Synthèse de l`atelier 19477 du 03/03/2016 à Liège

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Code formation : 41 800 1507
Code session : 19 477
Date et Lieu de l’atelier : le 3 mars à Liège
Formateurs de l’IFC : Fabienne Dorbolo et Cécile Botton
Questions :
1/ Comment mieux aider les élèves ayant des troubles d’apprentissage à réussir ?
2/ Comment favoriser l’orientation positive de l’élève ? Que mettre en place ? Les acteurs ?
Les structures ?
Composition du groupe (préciser le nombre de participants par fonction) : 9 participants
dont un instituteur primaire en P5-P6, une institutrice primaire s’occupant de l’intégration
des élèves en difficulté, 3 enseignants de Haute Ecole dont un professeur de dessin et 2
psychopédagogues en section préscolaire, 4 enseignantes de l’enseignement secondaire
dont une en mathématique, une en français dans l’enseignement spécialisé, une en sciences
économiques, et une en sciences.
1. Compte-rendu du recueil des représentations et des questionnements sur la-les
question-s débattue-s
Troubles d’apprentissage
Le terme « trouble » a suscité un débat car certains y voyaient une connotation péjorative.
Ils préféraient le définir comme « un fonctionnement différent ». Une personne souffrant
de troubles d’apprentissage serait donc une personne ayant un fonctionnement
différent entrainant des difficultés lors certains apprentissages scolaires. Ces difficultés
pourraient être dues à un autre rythme d’apprentissage.
1 Compte-rendu du brainstorming et débat
Question 1
a. Propositions concrètes - pistes d’action
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Utiliser la police « arial 14 » avec un interligne de 1,5 pour les feuilles et les manuels
scolaires, et ne pas utiliser le verso des documents afin de faciliter les apprentissages.
Organiser le temps d’apprentissage de façon plus souple.
Créer des classes de 15 à 18 élèves cogérées par deux enseignants en même temps.
Fusionner les réseaux afin de diminuer les couts de l’enseignement.
Revoir la formation initiale.
Développer des modules de formation continue sur « comment on apprend ? ».
Privilégier les examens oraux pour pouvoir aider plus facilement les élèves en
difficulté ;
Rendre l’intégration dans l’enseignement ordinaire plus accessible pour des élèves
ayant des troubles d’apprentissage, et donc diminuer les formalités administratives
nécessaires pour ce faire.
Supprimer le mot « trouble » car il n’est pas adéquat (voir point 1).
Rendre l’enfant « acteur » de ses apprentissages et l’observer davantage afin de
comprendre comment il apprend.
Développer l’accompagnement global des élèves (logopèdes, éducateurs, artistes,
artisans…)
Ne pas multiplier les supports visuels et les affichages dans la classe c’est-à-dire
éviter de mettre en évidence ce qui n’est pas essentiel aux apprentissages, qui
détourne l’attention de l’élève ou bien qui se détourne de l’objectif d’apprentissage
visé.
Apprendre aux élèves à réaliser des tables de matières avec les objectifs de travail, à
réaliser des « arbres de compétences » (cartes mentales), à utiliser le « mind
mapping ».
Développer la collaboration entre parents, enseignants, élèves et personnel
spécialisé (logopède, psychologue,….) avec l’aide d’un médiateur extérieur si
nécessaire.
Mettre à la disposition des élèves tous les supports existant tels que logiciels,
tablettes, programmes, ordinateurs…)
Accepter d’adapter les consignes en fonction des difficultés, des « dys » de l’élève.
Proposer le même type de consigne pendant les cours et lors des évaluations. Créer
un lexique de consignes avec les élèves afin de faciliter leur compréhension des
consignes et enrichir leur vocabulaire.
Ne pas regrouper les « dys » dans une même classe, il faut garder des classes
hétérogènes.
Développer un investissement plus important de l’Ecole face à ces élèves en
difficulté.
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Question 2
a. Propositions concrètes – pistes d’action
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Revoir les objectifs de l’école afin qu’elle soit pensée pour le bien de l’élève et non
pour celui des enseignants.
Ecouter et valoriser ce que les élèves savent déjà faire et renforcer leurs réussites.
Communiquer et exploiter les ressources et les outils qui existent déjà pour favoriser
l’orientation positive.
Valoriser tous les types d’intelligence.
Valoriser l’erreur et en faire un levier d’apprentissage.
Ne plus corriger en rouge et relever ce qui est réussi.
Organiser des cours modulaires en fonction des niveaux de compétences des élèves
et pas en fonction de leur âge, ou de leur classe.
Favoriser la collaboration entre les CPMS - médiateurs - enseignants et élèves en
difficulté.
Proposer un feedback écrit explicite pour l’élève lors des évaluations.
Développer une identité professionnelle positive du métier d’enseignant.
Proposer des méthodes et des synthèses différentes pour que les élèves trouvent
leur méthode, le type de synthèse qui leur convient et qu’ils puissent les utiliser afin
d’apprendre efficacement.
Stabiliser les équipes pour créer un environnement positif aussi bien pour les
enseignants que pour les élèves.
Evaluer le programme et la personne en parallèle et si nécessaire les enseignants
réévalueront les programmes comme cela se passe en Finlande. De plus, là-bas, « on
enseigne et on n’évalue pas » (film « Demain »).
Soutenir l’élève même s’il a des difficultés et surtout s’il en a.
Décharger la direction des tâches administratives pour qu’elle puisse accompagner
les enseignants.
Revoir l’organisation du PIA afin qu’il soit vraiment un outil efficace dans toutes les
écoles. En effet, dans certaines écoles, il est juste une « tâche administrative » dont
personne ne se sert et dont on n’a pas pris conscience de l’utilité.
2 Avis énoncé par les participants par rapport à l’initiative des ateliers
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Positif de pouvoir donner son avis
Choix du lieu pas très chaleureux
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