forme d'intelligence artificielle vont bientôt être de plus en plus opérationnelles. », pense
l'expert IoT Sxhaper.
C'est ainsi que des systèmes complexes comme les robots traitent toujours plus de données.
Par exemple, ils apprennent à reconnaître, grâce à la comparaison avec des données
antérieures correctes, des écarts critiques par rapport aux standards. En cas de besoin ils
peuvent aussitôt réagir. Cependant, Moritz von Plate, CEO du spécialiste de l'analyse prédictive
Cassantec AG, est convaincu que les machines ne remplaceraient pas les hommes. « Mais elles
vont considérablement influencer l'art et la manière dont les décisions sont prises.
Précisément, lorsque dans des problèmes les causes et les effets constatés ne peuvent pas
être clairement reliés et que le décideur se trouve confronté à des situations complexes, les
données représentatives des faits peuvent redonner à l'homme la bonne direction. » Jörg
Hoffmann, responsable du concepteur de techniques d'automatisation Hoffmann Engineering
GmbH à Karlsruhe pense la même chose : « La disponibilité prévisionnelle dans les installations
de production associée à des modèles d'information prédictifs va devenir toujours plus la clé de
la production de demain et des nouveaux modèles économiques. La mission clé des agents de
production dans l'entreprise s'oriente de plus en plus en direction de nouveaux processus, plus
performants, associés à une analyse du processus en cours plus intelligente et plus intuitive. ».
Une connaissance nouvelle tirée du fatras de données
Ainsi les données ou les faits mis en données vont devenir de plus en plus une matière
première déterminante pour la capacité opérationnelle de l'économie moderne. Contrairement
à l'acier, l'or ou les matières plastiques on ne peut évidemment ni la voir ni la toucher, ce qui
n'enlève rien à son sens et sa valeur. Pour le Dr. Lothar Baum, Informaticien au nouveau
campus de recherche de Bosch à Renningen, c'est clair : « les données sont le nouveau pétrole
de l'économie mondiale ».
Les enjeux sont d'utiliser le flot de données issues des usines connectées, des autos
connectées ou des produits connectés ; pour un meilleur service client, des processus de
production optimisés et, par là, plus de compétitivité. « La capacité à générer une nouvelle
connaissance à partir des grandes quantités de données est une compétence clé de l'avenir. »
comme le dit encore Baum, le dirigeant d'une équipe d'experts de Renningen, qui a comme
objectif la valorisation du volume croissant de donnée (Data Mining). Concrètement, Baum
cherche, parmi d'autres applications, comment on peut optimiser l'industrie connectée grâce
au Data Mining.
Déjà il ne manque pas d'exemples concrets : ainsi Bosch a pu raccourcir de 17,4 %, grâce à
l'exploitation des données, les temps de contrôle dans la fabrication de vannes hydrauliques.
Un bien joli résultat : car pour une fabrication de 40.000 vannes par an l'économie est de 14
jours. Dans ce cas, l'analyse des données de production de 30.000 vannes a permis de créer la
base de connaissance utile. C'est là qu'on a pu voir que des tâches pouvaient être évitées dans
l'ensemble du contrôle dès lors qu'on avait vérifié la conformité lors d'opérations placées plus
tôt. Le résultat de l'opération de contrôle final était prévisible à partir de l'analyse de
l'opération. La détection de tels recoupements, et parfois de plus complexes, permet
d'économiser du temps et de l'argent. Et Baum enfonce le clou : « Sur des millions de pièce les
gains de quelques secondes sur les temps ou de centimes sur les coûts se chiffrent à la fin par
des gains en millions. ». Toute économie réalisée renforce la compétitivité et, par là,
l'attractivité des articles produits.
A long terme l'aide viendra de la capacité de saisie
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