies et à obtenir leur accord. De plus, de
nouveaux dispositifs sont apparus dans les
navigateurs web pour faciliter le refus des
cookies : les fameuses fonctions « do not
track », lancées par Firefox et reprises par
16
Internet Explorer.
En décembre dernier, la CNIL a publié la
transposition de la loi européenne pour la
France, ainsi que les des recommandations de mise en œuvre, qui s’appliquent
quel que soit le type de traceur utilisé :
cookies http, cookies flash, dispositifs de
fingerprinting, etc. Pour la CNIL : «le site visité doit comporter un bandeau informant
l’internaute que la poursuite de sa navigation vaut accord pour l’installation et la
lecture de cookies. Ce bandeau doit mentionner les finalités des cookies utilisés et
informer de la possibilité de s’y opposer
(via un lien vers une page dédiée du site).
Ce bandeau ne doit pas disparaître tant
que l’internaute n’a pas poursuivi sa navigation.» La CNIL recommande que le délai
de validité du consentement au dépôt des
cookies soit porté à 13 mois au maximum.
Beaucoup de sites américains et anglais
ont déjà intégré cette évolution, et les éditeurs de logiciels ont eux-aussi a jouté des
fonctionnalités pour faciliter cette mise en
place de « l’opt-in cookie ». Certains ont
choisi d’afficher une bannière d’information ou une fenêtre pop-up sur le site web
lors de la première visite, pour expliquer
au visiteur à quoi vont servir les cookies, et
lui demander son accord. D’autres ont mis
à jour leur politique de confidentialité pour
décrire en détail l’utilisation des cookies et
expliquer au visiteur du site comment les
désactiver. Le site de IBM, par exemple,
distingue plusieurs niveaux de cookies :
• Les cookies obligatoires, indispensables pour permettre le bon fonctionnement de base du site;
• Les cookies fonctionnels qui permettent d’analyser l’utilisation du site afin
de pouvoir en mesurer et en améliorer la
performance;
• Les cookies publicitaires, utilisés par
des agences de publicité pour « envoyer
des annonces qui correspondent à vos
centres d’intérêt ».
Le visiteur est invité à faire son choix parmi ces 3 niveaux de cookies par un bandeau qui s’affiche à la première connexion
sur le site. Le même dispositif, proposé par
la société Truste, se retrouve chez Oracle,
Cisco ou LinkedIn, avec sensiblement les
mêmes niveaux de cookies définis.
La difficulté est aussi d’appliquer ces règles
de la manière la plus automatisée possible,
ce qui nécessite une forte intégration entre
différents systèmes : CRM, CMS, marketing
automation, solutions de personnalisation,
etc.
La conséquence de ce durcissement sur l’utilisation des cookies,
c’est que 20 à 40% du trafic généré par les campagnes e-mailing ne pourront plus être tracké
côté web. Le système perd la
trace de l’internaute une fois
qu’il est arrivé sur le site après
avoir cliqué dans l’e-mail. En
B2B, ce phénomène s’explique
également par des règles de
filtrage de cookies tiers dans les
proxies d’entreprise (restrictions
d’accès / white list de sites web,
filtrage de code javascript hostiles…). En B2C, ce sont plutôt les
fonctionnalités de « do not track
» des navigateurs qui présentent
un risque, surtout si elles
sont activées par défaut
dans les navigateurs.
Ludovic Jacobs - Euclead
17
D’autre part, la CNIL considère que l’emailing est également concerné par cette
loi sur les cookies. Mais elle ne délivre
pas de recommandation pour insérer
ce consentement dans le processus d’emailing. Or, si informer l’internaute est
possible dans un texte au sein de l’e-mail,
gérer son opposition est plus compliqué.
Si tous les experts de l’e-marketing s’insurgent contre ce procédé, il n’en reste pas
moins que la pression est forte. En conséquence, il est urgent de prendre en compte
ces sujets et de collecter les données de
vos prospects et clients avant que l’opt-in
cookie se généralise.
