mai 2009
BELOKOGNE Andréi
BELOKOGNE Ivan
Petite Introduction à l’Electromagnétisme
D’après un cours de Germain Rousseaux
James Clerk Maxwell est né 13 juin 1831 à Edimbourg en Ecosse. Il a étudié la géométrie, la mécanique, la
mécanique des fluides, l’élasticité, l’optique. Il a unifié l’électricité et le magnétisme en l’électromagnétisme et
travaillé en physique statistique. Sa formulation mathématique de l’électromagnétisme a été réalisée en s’appuyant sur
les travaux de Faraday et Ampère.
La géométrie différentielle
Maxwell avait une vision très géométrique de l’électromagnétisme et a introduit les opérateurs différentiels à partir
de représentation picturales des lignes de champ.
Le gradient est un pente :
()=
La divergence :
.()=
Le rotationnel a des lignes de champ fermée :
×
()=
Par la géométrie, on obtient que :
×∇
( )=0
et
.∇
×( ) =0
Le laplacien est associé au rayon de courbure :
.∇
()=()
Rappelons comment on obtient les équations de Maxwell par une démarche historique
L’aimant a des lignes de champ fermé donc pour l'induction magnétique
.
=0 et pour le champ magnétique
.
=0.
Force gravitationnelle : =∗
∗=
=−∗
est le potentiel gravitationnel. Deux
aimants s’attirent donc il y a une force magnétique =−
avec
−∇
=∗
∗∗ d’où
×
=0
dans le vide et
×
∝
dans le
matériel ( et : "masse" magnétique).
L’effet de Faraday est un effet magnéto-optique découvert par Faraday en
1845 suite à l’expérience suivante :
La lumière polarisée traverse un verre soumis au champ magnétique
puis en sortie la polarisation est modifiée
d’un angle =∗∗. Après elle rencontre le miroir qui la fait suivre le chemin en sens inverse. A la sortie, la
polarisation a tournée de 2. Comme les angles de correction de la polarisation à chaque passage à travers le système
s’ajoute indépendamment de la direction le champ magnétique
est un vecteur axial.
Un pseudo vecteur (vecteur axial) est un vecteur qui change le sens lors d’une isométrie indirecte (en 3D :
inversion de tous les axes ou symétrie par rapport à un plan). Un vecteur polaire ne change pas le sens lors de ces
transformations de base.
En 1805 Oersted a observé les lignes de champ magnétique autour d’un fil parcouru par un courant constant.
D’où on obtient la relation
×
=
.
En régime stationnaire :
.∇
×
=0⟹∇
.=0
. 
= 
==0
loi des mailles.
×

=

= 
=
⟹ est un travail magnétique par unité de pôle magnétique.
Force de Coulomb est =−
avec : potentiel scalaire électrique d’
≝−
dans le vide et le
régime stationnaire.
et
sont de la même nature. On intègre sur une ligne une force ce qui est un travail :

=

=
⟹ est un travail électrique par unité de pôle électrique.
Intégrale sur une ligne : force.
De même pour et
: 
=

=0 (
.
=0)
Intégrale sur une surface : flux.
miroir
2
En régime stationnaire
×
=0
et
.
=−=
équivalent à la force gravitationnelle :
.
∝.
.(
) 
=

= 
=
Ce qui est le théorème de Gauss.
On définit l’induction électrique
=
⟹∇
.
=.
Deux types de matière :
- conducteur : courant électrique 
- isolant
Loi d’Ohm : =/ avec =1
∗/ ⟹
=
=
Par analogie :
=
Ce sont les relations constitutives. De plus, le flux est proportionnel à la force.
=
dans le vide ;
=
=
dans le matière + le vide.
La polarisation
=
; le déplacement
=
+
=(1+)
=
+
.
Par analogie l’aimantation est
=
;
=
+
=
.
×
=
+
est le terme ajouté à la main par Maxwell.
L’induction de Faraday :
La tension ()∝− est le nombre de ligne de
(le signe moins correspond au loi de Lenz de
modération).
Donc ()=()=−Φ où le flux Φ=

