Module 3 : Politique de rémunération Leman Question n°1 : Sur l’expérience et les compétences. En effet, il est plus normal d’être rémunéré en fonction de l’expérience et des compétences que l’on acquiert. En effet, le travailleur évolue, atteint un niveau de compétence supérieur qui le rendra capable d’évoluer dans la hiérarchie des fonctions ou de réaliser sa fonction actuelle de la meilleure manière qui soit donc mérite rémunération supérieure. Pour convaincre la direction, il faut jouer sur la motivation des travailleurs qui ne sera que plus grande si on valorise correctement leur travail. Cela entraînera une fidélisation car si un travailleur est bien dans son travail et dans l’entreprise et qu’il est reconnu à sa juste valeur, il restera. On fera donc une économie en formation de nouveaux pour remplacer les personnes parties. De plus, le travailleur satisfait véhiculera une bonne image de la société et donc motivera les gens à venir travailler là-bas. Un employé correctement rémunéré par rapport à ce qu’il vaut sera plus impliqué dans l’entreprise car il se rendra compte que ce qu’il fait ne passe pas inaperçu. Cela poussera les autres vers le haut et de plus rémunération plus juste car par exemple, 2 personnes de 45 ans dont une se tue à la tâche et l’autre ne fait rien mais avec un salaire identique cela ne va pas. Il faut que ce soit équitable et transparent. Question n°2 : L’élaboration d’un salaire de base est une tâche délicate car divers éléments vont rentrer en jeu d’un point de vue économique, social (partenaires sociaux), juridique et organisationnel (motivation des travailleurs). Quoique que ce salaire contienne, sa structure devra être équitable, compétitive, motivante, transparente et maitrisable. Il faudra observer ce que l’entreprise rémunère actuellement, ce qu’elle devrait rémunérer et voir ce qu’elle va privilégier par rapport à cette analyse. L’entreprise devra donc prendre en compte l’analyse de 4 grands points à savoir le statut, le montant, l’augmentation et la flexibilité des rémunérations. Pour bien composer un salaire, il faut également bien garder en tête les notions de mission (tâche accomplie), compétence (qui permettent de réaliser la tâche correctement – et performance (un dépassement de soi). A tout instant de l’élaboration des salaires de base, il sera primordial de veiller à la bonne communication et à la transparence quand à la manière dont la politique salariale va s’articuler au point de vue niveaux, fourchettes,… afin de ne pas créer de rapport de force ni de comparatif entre les fonctions de même niveau. Il faudra donc être consistant et payer les travailleurs en fonction de leurs compétences, du poids de leur poste, des responsabilités que cela implique au niveau de l’entreprise. Une bonne classification de fonctions sera dès lors très utile pour positionner les différentes fonctions de manière correcte et pour éviter les conflits et la démotivation qu’un manque de justesse et de transparence pourrait provoquer. De plus, cela permettra une comparaison plus facile avec les autres entreprises lors de l’analyse du benchmarcking et rendra la société cohérente et compétitive. En se basant sur la classification de fonctions, il faudra bien veiller à respecter les barèmes qu’ils soient purs (établis en fonction de l’expérience), adaptés (démarquage par rapport aux concurrents) ou maison (adaptation supplémentaire au sein de l’entreprise). Il y a en également une obligation de respects des minimas légaux promulgués par la loi, du minimum sectoriel promulgué par les conventions collectives de travail sectorielles en plus de ce qui est décidé par l’entreprise. Pour en revenir à l’étude de marché, certes elle va influencer l’entreprise, mais cette dernière ne pourra pas toujours scrupuleusement suivre ces pronostiques. Elle va donc se positionner au mieux par rapport à cette dernière selon le secteur, le métier, la performance et la taille de l’entreprise, faire correspondre sa classification à ce positionnement, voir la flexibilité qu’elle peut accepter pour conserver ses collaborateurs sans se mettre à mal. Il sera également intéressant de prévoir des échelons intermédiaires pour l’évolution des travailleurs. Mais revenons un instant sur les barèmes qui demanderont chacun un travail particulier. En effet, pour les barèmes purs, il s’agira de prendre une fonction et de lui attribuer la bonne catégorie, puis le bon barème selon l’âge et l’ancienneté et de traduire cette analyse dans le salaire. En ce qui concerne les barèmes maison, ils sont non standardisés mais bien appliqués aux spécificités d’une entreprise. Il implique une méthodologie progressive démarrant sur une classification de fonction et permettant de mettre en place un système de rémunération objectif auquel se rajouteront d’autres éléments comme la séniorité, l’expérience acquise,… Le point de départ sera un système de classification en 2 phase : analytique pour évaluer le poids du poste et descriptive pour classer les postes les uns par rapport aux autres, pour établir des lignes hiérarchiques. Et enfin, il conviendra d’établir le calcul de la référence par courbe salariale.