Pour en savoir plus, consulter le site de la
CNIL:
http://www.cnil.fr/vos-obligations/
sites-web-cookies-et-autres-traceurs/
3. Les contenus
> Content is King !
Un des pré-requis des nouvelles stratégies
de génération de leads est la production
d’un contenu régulier, de qualité, adapté
à chaque prospect, à chaque étape de sa
réflexion.
Ces contenus sont indispensables pour
répondre aux 2 objectifs de l’inbound marketing :
1. l’acquisition des leads, qui se concrétise
par un échange : un contenu contre l’iden-
ORGANIZATIONAL GOALS FOR
B2B CONTENT MARKETING
Brand Awareness
82%
Lead Generation
74%
Customer Acquisition
71%
Thought Leadership
tification du prospect et la possibilité d’engager une conversation avec lui (opt-in).
A cette étape, disposer de contenus riches
et variés, promus par tous les moyens disponibles (email, réseaux sociaux, blogs,
médias spécialisés, etc.) permet de capter
des leads en amont de leur réflexion et de
se positionner comme un leader d’opinion
sur le projet.
2. la mise en pouponnière de ces leads
pour les transformer en prospects prêts à
l’achat, dans un processus plus ou moins
long, généralement appelé « lead nurturing » qui consiste à fournir au prospect, à
son rythme, des informations pertinentes
afin de lui permettre de répondre aux différentes questions que lui et son entreprise
se posent. Cette phase permet également
de gagner progressivement la confiance
du prospect, de mieux comprendre ses besoins et d’influencer sa réflexion.
68%
Engagement
64%
Customer retention / Loyalty
57%
Website Traffic
87% des décideurs B2B considèrent que les contenus ont une
influence (modérée à haute)
dans le choix du fournisseur.
Source: Define What’s Valued Online.
CMO Council.
Tous ces contenus ont également un impact positif sur la notoriété des entreprises
et sur le référencement naturel des sites
où ils sont placés. La production de contenu est donc devenue un enjeu important
pour la plupart des entreprises, et beaucoup experts s’accordent à dire que tous
les responsables marketing deviennent
aujourd’hui des rédacteurs en chef.
Les contenus sont au Marketing
Automation ce que les munitions
sont à l’artillerie : disposer d’une
grande variété de canons sans
munitions à acheminer ne reflète
pas une allocation optimale de
ses investissements…
57%
Lead Management / Nurturing
Grégoire Michel
inficiences partners
47%
Sales
45%
Source: 2014 B2B Content Marketing Trends - North America:
Content Marketing Institute / MarketingProfs
18
> Comment créer les bons contenus ?
Produire du contenu marketing de qualité, c’est avant tout se préoccuper des attentes du client. Il ne s’agit pas ici de déguiser des brochures commerciales ou de recycler des documents techniques.
Avant toute chose, une réflexion stratégique marketing est nécessaire pour connaître son marché, se focaliser sur les cibles prioritaires,
et centrer son discours sur ses avantages concurrentiels. Il faut ensuite se préoccuper des besoins des prospects, à chaque étape de leur
choix de solution.
Définir des buyer persona
Chaque prospect n’a pas forcément besoin des mêmes éléments de contenus. En B2B, entre un décideur métier et un expert technique, les
attentes sont différentes. De même dans l’immobilier entre un investisseur et quelqu’un qui achète un bien pour l’habiter. Pour parvenir à
produire des contenus pertinents et efficaces pour vos tactiques d’inbound marketing, la définition de buyer persona est une étape préalable qui se révèle très utile.
-RHYWXV]-WWYIW
6SPI
+SEPW
&EVVMIVW
Un buyer persona est une personne fictive, représentative
d’un groupe cible, que l’on décrit de manière très précise
pour imaginer son comportement et adapter ses tactiques
en conséquence. L’objectif est de comprendre quels sont
ses sujets de préoccupation, ses modes d’information, son
rôle dans les processus de décision, ses ambitions professionnelles, ses craintes, ses motivations, etc.
'SQTIXMXMSR
&ILEZMSYV
&Y]IV2IIHW
'SQTPMGEXMSRW
'SRWXVEMRXW
4EVXRIVW
'YWXSQIVW
Source: Vabmedia
19
Définir des buyer persona permet de s’assurer de l’existence d’un consensus en interne autour des intervenants
clés du processus de décision chez les clients, et de clarifier les besoins métier et les drivers et inhibiteurs qui
devront être traités dans les contenus. Ensuite, en personnifiant l’audience, ils permettent une meilleure pertinence
des contenus produits. Enfin, ils constituent l’outil de base
des briefs qui seront fait aux personnes chargées de produire les contenus, tant en interne qu’en externe.
S’adapter aux étapes du cycle d’achat
LES CONTENUS À PRÉVOIR À CHAQUE ÉTAPE DU CYCLE D’ACHAT
3
23 10
0
Né
go
3
2400
0
ues
Risq
on
cti
u
éd
-r
VC
29
2500
BR
Besoins
Reconnus
13
50 0
Pro
j
e
td
’ét
ud
e
160
20
170
10
180
0
190
350
20
3400
2
3310
0
0
23 10
3
LIVRE BLANC
E-BOOK
110
70
CV
Construction
de la Vision
tive
ac
260
280
100
80
2500
29
90
190
hort List
CDC-S
BL
Besoins
Latents
80
100
280
260
Pas
d’intérêt
SS
0
2400
3
4
14 0
0
PI
Validation
du Choix
Sélection de
la Solution
2
32 20
0
ROI
GUIDE D’ACHAT
3
1500
Pas
de
ve
ille
70
110
270
20
160
12
600
Chaque contenu doit aussi correspondre à un engagement progressif du prospect, aussi bien au niveau des données qui lui sont
réclamées en échange de ce contenu (précision du formulaire),
qu’au niveau du format et de sa facilité de prise de connaissance:
une vidéo de 3 minutes et un livre blanc de 30 pages ne nécessitent pas le même effort.
10
170
Veill e Passive
DÉMOS
DATA SHEETS
0
180
600
12
Plus il avance dans sa réflexion, plus il est facile d’introduire des
éléments qui abordent plus directement les caractéristiques de
l’offre, son positionnement concurrentiel, les avis des experts sur le
produit, le retour des utilisateurs, les étapes de mise en œuvre, etc.
350
190
ille
Ve
0
32 20
2
3400
20
1500
3
0
3310
2
0
14 0
4
RÉFÉRENCES
50 0
13
Plus on se place en amont de la réflexion, plus le contenu doit aborder des thèmes larges, qui correspondent aux préoccupations des
décideurs et évoquent différentes pistes de solutions: livres blancs,
études, baromètres…. Le prospect doit se retrouver dans les problématiques décrites, et comprendre que des solutions existent.
ÉTUDES DE CAS
Source: inficiences partners © 2013 - 2014
HOW B2B ORGANIZATIONS TAILOR CONTENT
Industry Trends
65%
Profile of Individual Decision Makers
59%
Aux Etats-Unis, cette déclinaison des contenus marketing est une réalité pour 95% des équipes marketing. S’ils adaptent le plus souvent
leurs contenus selon le secteur de leurs prospects, ils sont aussi très
nombreux à prendre en compte le profil du décideur. 43% affirment
même produire des contenus adaptés à l’étape du cycle d’achat du
prospect.
Company Characteristics
55%
Stage in the Buying Cycle
43%
Personalized Content Preferences
21%
Competitor’s Content
11%
None
4%
Source: 2014 B2B Content Marketing Trends - North America: Content Marketing Institute / MarketingProfs
20
> Les différents types de contenus à envisager
De nombreux formats peuvent être envisagés aujourd’hui pour la création de vos contenus :
études de cas, comparatifs techniques, livres blancs, vidéos de démonstration ou de témoignages clients, infographies, newsletters, articles de blogs, avis d’experts, etc. Chacun
possède des caractéristiques qui les rendront plus ou moins pertinents selon le message à
diffuser, la cible concernée, l’étape du cycle d’achat.
