Troubles généraux et anomalies au site
d’administration
Rare : retard de cicatrisation
b. Description des effets indésirables sélectionnés
L'usage prolongé de corticostéroïdes ophtalmiques topiques peut induire une pression intraoculaire augmentée avec endommagement
du nerf optique, diminution de l'acuité visuelle et troubles du champ visuel, formation de cataracte sous-capsulaire postérieure et retard
de cicatrisation (voir rubrique 4.4).
Des infections secondaires se sont développées après l’utilisation de corticostéroïdes (voir rubrique 4.4).
En cas d’affections qui entraînent un amincissement de la cornée ou de la sclère, il existe un risque accru de perforation, surtout après
un traitement prolongé (voir rubrique 4.4).
Population pédiatrique
Le risque de pression intraoculaire augmentée peut être plus élevé chez l’enfant et peut se manifester plus tôt que chez l’adulte (voir
rubrique 4.4).
Déclaration des effets indésirables suspectés
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue
du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via:
Belgique : L’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé, Division Vigilance, EUROSTATION II, Place Victor Horta,
40/ 40, B-1060 Bruxelles Site internet: www.afmps.be
e-mail: adversedrugreactions@fagg-afmps.be
Luxembourg: Direction de la Santé – Division de la Pharmacie et des Médicaments, Villa Louvigny – Allée Marconi, L-2120
Luxembourg Site internet: http://www.ms.public.lu/fr/activites/pharmacie-medicament/index.html
4.9 Surdosage
Il est peu probable qu'un surdosage oculaire de FLUCON soit toxique. Un surdosage topique de FLUCON peut être éliminé de l’œil
(des yeux) en rinçant à l'eau tiède. Il est également peu probable qu’une ingestion accidentelle soit toxique. Le traitement d'une prise
orale accidentelle est symptomatique et de soutien.
5. PROPRIÉTÉS PHARMACOLOGIQUES
5.1 Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : corticostéroïdes, en monothérapie.
Code ATC : S 01 BA 07
Effets pharmacodynamiques
Les corticostéroïdes, comme la fluorométholone, inhibent la réaction inflammatoire vis-à-vis d’une série de pathogènes et
s’accompagnent d’un ralentissement de la cicatrisation. Ils inhibent l’œdème, le dépôt de fibrine, la dilatation capillaire, la migration
leucocytaire, la prolifération capillaire, la prolifération des fibroblastes, le dépôt de collagène et la formation cicatricielle qui
accompagnent l’inflammation.
Mécanisme d’action
Il n’existe pas d’explication communément admise quant au mécanisme d’action des corticostéroïdes ophtalmiques. On pense qu’ils
agissent via l’induction de protéines inhibitrices de la phospholipase A2, dénommées lipocortines, qui contrôlent la biosynthèse de
puissants médiateurs inflammatoires, tels que prostaglandines et leucotriènes, en inhibant la libération d’acide arachidonique, leur
précurseur commun. L’acide arachidonique est libéré des phospholipides membranaires par la phospholipase A2. Sa cible principale
est le récepteur des glucocorticoïdes du cytosol. Après liaison au récepteur, le complexe ligand-récepteur tout juste formé subit une
translocation vers le noyau cellulaire où il se lie à de nombreux éléments de réponse aux glucocorticoïdes (GRE) dans la région
promotrice des gènes cibles. Le récepteur lié à l’ADN interagit avec des facteurs de transcription basaux, ce qui entraîne une
augmentation de l’expression des gènes cibles.
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Il n’existe pas de modèle PC/PD spécifique établi pour la fluorométholone. Dans la littérature publiée, on rapporte que la
fluorométholone possède un effet hypertenseur oculaire dose-dépendant, surtout chez les personnes réagissant aux stéroïdes et chez les
enfants, même si ce phénomène est moins prononcé qu’avec la dexaméthasone.
Population pédiatrique (voir rubrique 4.2 et 4.4)
Lorsque la fluorométholone est utilisée chez l’enfant, on recommande une fréquence plus faible et une durée d’utilisation moins longue.
La réaction d’hypertension oculaire chez l’enfant se manifeste plus souvent et est plus sévère et rapide que la réaction rapportée chez
l’adulte. De plus, les corticostéroïdes ophtalmiques et la fluorométholone s’accompagnent d’une activité systémique pouvant inhiber
temporairement la croissance chez l’enfant.