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La République de Chine est l'appellation du régime qui a
succédé à l'Empire Chinois (-221 - 1912) et notamment la
Dynastie Qing (1644 - 1912).
Ce nouveau régime, également appelée Première
République chinoise, fut le gouvernement légitime de la
Chine continentale de 1912 à 1949 avec 600 millions d'habitants. Après 1945, le gouvernement en proie à la
guerre civile contre les communistes se replia en 1949 dans la province insulaire de Taïwan.
Sommaire
1 Forme internationale du nom
2 Histoire
3 Démographie
4 Géographie
5 Liens
6 Liens externes
Forme internationale du nom
Dans les organisations internationales, la République de Chine est présente sous l'appellation Chinese
Taipei (Chinois : 中華台北 ; pinyin : Zhōnghuá Táibĕi, français : « Taipei chinois »), en raison de la non-
reconnaissance de cet État par la République populaire de Chine.
C'est par exemple sous ce nom que les fédérations sportives taïwanaises participent aux jeux Olympiques et
aux compétitions sportives internationales, avec un drapeau spécifique, différent du drapeau de la
République de Chine.
En chinois, ce nom est Zhōnghuá Táibĕi (中華台北), « la Taipei chinoise » ; mais la République populaire
utilise Zhōngguó Táibĕi (中国 台北), littéralement « Taipei, Chine », plaçant l'île au même niveau que les
Régions administratives spéciales de Hong Kong et de Macao dénommés en anglais, notamment sur les
timbres-poste, « Hong Kong, China » et « Macau, China ».
Histoire
Ce régime est le fils des mouvements réformateurs puis révolutiono-républicains chinois, et est rapidement
guidé par le parti nationaliste républicain du Kuomintang. Lors de la Guerre civile chinoise, et au vu de la
proche victoire des communistes du PCC de Mao Zedong, le régime de la République de Chine s'exile
alors « provisoirement » sur l'île de Taïwan, où un gouvernement pro-occidental survit encore jusqu'à nos
jours. De là, il continue de réclamer la pleine souveraineté sur l'ensemble du territoire chinois, mais ne
parvient pas à en retrouver le contrôle, s'ouvre à la démocratie, puis abandonne de plus en plus ses
prétentions (dans les faits, mais pas dans le discours officiel).
président Tchang Kaï-chek déclara Taïpeh la « capitale
guerrière ». Depuis, aucune loi n'indiquant en fait, on la
considère Taïpeh comme l'habitude.
2. ↑ La dernière dynastie chinoise fut révoluée et puis suivie
par la République de Chine.