Certains formats sont mieux adaptés à certains canaux de diffusion (ex : les infographies
sont facilement relayées sur les réseaux sociaux), il ne faut donc pas hésiter à décliner son
contenu principal en différents formats.
Les décideurs IT consomment
en moyenne 9 contenus différents lors de leur processus de
choix.
Etude Customer Engagement - IDG 2012
Une étude menée par BtoB Online en 2013 montre aussi que l’efficacité des contenus diffère selon le secteur. Les livres blancs, par exemple,
prennent la première place des tactiques de lead nurturing pour le secteur IT. Les vidéos sont également très bien placées.
LES MÉTHODES LES PLUS EFFICACES POUR LE LEAD NURTURING
White papers
Research-based/thouht-leadership content
55%
Videos
61%
59%
37%
Webinars
45%
Teleprospecting calls
21%
Social media
22%
Infographics
22%
15%
Direct mail
• Les rapports et livres blancs des groupes sectoriels (50%)
66%
39%
24%
Blog posts
• Les rapports et livres blancs des organisations professionnelles (67%)
57%
44%
Sales calls
Advertorial/infomercial content
63%
42%
Email newsletter
Podcasts
72%
47%
• Les études de cas client (48%)
30%
Tech
26%
• Les rapports d’analystes (44%)
Non-tech
• Les évaluations de produits indépendantes (41%)
29%
32%
11%
8%
5%
Enfin, il ne faut pas négliger le rôle des cabinets d’étude et
des experts de votre secteur, qui donnent une bonne crédibilité à vos contenus. Une étude menée par IDG en 2012
auprès de décideurs IT montrent que les contenus les plus
appréciés, qui amènent le plus de valeur sont :
11%
Source: ©2013 BtoB’s Lead Generation: Optimum Techniques for Managing
Lead-Gen Campaigns. Fielded June/July 2013, N= 85
21
> Organiser la production de contenu
Une des difficultés des équipes marketing est de trouver assez de temps pour produire leurs contenus marketing. Mais la simple création n’est pas tout : la réflexion préalable que nous avons évoqué précédemment, et la diffusion / valorisation / promotion des contenus
prennent une place importante dans le processus de content marketing.
Un rôle multiple
Pour organiser cette production, le responsable des contenus marketing doit être capable d’exécuter et/ou de coordonner les différentes
tâches nécessaires à chaque étape du processus. Il doit maîtriser la stratégie de l’entreprise, pour orienter les messages selon les objectifs
marketing, être proche des commerciaux et du service client pour être à l’écoute des tendances et des sujets de préoccupations chez les
clients, et être informé de toute l’actualité interne et externe pour utiliser ces informations à bon escient.
Selon la dernière étude du Content Marketing Institute, 30% des entreprises B2B externalisent la production de leur contenu. Interne ou
externe, cette production nécessite un suivi rigoureux.
2 outils à mettre en place :
PROCESSUS DE PRODUCTION DE CONTENU
AUDIT
DE L’EXISTANT
ANALYSE DES
ATTENTES DU
MARCHÉ
RECHERCHE
DOCUMENTAIRE
MISE EN FORME
INTERVIEWS
TAGUAGE
DÉFINITION DE LA
STRATÉGIE
ÉDITORIALE
CATÉGORISATION &
STRUCTURATION
DES CONTENUS
MISE À JOUR
RÉDACTION
PUBLICATION
RELECTURE
RÉVISION
PROMOTION
INTERNE
APPROBATION
DIFFUSION
ARCHIVAGE
Source: NIOUZEO
22
• Le calendrier éditorial : il vous permet de visualiser rapidement les contenus prévus et ceux déjà publiés. Vous
pouvez y indiquer les éléments de classification (catégorie, format, canal de publication) et de destination (profil
de lecteur concerné, étape du cycle de vente). Vous pouvez également y insérer les événements qui vont rythmer
la vie de votre entreprise (salons, réunions utilisateurs, lancements de produits….) et qui donneront lieu à des articles,
comptes rendus, interviews…Vous pouvez aussi vous en
servir pour suivre les résultats obtenus (nombre de commentaires, de tweets, de téléchargements…).
• le tableau de suivi de production : destiné à recueillir
toutes les idées de contenus, et les éléments nécessaires
pour les réaliser. C’est ici que vous pourrez indiquer les
sources, les auteurs, l’état d’avancement, les commentaires des relecteurs, l’accès au document (libre ou via
formulaire), les modes de diffusion, etc. Ce tableau est
également nécessaire pour suivre les étapes de création,
validation, publication.
4.
Le processus de nurturing
IN
LEAD CONNUS IN
LEAD ACTIFS IN
OUTBOUND
ANONYMES
OUTBOUND
OUTBOUND
La réussite de la nouvelle stratégie de génération de
leads repose sur la qualité du processus de nurturing. En
effet, si les entreprises décident de se focaliser en priorité sur la quantité de leads à capter, sans trop se soucier
de leur qualité au départ, il faut qu’elles puissent ensuite
appliquer à ces leads des traitements automatiques pour
rester en contact avec eux en leur fournissant des contenus qui contribueront à influencer leur décision. Cette tactique permet également de mesurer l’engagement des
prospects dans la consommation de ces contenus, pour
détecter ceux qui sont prêts à entrer en contact avec la
force de vente.
CYCLE
IN
COMMERCIAL
CLIENTS
Source: inficiences partners
> Comment mettre en place les bons scénarios ?
Grâce à la définition des buyer persona
évoquée précédemment, vous aurez cerné
les problématiques métiers de votre cible,
les drivers et les inhibiteurs. En ayant mené
une réflexion sur la production de contenus, vous saurez quels sont ceux les plus
adaptés à chaque profil et à chaque étape
de leur réflexion.
Il reste alors à définir les scénarios des
campagnes marketing qui vont diffuser
ces contenus et s’adapter aux réactions
des prospects.
Exemple :
• 1ère séquence : envois successifs de
3 contenus orientés métier (livre blanc,
article de blog, baromètre…) pour sen-
sibiliser le prospect à la problématique
générale. On touche alors les prospects
en « besoin latent » (BL) pour leur faire
prendre conscience de leurs besoins.
• Dès que le contact réagit à l’un de ces
messages (soit il clique pour accéder au
contenu en ligne, soit il remplit un formulaire pour le recevoir), alors il entre dans
la 2e séquence. Le besoin est reconnu, il
est temps de passer à des contenus plus
explicatifs sur les problématiques identifiées et d’aider le contact à convaincre les
autres acteurs de l’achat (ex : « comment
convaincre son patron de passer à... »,
« comment décider sa femme à changer
de… », « 10 raisons de mettre en place une
solution de… »), des études de cas, des
23
webinaires pratiques. C’est aussi à cette
étape que peuvent s’envisager des questionnaires d’auto-évaluation (« Que vaut
votre gestion de… »), qui vont conforter
le prospect dans son sentiment, identifier
des axes de progrès et objectiver sa vision.
• Quand le prospect réagit à l’un de ces
contenus, on passe à étape de construction
de la vision avec la 3e séquence de contenus : guide d’achat, étude de ROI, conseils
de mise en place…
• A la 4e séquence, le prospect est en
phase de sélection, il est maintenant possible de lui envoyer une information plus
précise sur la solution proposée : fiche produit, rapport d’expert, comparatif, vidéo
de démonstration…
A chaque étape, des raccourcis peuvent s’insérer, pour ne pas freiner le prospect dont le besoin se déclenche rapidement : un lien vers une
démonstration produit, ou une demande de devis, un numéro d ‘appel gratuit, un e-mail de contact, etc. Et pour les contenus accessibles
par formulaire, les principes du profiling progressif permettent de recueillir des informations de plus en plus pointues sur le prospect.
> Comment repérer les leads prêts à être contactés ?
Vous avez capté un certain nombre de leads, vous les avez fait entrer dans un processus de nurturing, il vous faut maintenant repérer ceux
qui sont les plus « mûrs », et qui peuvent être transmis à la force de vente pour un contact plus direct. C’est le comportement du prospect
et les informations qu’il a bien voulu vous donner à travers le profiling progressif qui vont permettre de détecter son niveau d’engagement
et sa qualification.
Les tactiques de scoring
INQUIRY
Nurture to
Educate
MQL
Nurture to
Connect Sales
SAL
SQL
Nurture to
Onboard/Upsell
Nurture to
Recycle
Nurture Lost
Business
Closed
Won
Source: blog.demandgen.com
En utilisant des méthodes de scoring, vous pouvez automatiser cette surveillance et déclencher des alertes quand un
certain score est atteint. Ces scores se calculent en définissant un nombre de points pour chaque interaction détectée : ouverture d’e-mail, clic, visite des pages du site, téléchargement d’un contenu, inscription à un événement, etc.
Ils peuvent également s’affiner en prenant en compte les
données explicites de la fiche client (secteur, taille d’entreprise, fonction du contact…) qui sont à prendre en compte
pour vérifier la qualification du prospect. Une fois le score
minimum atteint, le lead peut être transmis à la force de
vente, qui récupère une information riche sur le prospect et
peut entamer son action commerciale. Mais pour définir des
scores corrects et s’assurer que le lead transmis sera bien
traité par la force de vente, il est essentiel de s’assurer que
le marketing est en phase avec la direction commerciale.
Aligner les ventes et le marketing
Une définition commune des différentes étapes du cycle et
des données utiles pour qualifier le lead est nécessaire. C’est le
moyen d’éviter que des leads ne se perdent dans cette transmission entre le marketing et les ventes. La définition d’un lead qualifié par le marketing (MQL), accepté par les ventes (SAL) et qualifié par les ventes
(SQL) est la méthode généralement employée pour mettre au clair les éléments à récolter et les comportements à tracer pour augmenter la qualité
des leads transmis aux commerciaux.
Le scoring n’est pas une science exacte, il faut régulièrement adapter les règles et envisager les traitements à opérer si le lead ne se révèle finalement pas assez qualifié, ou pas encore mûr pour être traité par les commerciaux. Un retour dans le processus de pouponnière doit être possible.
24
Le rôle du télémarketing
Grâce au suivi du comportement du prospect et à la récolte d’informations complémentaires tout au long de
la phase de nurturing, vous obtenez un bon niveau de
connaissance du prospect, et vous pouvez déclencher un
appel « à chaud », en bénéficiant de la confiance qui a
été créée avec vos campagnes. Il est conseillé de se servir
du télémarketing pour effectuer ce premier appel, pour
s’assurer que les informations récoltées automatiquement
révèlent un réel potentiel.
BEST-IN-CLASS MARKETING TECHNOLOGY ADOPTION
Recentrer les ressources du télémarketing ou des cellules
de détection sur des leads scorés au niveau digital constitue un véritable axe d’amélioration du processus de gestion des leads : meilleure efficacité dans la détection, productivité en hausse, usure des téléacteurs moins rapide. Il
faut toutefois que le volume de leads généré soit suffisant
pour alimenter les positions d’appels sortants.
Cette tactique est aussi moins coûteuse que de mobiliser
les commerciaux qui, dans la vente complexe, sont suffisamment occupés par la gestion de leur portefeuille d’opportunités et représentent le plus souvent les salaires les
plus élevés de l’entreprise.
Une étude menée par Aberdeen sur l’utilisation des technologies par les entreprises permet de montrer que les
« bons élèves » (ceux qui obtiennent les meilleurs résultats
dans leur stratégie de lead management) sont beaucoup
plus nombreux à utiliser le télémarketing que les entreprises moins performantes.
