
Avant-propos
La session 2011 du Capes offrait quatre caractéristiques principales nouvelles :
Un calendrier remodelé, avec des épreuves écrites placées dès la fin novembre afin
notamment de permettre aux candidats de suivre des stages de pratique
professionnelle, tandis que les épreuves orales restaient fixées en fin d’année scolaire,
Une maquette rénovée avec quatre épreuves d’importance égale, chacune assortie du
coefficient 3, deux écrites et deux orales, ces deux dernières offrant elles-mêmes deux
sous-épreuves inédites à forte valence professionnelle,
Une absence de programme spécifique, sinon pour l’épreuve orale n°2, « l’épreuve
sur dossier »,
Des conditions de titres au niveau master, ce qui impliquait une année supplémentaire
de formation, notamment de formation professionnelle au métier d’enseignant.
Ces caractéristiques avaient été explicitées avec soin par le jury dans des documents mis en
ligne dès l’été 2010, documents eux-mêmes complétés à l’automne par la publication de
sujets zéro d’oral. Elles sont rappelées à la fin de ce rapport et demeurent valables pour la
session 2012.
Dans le souci d’aider au mieux les futurs candidats, le présent rapport sera scindé en deux
parties. La première, qui, dans cet avant-propos, tire un bilan général de la session 2011 et se
consacre ensuite aux épreuves d’admissibilité, paraît quelques semaines après la fin du
concours 2011. Elle sera complétée à l’automne par une seconde partie portant sur les
épreuves orales.
Les candidats se reporteront utilement aussi à la partie du rapport 2010 consacrée au concours
2011, ainsi qu’à tous les documents mis en ligne sur le site officiel du ministère.
D’un point de vue quantitatif (voir tableau ci-dessous), la session 2011, a été marquée par
deux tendances paradoxales :
Pour répondre aux besoins réels de la discipline, le nombre des postes mis au
concours était en augmentation significative (+ 25 postes pour le Capes externe et + 5
postes pour le Cafep)
Dans le même temps, comme pour toutes les autres disciplines cette année, on notait
une baisse importante du nombre des inscrits (-24% par rapport à 2010) et un taux
d’abandon de près de 43% entre l’inscription et les épreuves d’admissibilité.
On pouvait donc craindre une difficulté à pourvoir l’ensemble des postes. Force a été toutefois
de constater qu’il n’en a quasiment rien été, puisqu’à une unité près, le jury a estimé pouvoir
attribuer les 187 postes offerts dans les deux concours sans que la qualité générale du
recrutement en souffrît. En témoignent les moyennes générales tout à fait honorables de 9,1
sur l’ensemble des copies corrigées et de 11,35/20 sur l’ensemble des candidats interrogés à
l’oral. Moins nombreux sans doute que les années précédentes, les candidats qui avaient fait
l’effort d’être présents étaient donc pour la plupart réellement bien préparés et il convient ici
de rendre hommage à leur travail et à la formation qu’ils ont reçue. Le taux élevé de réussite
qu’ils ont enregistré (63% des présents aux écrits ont été admis) en est le reflet et devrait
servir d’exemple et d’incitation pour les futurs impétrants. D’autant que la discipline a depuis
2005 enrayé son recul historique, a conforté et stabilisé ses effectifs en second degré et a donc
besoin de nouveaux professeurs.