Prescription pour soulager la situation de crise

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Prescription pour soulager la situation de crise :
un partenariat hospitalier unique aide des centaines de personnes
Le 15 octobre 2015 – Nouveau partenariat – fait. Changement de culture – fait. Accent sur le patient – fait.
Au cours des trois dernières année, une évolution se fait tranquillement dans les soins de santé au Centre
régional de santé de North Bay (CRSNB) en collaboration avec un partenaire communautaire. Cette évolution a
bénéficié à plus de 500 personnes ayant besoin d’aide parce qu’elles vivent une situation de crise, et
correspond entièrement à la façon moderne de fournir les soins.
Des intervenants-pivots pairs de PEP (Pour l’égalité des partenariats en santé mentale) à North Bay, qui ont
leurs propres expériences vécues des problèmes de santé mentale et de toxicomanie, sont présents au service
d’urgence de l’hôpital pour offrir un appui-conseil aux personnes qui s’y présentent pour une situation de crise.
Le RLISS du Nord-Est, l’hôpital et PEP ont travaillé ensemble pour mettre en œuvre le concept d’intervenantpivot pair et d’intervention en situation de crise comme complément des soins cliniques fournis à l’urgence.
« Le programme est le fruit d’un effort d’équipe remarquable entre nous et l’hôpital », dit Joel Johnson de
l’équipe de gestion de PEP. L’intervenant-pivot pair qui est présent à l’hôpital est comme une couverture
chaude par un soir d’hiver. »
Le soutien par les pairs est une des initiatives locales ayant permis la réduction du taux de visites répétées de
personnes ayant des problèmes de santé mentale au service d’urgence du CRSNB.
« C’est grâce à l’ingéniosité et au travail d’équipe dans la communauté de North Bay qu’on a réussi à donner aux
gens vivant avec des problèmes de santé mentale un accès plus rapide aux soins et à réduire le nombre de visites
au service d’urgence de l’hôpital », dit Louise Paquette, directrice générale du RLISS du Nord-Est. « Accès plus
rapide, temps d’attente moins longs et soins mieux coordonnés : c’est ce que les gens veulent dans leur système
de santé. »
Terri McIntosh, responsable de l’équipe d’intervention en situation de crise au CRSNB, explique que les visites à
l’urgence peuvent être très stressantes pour les personnes atteintes de problèmes de santé mentale ou de
toxicomanie. « Les intervenants-pivots pairs ont beaucoup aidé ces patients parce qu’ils ont leurs propres
expériences vécues à partager, permettant de se former un lien entre l’intervenant-pivot pair et le patient. Il y a
une confiance et une compréhension mutuelle, et les patients sont plus à l’aise ».
Paul Heinrich, président-directeur général du CRSNB, affirme que « les intervenants-pivots pairs peuvent mettre
en lien les patients ayant des problèmes de santé mentale ou de toxicomanie et les soutiens communautaires,
permettant ainsi au patient de demeurer dans la communauté tout en recevant les services et soutiens
appropriés. Nous sommes très chanceux d’avoir un partenaire communautaire aussi fiable et digne de confiance
que PEP. »
M. Johnson ajoute que trois thèmes sont ressortis du partenariat de trois ans entre PEP et le CRSNB. « La
première année, nous avons fait nos preuves auprès du milieu hospitalier (60 personnes ont été desservies). La
deuxième année, le milieu hospitalier a reconnu que les intervenants-pivots pairs de PEP étaient très utiles (200
personnes ont été desservies). Et maintenant, durant la troisième année, nous voyons tous les deux à quel
point ce programme est efficace et avantageux (300 personnes desservies). »
« Les intervenants-pivots pairs font partie d’efforts extraordinaires de partenariat avec l’administration et le
personnel du CRSNB pour s’assurer que les soins soient plus harmonieux », dit John Bowcott, directeur général
de PEP.
Kyle Larente, intervenant-pivot pair travaillant avec PEP depuis trois mois, connaît très bien les avantages du
soutien apporté à la personne en situation de crise. Il a souffert d’anxiété grave et de dépression et
maintenant dix ans plus tard, il va beaucoup mieux. « Je n’ai jamais eu accès au soutien par les pairs,
seulement au modèle clinique, dit-il. J’aimerais maintenant faire le pont entre ces deux modèles. »
M. Larente dit que la communication est essentielle. Il parle aux gens de leurs émotions et des mécanismes
d’adaptation. Le travail de l’intervenant-pivot pair consiste aussi à relier le patient à des soutiens
communautaires, des services de logement et d’alimentation, et parfois à donner du soutien aux membres de
la famille. (Lisez la description du travail de Kyle Larente dans le supplément ci-dessous.)
FAITS :
 En plus d’appuyer l’initiative des intervenants-pivots pairs, le RLISS du Nord-Est a mis en oeuvre de
nombreuses autres initiatives visant à réduire le nombre de visites répétées aux services d’urgence des
hôpitaux, notamment l’élargissement du programme de traitement de la dépendance aux opiacés pour
femmes enceintes et mères de famille, et l’augmentation des options de logement et de gestion de cas.
 Un intervenant-pivot pair de PEP est présent au service d’urgence du CRSNB la semaine de 14 h à 21 h et les
fins de semaine de 11 h à 16 h.
 Vingt pour cent des Canadiens seront atteints d’une maladie mentale durant leur vie.
-30Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec Kathleen Bain, agente des communications au
RLISS du Nord-Est, [email protected] ou 705 840-2340.
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Un intervenant-pivot pair travaillant pour PEP décrit son travail au
service d’urgence du Centre régional de santé de North Bay…
Je m’appelle Kyle Larente. Je suis un spécialiste de soutien par les pairs à
l’organisme Pour l’égalité des partenariats en santé mentale (PEP), et j’ai
récemment obtenu mon diplôme du programme de santé mentale et de
toxicomanie du Collège Canadore.
Mon rôle en tant qu’intervenant-pivot pair, et de conseiller, me donne
l’occasion rare de faire le pont entre le modèle de soutien par les pairs et le
modèle clinique. J’écoute les gens en difficulté avec sympathie et je leur fais
part des options qui s’offrent à eux, comme des stratégies d’adaptation, des
interventions comportementales brèves et de la psychoéducation.
L’avantage du soutien par les pairs repose sur le fait que je fais mon travail en tant que personne qui a vécu pendant plus de
dix ans avec de l’anxiété et la dépression. J’ai parcouru le même système, pris les mêmes médicaments, et réussi à m’en sortir.
Je reconnais que mon parcours n’est pas celui qui guérira tout le monde, mais je suis la preuve qu’il est possible de retrouver
son chemin, celui qui mène à un endroit stable et heureux.
Tous les matins quand je me réveille, j’espère donner cet espoir à un moins une personne.
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