MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Mises en garde et précautions importantes
• EPIRUBICIN (CHLORHYDRATE D'ÉPIRUBICINE INJECTABLE) EST UN
MÉDICAMENT PUISSANT QUI NE DOIT ÊTRE ADMINISTRÉ QUE SOUS LA
SURVEILLANCE D'UN MÉDECIN CONNAISSANT BIEN L'EMPLOI DES
ANTINÉOPLASIQUES (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS). IL
FAUT EFFECTUER LA NUMÉRATION GLOBULAIRE ET LE DOSAGE DES
ENZYMES HÉPATIQUES RÉGULIÈREMENT PENDANT LE TRAITEMENT.
DES MANIFESTATIONS DE TOXICITÉ CARDIAQUE IRRÉVERSIBLES
PEUVENT SE PRODUIRE SI LA DOSE CUMULÉE APPROCHE LES
1000 mg/m2. LA SURVEILLANCE DE LA FONCTION CARDIAQUE EST
CONSEILLÉE CHEZ TOUT PATIENT AYANT REÇU UNE RADIOTHÉRAPIE
VISANT LE MÉDIASTIN, UNE AUTRE ANTHRACYCLINE OU UNE
ANTHRACÈNE, AINSI QU’EN PRÉSENCE D’UNE CARDIOPATHIE
PRÉEXISTANTE, OU SI LES DOSES CUMULÉES D’ÉPIRUBICINE
ADMINISTRÉES ANTÉRIEUREMENT ÉTAIENT SUPÉRIEURES À 650 mg/m2.
• DES CAS DE LEUCÉMIE AIGUË MYÉLOBLASTIQUE (LAM) SECONDAIRE,
PRÉCÉDÉS OU NON D’UNE PHASE PRÉLEUCÉMIQUE (SYNDROMES
MYÉLODYSPLASIQUES [SMD]), ONT ÉTÉ RAPPORTÉS CHEZ DES SUJETS
TRAITÉS PAR DES SCHÉMAS CONTENANT DE L’ÉPIRUBICINE. LE RISQUE
CUMULÉ DE LAM OU DE SMD LIÉS AU TRAITEMENT A ÉTÉ ÉVALUÉ À
0,27 % APRÈS 3 ANS, À 0,46 % APRÈS 5 ANS ET À 0,55 % APRÈS 8 ANS
CHEZ 7110 PATIENTES ATTEINTES D’UN CANCER DU SEIN PEU ÉVOLUÉ
QUI RECEVAIENT UN TRAITEMENT ADJUVANT CONTENANT DE
L’ÉPIRUBICINE.
• GRAVE NÉCROSE TISSULAIRE LOCALISÉE POUVANT SURVENIR EN CAS
D’EXTRAVASATION DU PRODUIT PENDANT LA PERFUSION
• TOXICITÉ MYOCARDIQUE SE MANIFESTANT, DANS SA FORME LA PLUS
GRAVE, PAR UNE INSUFFISANCE CARDIAQUE POTENTIELLEMENT
MORTELLE
• DÉPRESSION MÉDULLAIRE PROFONDE
Monographie d’EPIRUBICIN (chlorhydrate d’épirubicine injectable) Page 5 de 44