1090 rue Lafontaine
Drummondville, Québec
J2B 1M9
Tel: 819-478-1216
Fax: 819-478-5799
Courriel : [email protected]
Site web: www.apamedrummondville.org
Les services
Interventions psychosociales : Interventions individuelles et familia-
les où l’aide est reliée au soutien, à la communication, à la résolution
de problèmes ou à la référence.
Activités d’information : Activités permettant la transmission de ren-
seignements sur tous les aspects reliés aux différentes problémati-
ques.
Groupes d’entraide : Activités qui consistent en des moments d’en-
traide entre pairs.
Activités de formation : Activités d’éducation permettant aux partici-
pants d’acquérir certaines connaissances, habiletés et attitudes en
lien avec les stratégies d’adaptation individuelles et familiales.
Activités de sensibilisation : Sensibilisation de la population sur la
situation des membres de l’entourage. Prévention de l’épuisement des
accompagnateurs et sensibilisation sur les problèmes de santé menta-
le.
Mesures de répit-dépannage : Ces mesures visent à permettre à la
famille de se dynamiser pour ainsi prévenir une éventuelle détériora-
tion des ressources de soutien au sein de la famille. L’articulation des
activités de répit-dépannage se fait en fonction des besoins. Il est im-
portant de préciser que ces mesures ne doivent pas remplacer ou
combler le manque de ressources dans la communauté pour les per-
sonnes qui ont des problèmes de santé mentale.
ET PLUS …..
Fait: Septembre 2013
INTRODUCTION
Les maladies affectives dont le trouble bipolaire sont des pa-
thologies de l’humeur en ce qu’elles se présentent précisé-
ment sous forme de modifications pathologiques de l’humeur:
entre autres, états dépressifs ou maniaques.
Quelques définitions
MANIE
Sentiment exagéré d’estime de soi,
grande énergie et grand besoin de par-
ler, moins besoin de dormir et manger,
humeur explosive ou irritable.
Possibilité de développer des symptô-
mes psychotiques (hallucinations ou dé-
lire) pendant cette période.
HYPOMANIE
Forme adoucie de manie avec symptô-
mes semblables, mais moins graves et
invalidants.
Souvent suivie d’une escalade vers la
manie ou chute vers la dépression.
DÉPRESSION
Sentiments intenses, constants et per-
sistants de désespoir et de frustration.
Perte d’énergie, intérêt limité, change-
ment de poids, d’appétit et de sommeil.
Peut entraîner hallucinations et délires.
ÉMOTIONS VÉCUES PAR LES AIDANTS
Un aidant épuisé n’est pas un aidant efficace
 Aller chercher de l’aide
 Développer nos connaissances (être efficace et confortable
dans l’aide offerte)
 Transformer la culpabilité en éner-
gie constructive (prendre du recul,
se recadrer)
 Redistribuer les responsabilités
(permettre l’erreur pour permettre
l’apprentissage)
 Reprendre contact avec nos be-
soins et nos limites (se donner le
droit de se retrouver)
 Investir dans des activités qui génèrent de l’énergie
(renouer avec nos relations, loisirs, rêves, etc.)
(Source: Hélène Busque)
Impuissance Colère Épuisement
L’oublie de soi Tristesse Culpabilité
Isolement Solitude Découragement
Honte Crainte et peur Incompréhension
Perte d’estime et de
confiance en soi
Accroissement du
fardeau familial
Problèmes finan-
ciers
QU’EST-CE QUI AUGMENTE L’AGRESSIVITÉ
(source: Claude Leclerc, Gérer l’agressivité et les troubles mentaux dans Nursing Québec, mars/avril 1992)
Espace vital Une personne qui se sentira envahie dans son es-
pace vital pourra se sentir menacée et devenir
agressive.
Communication Notre façon de parler, notre ton de voix, nos attitu-
des sont autant d’indices qui peuvent provoquer des
tensions.
Estime de soi Toute personne a besoin de se sentir reconnue, res-
pectée dans ce qu’elle est et ce qu’elle vit.
Le manque de respect suscite des tensions chez la
personne et elle peut exploser.
Sécurité Chaque personne a besoin de se sentir protégée
contre des dangers réels ou qu’elle imagine.
Autonomie Malgré ses limites, chaque personne a la capacité
de faire des choix.
Rythme Chaque personne a son propre rythme qu’il faut res-
pecter.
