tiôh supérieure du tubercule ne représenté pas autre chose. Un

lili PLANCHÓN.- SUR LE GENRE APONOGETON.
tiôh supérieure du tubercule ne représenté pas autre chose. Un
bourgeon de feuilles qui le termine, des fibres radicales anciennes
qui se détruisent, de jeunes fibres qui se développent successive-
ment à la base des feuilles, c'est ce que nous offre le tubercule
de notre plante, et tout cela sé retrouve avec quelques modifica-
tions dans les rhizomes des plantes monocotylédones. La végéta-
tion de VJponogeton étant continue, son tubercule n'offre pas ces
étranglements successifs qui caractérisent tant de tiges souter-
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Les feuilles naissent en faisceau, s'embrassant à demi vers leur
base par leurs pétioles dilatés et partant d'un axe extrêmement
court. Les feuilles du Saururvs, au contraire, naissent éparses sur
les pousses annuelles , hautes et rameuses, s'élevant d'une tige
souterraine, rampante et vivace.
Ces feuilles elles-mêmes, comparées dans les deux plantes,
offrente structure bien différente.
De longs pétioles, cylindriques vers le haut, plus larges, demi-
embrassants et à bords membraneux vers le bas, portent à la
surface des eaux les feuilles de VJponogeton. Ces pétioles sont
faibles; ils sont creusés dans toute leur longueur par de nom-
breuses lacunes cylindriques pleines
d'air,
qui se prolongent dans
la nervure moyenne. Le limbe, avant de s'étaler, a ses deux bords
enroulés en dedans; il est parcouru par sept nervures conver-
gentes, et les veines qui s'étendent obliquement entre ces ner-
vures sont parallèles entre elles. C'est là une organisation propre
aux monocotylédones, et, bien sûr, ce n'est pas celle du Saururiis.
On sait que ce dernier offre des feuilles toutes aériennes, légère-
ment pubescentes , à nervures anastomosées, à stipules adnées
avec le pétiole, et seulement libres au sommet. Tout en elles rap-
pelle les dicotylédones.
Les inflorescences des deux plantes n'offrent entre elles aucun
rapport.
De nombreuses hampes axillaires partent du tubercule de VJ-
ponogeton. D'abord terminées par une spathe conique, complè-
tement fermée, elles paraissent au niveau des- eaux ; bientôt là
spathe se déchire, et laisse voir au sommet de la hampe deux épis
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