Best-in-Class
Average
Laggards
Email marketing
system
88%
76%
67%
CRM / sales force
automation
86%
64%
60%
Web analytics
75%
56%
64%
Marketing
automation
software suite
63%
40%
36%
Cookie-based
website tracking
63%
46%
57%
Outbound
telemarketing
63%
44%
29%
Inbound
telemarketing
43%
38%
21%
Marketing
analytics tools
43%
29%
7%
Marketing
automation
consultant/services
43%
32%
14%
Content marketing
platform
38%
32%
21%
Marketing asset
management
29%
13%
7%
Source: Aberdeen Group - Mai 2012
C’est aussi le cas pour les solutions d’e-mailing, le CRM, le web analytics et les logiciels d’automatisation du marketing, que nous nous devions aussi d’évoquer dans ce livre blanc.
25
> L’intérêt des solutions de marketing automation
Nous l’avons montré, tout l’enjeu d’une tactique de génération de leads efficace est
de les capturer au plus tôt, pour pouvoir
mettre en place une communication régulière destinée à les accompagner dans
leur processus de réflexion. Il est difficile
de prévoir ce type de scénario sans une
solution d’e-mailing permettant de déclencher automatiquement des messages selon le comportement du lead (réception,
ouverture, clic…).
L’intégration de ces fonctions dans un
seul et unique logiciel simplifie grandement le travail des équipes marketing qui
souhaitent mettre en place des processus
élaborés de génération et de gestion des
leads. La plupart des solutions proposent
également une connexion avec les logiciels de CRM du marché pour faciliter le
transfert des leads vers la force de vente.
Les solutions de marketing automation
vont encore plus loin en proposant :
• la création des pages de destination
et des formulaires web
• le scoring des leads
• des outils de wokflow pour gérer des
scénarios complexes
• une segmentation avancée
Toutes ces fonctions contribuent à améliorer à la fois la quantité et la qualité des
leads générés, comme le montre une récente étude sur l’efficacité des tactiques
de génération de leads.
IMPACT OF MARKETING AUTOMATION
Increased
Stay the same
Decrease
Not measured
Quantity of Leads Generated
61%
24%
3% 12%
26%
2% 12%
Quality of Leads Generated
60%
% of leads Accepted by Sales
• le tracking web pour suivre le com portement du lead une fois le lien
cliqué
48%
31%
2% 19%
Total Marketing Revenue Contribution
46%
25%
• la gestion des autres canaux (publipostage, réseaux sociaux…)
Leads to Closed Sales Conversion %
• des fonctions de reporting
Revenue per Sale
• des services de reverse IP.
40%
28%
36%
43%
1%
28%
2%
2%
22%
27%
Source: 2012 Lenskold Group / Pedowitz Group Lead Gen Marketing Effectiveness Study
26
Un marché en plein essor
TAUX D’ÉQUIPEMENT EN MARKETING AUTOMATION
DE LA BASE INSTALLÉE SALESFORCE EN FRANCE
600
500
31%
400
Équipés
10%
300
Non-équipés
3%
200
69%
76%
90%
97%
100
83%
34%
17%
0
TOTAL US
IT US
45%
31%
55%
69%
HORS
IT US
TOTAL
FRANCE
IT FR
HORS
IT FR
TOTAL US/
FR
Source: Euclead
Le marché des solutions de Marketing Automation est particulièrement dynamique, avec une croissance attendue
de 50% en 2013, pour atteindre 750 M$, selon le cabinet
Raab Associates. Attirés par l’intérêt croissant des directions Marketing (qui disposent de budgets informatique en
forte croissance, selon le Gartner), les géants du logiciel se
sont emparés de la plupart des leaders du secteur : après
les rachats d’Unica par IBM (480 M$) et d’Aprimo par Teradata en 2010, puis celui d’Eloqua par Oracle (871M$) fin
2012, nous avons assisté cette année à celui d’ExactTarget
par Salesforce pour 2,5 milliards de dollars puis du Français Neolane par Adobe pour 600 M$, ce qui valorise ces
spécialistes à près de 10 fois leur chiffre d’affaires ! Au total,
ces acquisitions ont représenté plus de 4 milliards d’euros
sur ce marché.
Cette bonne santé montre aussi qu’il reste de nombreux
clients à conquérir. Si le taux global de 25 à 30% d’équipement peut être avancé sur le marché américain B2B,
en France il est environ 10 fois plus faible. Les entreprises
bénéficiant d’une solution de marketing automation sont
souvent des filiales de groupes anglo-saxons, généralement dans le secteur high-tech.
Euclead a mis en place un observatoire des sociétés équipées du CRM Salesforce en France (d’origine française ou étrangère), qui montre
que les entreprises anglo-saxonnes sont 7 fois plus nombreuses que les entreprises françaises à utiliser une solution de marketing automation. (200 comptes d’origine US principalement et 325 comptes français).
2 tendances fortes se dégagent :
• Les éditeurs de logiciels américains sont équipés à 83% contre 31% en France.
• Les entreprises américaines, hors secteur IT, sont équipées à 45% contre 3% en France.
A fin 2013, le retard de la France reste donc très significatif. Il est à noter que l’essentiel des projets en France ont été menés sur les 18 derniers mois.
Toutefois, nous observons ces derniers mois un net intérêt pour ces solutions, de la part d’entreprises qui font de la vente complexe, y compris celles qui ne sont pas dans le secteur IT (Formation, Laboratoires Pharmaceutiques, Services Financiers, Immobilier).
27
RÉPARTITION DES INSTALLATIONS MARKETING
AUTOMATION AUX ETATS-UNIS SELON LES SECTEURS
Software & Cloud
37%
Business Services
Répartition des installations Marketing
Automation aux US selon les grands
secteurs d’activités (Moyennes réalisées à partir des parcs clients des
grands éditeurs de solutions Marketing
Automation)
11%
Healthcare & Life Sciences
11%
Non-profit & Education
10%
Communications & Media
8%
Financial Services
8%
Hi Tech Manufacturing
4%
Manufacturing & Energy
1%
MARKETING AUTOMATION FUNCTIONAL ADOPTION
Source: Euclead
Email Marketing
98%
Des fonctions sous-exploitées
Landing Pages
86%
Autre axe de progression : le taux d’utilisation de ces solutions. La majorité des utilisateurs n’exploitent pas toutes les possibilités de leur
logiciel, en particulier en ce qui concerne le lead nurturing et le lead
scoring.
Reporting & Analytics
69%
Lead Nurturing
62%
Il reste donc des progrès à faire pour étendre l’utilisation des solutions
de marketing automation et mettre leurs capacités au service des
nouvelles stratégies de génération de leads. Mais la mise en place de
ce type de logiciel n’est réussie que si l’entreprise a défini une solide
stratégie de contenus ainsi que les processus de détection, gestion et
transfert des leads, que nous avons présentés précédemment.
Lead Scoring
55%
Source: Aberdeen Group, Marketing Lead Management, 2012
28
>> EN SYNTHÈSE
Nous avons souhaité vous démontrer à travers ce livre blanc qu’il est aujourd’hui possible de faire évoluer sa stratégie de génération de
leads pour la vente complexe, en intégrant de nouvelles pratiques qui sont à la fois plus respectueuses envers vos prospects et plus efficaces pour détecter les potentiels d’affaires.
En adoptant ces nouvelles tactiques, le changement ne se fera pas en quelques jours, mais cette profonde évolution de vos méthodes aura
des impacts positifs à différents niveaux de votre organisation : meilleure collaboration entre les services, valorisation du rôle du marketing,
visibilité accrue de votre entreprise, renforcement de votre image d’expert, relation de confiance avec vos clients et prospects.
Si vous souhaitez en discuter plus en détail et nous confier vos réflexions sur ces
sujets, nous serions heureux de mettre notre expérience à votre service.
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Euclead, spécialiste en Marketing Digital B2B,
est éditeur de la plateforme ‘Euclead Intelligence Query’.
inficiences partners est une société de conseil
et de services spécialisée dans l’amélioration
de l’efficacité de la fonction marketing dans le
contexte de ventes complexes. Nous intervenons sur les compétences humaines, les processus métiers, les organisations, les méthodes
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Notre solution permet à des PME, des grands
Comptes ou encore des Agences Digitales de
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