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les bosons W et Z sont responsables de la force faible. Bien qu’il n’ait pas encore été observé, le « graviton »
devrait être la particule porteuse de la gravité.
Le modèle standard comprend les forces électromagnétique, forte et faible ainsi que leur particule porteuse
correspondante et explique de façon très satisfaisante comment ces forces agissent sur toutes les particules de
matière. Cependant, bien que la gravité soit la force qui nous est la plus familière, elle ne fait pas partie du
modèle standard. D’ailleurs, lui trouver une place dans ce modèle s’est révélé ardu. La théorie quantique,
utilisée pour décrire le monde microscopique, et la théorie de la relativité générale, employée pour décrire le
monde macroscopique, n’arrivent pas à s’entendre. Jusqu’à présent, personne n’a réussi à rendre les deux
théories mathématiquement compatibles dans le cadre du modèle standard. Mais, heureusement pour la
physique des particules, lorsque l’on se situe à l’échelle minuscule des particules, l’effet de la gravité est
négligeable. C’est seulement en présence d’amas de matière importants – comme en nous-mêmes ou dans les
planètes – que l’effet de la gravité prédomine. C’est pourquoi le modèle standard fonctionne encore bien,
malgré le fait qu’il exclue l’une des forces fondamentales.
…..cette théorie repose en grande partie sur l’existence du boson de Higgs, une particule dont aucune
expérience n’a permis l’observation. La chasse au boson de Higgs, clé de l’origine de la masse des particules,
est ouverte. Sa découverte représenterait un grand pas en avant pour la physique des particules, mais elle ne
constituerait pas pour autant le chapitre final.
Année où a été publié l’article : 2008
DOCUMENT 3
D’après un article du Monde du 10 juillet 2012
http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/07/04/le-boson-de-higgs-decouvert-avec-99-9999-de-
certitude_1728946_1650684.html
Les physiciens ont découvert le boson de Higgs avec 99,9999 % de certitude
Il n’y a plus de doutes. Les explorateurs de l’infiniment petit sont en train d’écrire une nouvelle page de
l’histoire des sciences. Ils viennent enfin de mettre la main sur une nouvelle particule. Un petit bout de rien.
Mais pas n’importe lequel. C’est très certainement LA particule.
Celle qu’ils cherchent depuis 1964. Celle pour laquelle ils ont notamment construit le plus gros des microscopes
sur Terre, à la frontière franco-suisse, le LHC, au CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire),
pour plus de 4 milliards d’euros. Celle pour laquelle ils ont érigé de véritables cathédrales d’acier, de silicium,
de cuivre et de verre afin de saisir son apparition (pour 1 milliard d’euros supplémentaire). Celle qui explique
pourquoi les choses ont une masse. Celle sans laquelle ils ne pourraient plus continuer leur quête des mystères
de la nature. Bref, celle qui est la clé de voûte de leur système du monde.
Sa dénomination n’est pas simple : boson de Brout-Englert-Higgs (BEH), du nom de ses trois géniteurs qui ont
conjecturé son existence sur le papier en 1964. Même si elle est plus souvent nommée boson de Higgs.
1. Le modèle standard décrit la matière avec 16 particules élémentaires. Quelles sont les 3 particules
élémentaires stables (dites de première génération) citées dans le document 1 ?