Monographie de CYMBALTA®Page 5
duloxétine, il faut prévoir un délai minimum de 5 jours entre l’arrêt du traitement par
CYMBALTA et le début du traitement par un IMAO (voir MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS : Généralités : IMAO).
Insuffisance hépatique
CYMBALTA est contre-indiqué chez les patients atteints d’une maladie du foie entraînant une
insuffisance hépatique (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS :Généralités :
Insuffisance hépatique et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION : Posologie chez les
insuffisants hépatiques).
Insuffisance rénale grave
CYMBALTA est contre-indiqué en présence d’insuffisance rénale grave (c.-à-d. si la clairance
de la créatinine < 30 mL/min) ou d’insuffisance rénale terminale (voir MISES EN GARDE ET
PRÉCAUTIONS : Insuffisance rénale).
Thioridazine
L’administration concomitante de CYMBALTA et de thioridazine est contre-indiquée (voir
MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS : Généralités : Thioridazine).
Inhibiteurs du CYP1A2
CYMBALTA ne doit pas être administré en association avec un inhibiteur puissant du CYP1A2
(p. ex. fluvoxamine) ou certains antibiotiques de la famille des quinolones (p. ex. ciprofloxacine
ou énoxacine) (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Généralités
Association possible avec des modifications comportementales et émotionnelles, y compris
les blessures volontaires
Enfants : Données d’essais cliniques contrôlés par placebo
De récentes analyses des bases de données sur l’innocuité provenant d’essais cliniques
contrôlés par placebo portant sur les inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine
(ISRS) et les autres antidépresseurs plus récents suggèrent que l’emploi de ces
médicaments chez les patients âgés de moins de 18 ans pourrait être associé à des
modifications comportementales et émotionnelles, y compris un risque plus élevé d’idées et
de comportements suicidaires par rapport au placebo.
Les faibles dénominateurs dans la base de données des essais cliniques, ainsi que la
variabilité des taux obtenus avec le placebo, empêchent d’arriver à des conclusions fiables
sur les profils d’innocuité relatifs de ces médicaments.
Adultes et enfants : Données additionnelles
Des rapports d’essais cliniques et de pharmacovigilance portant sur les ISRS et les autres
antidépresseurs plus récents ont signalé, chez des enfants et des adultes, des effets
indésirables graves de type agitation associés à des blessures infligées à soi-même ou à
autrui. Les manifestations de type agitation comprennent : acathisie, agitation,
désinhibition, labilité émotionnelle, hostilité, comportement agressif, dépersonnalisation.
Dans certains cas, ces manifestations se sont produites plusieurs semaines après le début du
traitement.