Identité Chaque personne a besoin d’être reconnue comme
une personne unique, c’est-à-dire qu’on la voit telle
qu’elle est.
Confort Toute personne qui souffre cherche à se libérer de
sa souffrance et à retrouver un état de confort.
Compréhen-
sion
Toute personne a besoin de se sentir comprise
dans ce qu’elle vit : cela veut dire se sentir écoutée,
acceptée, respectée et accompagnée dans son vé-
cu.
C’est quoi cette maladie?
Nous vivons tous des moments d’excitation ou de déprime au
cours de notre vie. Il est, par exemple normal, que ton humeur
soit à la hausse lorsque tu « tombes en amour » alors que tu vi-
vras une période de déprime si la relation se termine.
Pour ce qui est de la personne atteinte de cette maladie, elle, elle
vit ses émotions comme les « montagnes russes ». Imagine que
lorsque ton proche est en haut de la montagne (état de manie), il
a l’impression d’être invincible, de pouvoir faire tout ce qu’il dési-
re. Il peut aussi être aussi irritable s’il vit des frustrations par rap-
port à ce qu’il désire.
Par la suite, lorsqu’il commence à descendre la pente par la mon-
tagne russe (état de dépression), son humeur devient dépressive
presque tous les jours.
Ressources et renseignements
www.apamedrummondville.org/trouble_bi.shtml
www.cmha.ca/fr/sante-mentale/comprendre-la-maladie-mentale
www.revivre.org
www.douglas.qc.ca/info/troubles-bipolaires
www.troubles-bipolaires.com
La caractéristique essentielle d’un épisode de manie est l’exis-
tence d’une période distincte durant laquelle l’humeur prédomi-
nante est exaltée, gaie, expansive ou irritable, en présence de
symptômes associés. Le trouble est suffisamment sévère pour
entraîner un handicap marqué du fonctionnement professionnel,
des activités sociales, ou des relations interpersonnelles habi-
tuelles ou pour nécessiter une hospitalisation dans le but de pré-
venir des dommages pour le sujet ou pour autrui. Les symptô-
mes associés incluent une surestimation de soi ou des idées de
grandeurs pouvant être délirantes, une réduction du besoin de
sommeil, une logorrhée, une fuite des idées, une distractibilité,
une participation accrue à des activités dirigées vers un but, une
agitation psychomotrice.
Il existe presque toujours une réduction du besoin de sommeil; la
personne se réveille plusieurs heures avant son heure habituel-
le, pleine d’énergie. L’expression verbale maniaque est typique-
ment très sonore, rapide, difficile à interrompre. Elle est souvent
riche en blagues, calembours, jeux de mots et cocasseries ina-
daptées. La fuite des idées est fréquente; elle consiste en un flot
presque continu d’un discours rapide avec de brusques change-
ments de sujets.
L’hyperactivité orientée vers un but implique souvent des projets
excessifs et une participation à de multiples activités (sexuelles,
professionnelles, politiques ou religieuses).
(source: DSM IV)
 Rassurez-les que ce n’est pas de leur faute.
 Donnez-leur votre affection et votre attention.
 Gardez les enfants occupés et actifs à faire ce
qu’ils aiment.
 Il est très important de garder leur stabilité et que
leur vie change le moins possible.
 Il peut arriver qu’un enfant devienne déprimé ou
que leurs résultats scolaires soient moins bons.
Soyez à l’affût des mêmes symptômes dont souf-
fre l’adulte.
 N’hésitez pas à consulter.
 On peut prévenir un grand nombre de problèmes
en incitant les enfants à ne pas se sentir responsa-
bles de la situation ni de la maladie de la personne
atteinte en phase dépressive.
 Les enfants et les adolescents peuvent manifester
leurs propres éléments dépressifs par de l’irritation
ou de l’hostilité.
Prenez soin de vous et de vos besoins
 Ne changez pas votre vie ni celle de votre famille. Ne vous pri-
vez pas de vivre en essayant de vous occuper de cette person-
ne. Laissez les intervenants et le médecin ainsi que les traite-
ments prendre soin de votre être cher.
 Prenez le temps de faire ce que vous voulez.
 Mangez bien, réservez-vous des moments de loisir, faites de
l’exercice. Après tout, votre santé est aussi importante. Vous
avez besoin de votre force physique et mentale pour pouvoir
offrir le soutien dont a besoin votre proche.
 Maintenez autant que possible un certain équilibre.
 Ne faites pas trop de sacrifices, cependant, restez présent. Ne
faites pas comme si le problème n’existait pas. Les membres
de la famille qui souffrent le plus de la situation ce sont ceux qui
l’esquivent. Dans un couple, la meilleure façon de faire face à la
dépression consiste à adopter une vision réaliste de la situation
où la personne non déprimée n’hésite pas à se libérer et passer
des moments seuls.
(source: texte préparé par CLSC Sherbrooke
 Donnez des réponses simples, franches, honnê-
tes expliquant succinctement ce qu’est un trouble
bipolaire.
 Rassurez les enfants en leur disant qu’ils ne sont
pas responsables de la maladie.
 Pour les adolescents, une discussion approfon-
die est nécessaire, car ils sont conscients de l’im-
pact du trouble bipolaire sur les relations à l’inté-
rieur de la famille et des amis. Ils poseront peut-
être des questions sur l’incidence d’être atteints
eux-mêmes de cette maladie.
(source: texte préparé par CLSC Sherbrooke
La caractéristique essentielle d’un épisode dépressif majeur est soit une humeur dépressive,
soit une perte d’intérêt ou de plaisir pour toutes ou presque toutes les activités, associée à
d’autres symptômes et persistant au moins 2 semaines. Les symptômes représentent un chan-
gement par rapport au fonctionnement antérieur et ils sont relativement persistants, c’est-à-
dire présents, pratiquement toute la journée, presque tous les jours, pendant une période d’au
moins 2 semaines. Les symptômes associés incluent un trouble de l’appétit, une modification
du poids, des troubles du sommeil, une agitation ou un ralentissement psychomoteur, une
diminution d’énergie, un sentiment d’indignité ou de culpabilité excessive ou inappropriée,
des difficultés de l’aptitude à penser ou à se concentrer et des pensées récurrentes de mort,
des idées ou des tentatives de suicide.
Une personne ayant une humeur dépressive se décrira habituellement comme déprimée, triste,
sans espoir, découragée « au bout du rouleau » ou utilisera d’autres termes équivalents.
La perte d’intérêt et de plaisir est probablement constante à un degré ou à un autre dans un
épisode dépressif majeur; elle est souvent décrite par la personne comme le sentiment de n’ê-
tre plus autant intéressée qu’auparavant par les activités usuelles, de n’avoir plus de goût à
rien ou, plus rarement, par une incapacité douloureuse à éprouver du plaisir. La personne
atteinte peut ne pas s’en plaindre, mais les membres de la famille remarquent qu’elle les dé-
laisse ainsi que ses amis et qu’elle se montre indifférente vis-à-vis les divertissements qui
étaient auparavant source de plaisir.
Le sommeil est habituellement perturbé; la plainte la plus fréquente est l’insomnie. Parfois, il
s’agit d’une hypersomnie. L’insomnie peut comprendre une difficulté d’endormissement, des
réveils nocturnes avec difficultés de réendormissement ou un réveil très matinal.
L’agitation psychomotrice revêt la forme d’une incapacité à rester assis, d’une marche inces-
sante, d’une agitation des mains. Le ralentissement psychomoteur peut revêtir la forme d’un
discours ralenti, de pauses de plus en plus prolongées avant de pouvoir répondre aux ques-
tions, d’un discours à voix faible ou monotone, de mouvements du corps ralentis, d’une dimi-
nution marquée de la quantité même du discours (pauvreté du discours) ou d’un mutisme.
Une diminution du niveau d’énergie est quasiment constante et ressentie comme une fatigue
permanente, même en l’absence d’efforts physiques. La moindre tâche peut sembler difficile,
voire impossible à accomplir.
L’impression d’indignité va d’un sentiment d’inadéquation à des évaluations péjoratives com-
plètement déréelles de sa propre valeur. Le sentiment d’indignité ou de culpabilité peut pren-
dre des proportions délirantes.
Les difficultés de concentration, le ralentissement de la pensée et l’indécision sont fréquents.
La personne peut se plaindre de troubles de la mémoire et apparaître facilement distraite.
Les idées de mort sont habituelles. Il peut exister des pensées suicidaires, avec ou sans plan
déterminé, ou des tentatives de suicide.
(source: DSM IV)
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