Noémie VAUCHER
Kevin CHEVALIER 2
B. Glucose endogène
La glycémie doit toujours rester près de 5 mmol/L. Lors du jeûne, le glucose est fourni par deux voies
métaboliques.
1. Glycogènolyse
Le glycogène constitue la réserve immédiatement utilisable du glucose, suffisante pour 10-12h de
jeûne. Ainsi, le matin nous sommes déjà un peu en hypoglycémie.
Le glycogène subit une phosphorolyse (coupure avec addition de phosphate sur un des deux
composés libérés) (différent de l'hydrolyse où on a une coupure avec addition d'eau) donnant un
glycogène (n-1) et du glucose sous forme de G-1P, transformé en G-6P par une isomérase.
Le muscle utilise le G-6P sur place pour la production d'énergie par la glycolyse.
Seul le foie peut libérer du glucose pur grâce à la G-6P phosphatase : il permet de remonter la
glycémie lors d'un jeûne.
2. Gluconéogenèse (GNG)
a. Définition
C'est la synthèse du glucose à partir de squelettes carbonés d'au moins 3 carbones. Le glucose étant
composé de 6 carbones, il lui faut 2 fois 3C que l’on trouve dans :
Le glycérol (3C) qui provient de l'hydrolyse des triglycérides
Le lactate (3C) qui provient de la glycolyse anaérobie, produit par les muscles et les
hématies.
Les acides aminés qui proviennent de l'hydrolyse des protéines musculaires.
Cette voie nécessite de l'énergie (ATP) et des équivalents réducteurs (NADH)
Le taux des enzymes de la gluconéogenèse est augmenté par les glucocorticoïdes (exemple :
cortisol), sécrétés lors du jeûne.