,3 Bruxelles, le 19 septembre 2002 /D &RPPLVVLRQ VRXWLHQW OD FUpDWLRQ G XQ GRPDLQH HXURSpHQGHODUHFKHUFKHVXUOHFDQFHU &RPPHQW UHQGUH OD UHFKHUFKH HXURSpHQQH VXU OH FDQFHU SOXV FRKpUHQWH" 7HOOHHVWODSULQFLSDOHTXHVWLRQTXLVHUDGpEDWWXHjODFRQIpUHQFHUpXQLVVDQW DXMRXUG KXL j %UX[HOOHV TXHOTXH UHSUpVHQWDQWV GHV LQVWLWXWV GH UHFKHUFKHSURIHVVLRQVGHVDQWpSRXYRLUVSXEOLFVDVVRFLDWLRQVGHSDWLHQWV IRQGDWLRQV HQWUHSULVHV HW LQVWLWXWLRQV HXURSpHQQHV &HWWH FRQIpUHQFH RUJDQLVpH FRQMRLQWHPHQW SDU OD &RPPLVVLRQ HXURSpHQQH HW OH 3DUOHPHQW HXURSpHQ YLVH j SURPRXYRLU O pODERUDWLRQ G XQH VWUDWpJLH HXURSpHQQH FRPPXQH HQ PDWLqUH GH FDQFHU UDOOLDQW WRXV OHV VFLHQWLILTXHV VRXFLHX[ G DFFURvWUH OD FRKpUHQFH HW O HIILFDFLWp GH OHXUV DFWLYLWpV GH UHFKHUFKH /D FRQIpUHQFH FRwQFLGH DYHF OH ODQFHPHQW HQ QRYHPEUH GX VL[LqPH SURJUDPPHFDGUH GH UHFKHUFKH GH O 8( TXL D pWp FRQoX SRXU PLHX[ VWUXFWXUHU HW LQWpJUHU OHV JUDQGHV FRPSpWHQFHV VFLHQWLILTXHV GRQW O (XURSHGLVSRVHGpMj M.Philippe Busquin, membre de la Commission chargé de la recherche, qui a ouvert la conférence avec MM. Pat Cox, président du Parlement, et Win Van Velzen, député européen, a déclaré: “Le cancer tue plus de 750.000 personnes chaque année. L'UE est disposée à investir jusqu'à 400 millions ¼GDQVODUHFKHUFKHVXUOH cancer au cours des 4 prochaines années, mais notre effort d'investissement ne portera ses fruits que si les scientifiques et bailleurs de fonds à travers l'Europe poursuivent des objectifs communs. Nous devons innover dans la façon d'organiser la recherche au niveau européen. Alors seulement, nous serons en mesure de transformer rapidement les énormes progrès scientifiques accomplis en moyens pratiques et significatifs de dépistage et de traitement précoces.” Le cancer fait toujours peser une lourde menace sur la population européenne. Bien qu'il soit difficile de consolider les données pour l'ensemble de l'Europe, on sait que 240.000 cas nouveaux sont dépistés en France chaque année et que le cancer est responsable de 24% des décès au Royaume-Uni. Des ressources considérables sont consacrées à lutter contre le cancer en Europe. Pourtant, ces efforts ne produisent pas les résultats attendus par les médecins et les patients, alors que la recherche fondamentale progresse rapidement dans la compréhension des principes essentiels de la vie humaine. En dépit de l'instauration de registres du cancer dans tous les États membres, il est difficile d'analyser l'incidence, la prévalence du cancer et le taux de survie dans les populations européennes en raison des différences dans les procédures de déclaration et d'accès à des données normalisées. Cela s’explique en partie par la fragmentation et la duplication des efforts de recherche au sein des États membres et à travers l'Europe, et par le manque de coordination au niveau européen. Le sixième programme-cadre de l'UE peut servir de catalyseur pour faire naître un domaine européen de la recherche sur le cancer. Grâce au soutien actif du Parlement, cette recherche constitue une priorité du volet "santé", à laquelle près de 400 millions ¼ RQW pWp DIIHFWpV 4XRLTXH FHOD UHSUpVHQWH XQH SURSRUWLRQ DVVH] modeste des fonds consacrés à la recherche sur le cancer en Europe, ces ressources et les nouveaux mécanismes de financement du programme-cadre offrent des moyens de coordonner les efforts entrepris dans les instituts de recherche publics et privés, d'étendre les réseaux de recherche et d'aborder les problèmes communs. L'UE aidera les chercheurs à mettre en place de vastes réseaux d'excellence qui réuniront les meilleures équipes de scientifiques et de praticiens en vue de mettre au point et valider de nouvelles thérapies et interventions. Dans le cadre de projets intégrés, il sera possible de consacrer une masse critique suffisante de compétences et de ressources à des thèmes comme la mise au point d'essais précliniques afin d'évaluer de nouvelles thérapies, ou la validation de cibles moléculaires pour le dépistage et le traitement du cancer. Un programme européen pour la mobilité des chercheurs, complètement réorganisé, permettra aux instituts de recherche d'attirer les meilleurs experts mondiaux dans tel ou tel domaine précis. La Commission facilitera aussi la coordination des programmes de recherche nationaux et régionaux. Dans le cadre de cette stratégie européenne, il conviendra aussi de rechercher les moyens d'améliorer les conditions essentielles de la recherche sur le cancer en Europe. Il s'agit en particulier de l'organisation d'essais cliniques multinationaux. M. Busquin a précisé à cet égard: “La diversité des populations, modes de vie et modèles pathologiques en Europe nous confère une position unique pour progresser dans la compréhension et le traitement du cancer. Toutefois, il est indispensable d'assurer la coordination entre chercheurs, hôpitaux et autorités régionales ou nationales pour harmoniser les différentes procédures réglementaires, éthiques ou autres.” La conférence fournira à un large éventail d'acteurs de la recherche sur le cancer la possibilité d'exposer quelles sont leurs fonctions et attentes respectives, et de faire des propositions pour favoriser la coopération et la coordination des activités de recherche en Europe. La Commission se fondera sur les résultats de cette consultation pour proposer une stratégie en faveur d'un domaine européen de la recherche sur le cancer. Le programme complet de la conférence est disponible en ligne à l'adresse: http://europa.eu.int/comm/research/info/conferences/cancer/cancer_en.html De plus amples informations sur les activités de recherche sur le cancer de l'UE sont également disponibles à l'adresse: http://europa.eu.int/comm/research/rtdinfo/en/33/index.html