.
Or ()=

=
×

⟹∇
×
=−
.
Les équations de Maxwell sont définies comme :
.
=
×
=−
.
=0
×
=
+
Les potentiels :
.
=0⟹
=∇
×
−
×
=∇
×
⟹∇
×
+=0
⟹
+=−
D’où avec (,) on a les équations de Maxwell en supposant
.=0 (jauge de Coulomb) :
.(
)=⟹−
.−∇=
Démarche analogique de Maxwell : l'électromagnétisme et la mécanique des fluides
La vitesse moyenne de l’écoulement : loi de Darcy
=∗Δ
Δ - différence de pression, – perméabilité, – viscosité.
Le courant de conduction :
=1
∗Δ
Δ - différence de potentiels, – résistance.
La membrane élastique
La déformation :
La polarisation :
=
∗( )=
∗
Δ
<
milieux
p
oreux
Δ=1
∗Δ
– élasticité.
Le ressort : =1
∗ =1
∗
- vitesse.
Le courant de déplacement :

=

Le déplacement dans le vide (=1) :
=∗
Vitesse du son : =1

Vitesse de la lumière :
= 1
Impédance hydrodynamique :
=
 ⟵
- densité volumique
- compressibilité
Impédance du vide :
==
⟶ 
⟶ 
- "élasticité" du vide : permittivité
- "densité" du vide : perméabilité
La propagation des ondes acoustique d’après Rousseaux :
Les conditions : = + 
=+
=+
Les équations :
+ ∗ =0
 +(. )=−

=1
=
+ 0 (1)
=−  (2)
=
 (3)
(1)+(3)=(4)⟹ + 1

( 
⁄)
 =0
1
(2)−
∗ (4)
1
(2)−(4)
1


=
( 
⁄)
1

( 
⁄)
=0
Pour les fluides incompressible :  = ; il n’y a pas de
propagation des ondes acoustiques.
La jauge de Lorenz :
  +1

=0
1
=−∗
1
=−
La jauge de Coulomb :  = ; il n’y a pas de
propagation des ondes électromagnétiques.
La force : =

- quantité de mouvement.
La force électrique :
∗= 

Le moins est la loi de modération de Lenz
La vorticité (unité Hz) : =
= – vitesse.
Ou encore : =1
2 ×=×
– la vitesse angulaire, – rayon vecteur.
Le vortex est modélisé par un cylindre dans l’espace
doublement connexe (*).
Les mesures de tourbillon se fait par un strophomètre.
Dans le tourbillon ≠ (la croix tourne autour de son axe
propre) ; hors de tourbillon == (la croix
ne tourne pas autour de son axe propre).
La caractéristique de tourbillon :
Γ=.
=.=
Γ= 
=2 =Γ
2
= Γ
2
Dans le tourbillon : ==.
La relation lien le et
:
=
Dans le solénoïde = ; hors de solénoïde
= ⟹= .
Le flux de : Φ=.
= Φ
2
La fonction est multivaluée :
=Φ
2+
Remarque sur la définition non unique du potentiel
vecteur par la transformation suivante :
=+
Dans ce cas doit être univaluée ce qui implique
une topologie simplement connexe.
Or, ici la topologie est multiplement connexe c'est-à-
dire est multivaluée donc (f)≠0 et le
théorème de Schwartz ne s’applique pas.
De plus le potentiel vecteur est continu aux
interfaces.
________________
(*) Avec ∈ℂ et =|| : =
 =
 , on a un pôle d’ordre 1.
L’intégration par la méthode de résidu : ()=2 ()
()=() =Γ
2 =Γ
()=lim
→()= Γ
2
Quel est le régime de fonctionnement de l’effet Maxwell-Lodge ? conditions de jauge de
Lorenz et de Coulomb
Dans un conducteur ohmique est négligeable : (())=(). Avec ()=∗() (dans le vide
=1) : ()=∗. ()=()−
Alors si = : =−∗().
a
r
u
a
r
A
1 / 8 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !